Mon Dieu ! Que
sont donc devenus tous ces chers petits ?
Que sont ces amis devenus
Qui m’avaient de si près tenus
Et tant baisés…
Qui m’avaient de si près tenus
Et tant baisés…
C’était pourtant des réfugiés
Je crois le vent les a ôtés
Comment le croire…
Comment le croire…
Bref. Jusqu’ici, on n’avait de-ci-de-là que des rumeurs
et des "paroles verbales". Parce que, hein, c’est comme les
agressions de Cologne, on sait d’où viennent tous ces fantasmes… Mais en
Schleueland, le gouvernement répond aux questions écrites de ses
parlementaires. Le gouvernement de sa gracieuse chancelière a donc admis par
écrit que les autorités ne savaient pas où
se trouvaient 13 % du million et quelques migrants enregistrés en 2015, ceux-ci
ne s'étant pas présentés dans les foyers où ils devaient se rendre… Soit la
population communale d’une ville comme Amiens ou Limoges qu’on a perdu dans la
nature… Selon le Bundesinnernministerium où c’est qu’en général ça rigole pas,
on donne comme causes possibles, par
exemple, "un retour au pays d’origine"
(oups !
je le suis trompé) ; "la poursuite du voyage vers un autre pays"
(sachant que
ne sont comptabilisé là que ceux qui,
souhaitant déposer une demande d’asile, se sont vus attribuer un foyer) ; et… "ou
bien qui ont plongé dans l’illégalité" (ben oui). Ah !
Il y a aussi des possibilités de "doublons
dans les enregistrements" (ce qui voudrait dire aussi dans la distribution du
papelard appelé "preuve d’arrivée"dans
l’espace Schengen…) Ben oui,
voyez-vous, on sait pas… Vous savez, M’sieurs-Dames, on a été un peu débordé.
On a pris des mesures pour 2016, mais "il
est encore trop tôt" pour en évaluer les effets…
Bien sûr, il s’est trouvé assez de méchants au Bundestag pour voter jeudi une
loi prévoyant notamment que le migrant
ne se présentant pas dans le foyer qui lui a été attribué ne bénéficiera pas de
toutes les aides sociales. Mais, rassurez-vous, le porte-parole du ministère l’a
rappelé : "Il n'y a pas en
Allemagne de bases légales pour priver ou limiter la liberté des demandeurs
d'asile "…
Donc, pour
résumer, la République Fédérale Allemande, cette grande nation industrieuse et
si longtemps sérieuse, temple de l’efficacité germanique, héritière d’une
civilisation casque-à-boulon paradis des décalitres de houblon et des bagnoles
en béton, la RFA, donc, reconnaît tout ce qu’il y a de plus officiellement avoir
paumé rien qu’en une année dans la rue l’équivalent de la ville de Limoges… Ou
peut-être de Bordeaux vu que, hein, à la louche on n’est pas à 100 ou 150.000
guignols près…
Enfin, quand
je dis perdu… ils sont toujours par là ; à Hambourg ou ailleurs, peut-être
à Calais… ou à Bar-le-Duc…
Et pendant ce temps-là, le canard Schengen est toujours
vivant.
Que sont ces amis devenus
Pourtant si bien entretenus
Et tant aimés…
Pourtant si bien entretenus
Et tant aimés…
On dit qu’on va m’en retrouver
Avec Kalash’ à la mosquée
Comment le croire…
Comment le croire…
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