Ayant
rarement fréquenté les zoos, même à un âge puérile, je ne me souviens pas avoir
jeté des bananes à quelque guenon derrière les grilles. Au demeurant, il me
semble que c’était là chose bien anodine, voire même un geste charitable, que
dis-je, une marque d’empathie à l’égard de la bête en question qui ne demandait
et n’attendait que ça. Ce don qu’on lui faisait était d’autant plus louable qu’on
avait payé le fruit au marchand pour le lui offrir gratuitement sans attendre
en retour de sa parte le moindre geste de remerciement.
De
nos jours, les choses ont bien changée. Les grilles ont été remplacées par des
scarabées bleus aux noires carapaces de kevlar et la gu… bestiole que de
troubles désirs nous poussent à "visiter" n’est jamais contente de
nous voir. Faut reconnaître que si les petits canaillous qui lui jettent les
bananes les ont encore et toujours payées au marchand (TVA incluse), ils ont
pris soin de les bouffer et ne lui envoient que les épluchures. C’est assez
mesquin et on voit bien que la charité se perd…
Surtout,
suivie et même précédée par tous ses congénères et au-delà, la bestiole se
scandalise et s’indigne de recevoir ainsi gratuitement des musa paradisiaca, chose jugée banale, au propre ou au figuré, jusqu’à
l’an dernier pour un grand nombre de primates récipiendaires, souvent bien plus
considérables que le spécimen dont il s’agit ici. C’est sans doute
exclusivement lié à la couleur du dit spécimen, motif nécessaire et suffisant
qui me paraît bien superficiel.
En
d’autres temps, pour voir sans grille ou scarabée intercalé un spécimen qui n’en
faisait pas tout un fromage, bien au contraire, on payait certes un peu plus
cher qu’à la billetterie du zoo, mais beaucoup moins qu’aujourd’hui. Faites le
compte de votre quote-part d’IRPP, de CSG, de CRDS, d’heures sup’ de scarabées,
de jet ministériel Paris-Angers, etc. Le prix du spectacle est de nos jours
bien supérieur pour apercevoir fugacement entre deux lacrymos une gu
primate comme vous et moi (pas tout à fait) et s’entendre traiter de raciste…
En
comparant les CV du spécimen indigné du jour et de celui - ci-dessous - qui n’en faisait pas
tout un fromage, on mesure tout le chemin parcouru sur la voie du Progrès…
Cher Plouc, je ne voudrais vous attirer des soucis mais la guyanaise Taubira dans la même tenue que Joséphine Baker mais vous voulez notre mort à tous, on déjà honteux d'avoir un gloubiboulga comme pré, prési y a rien à faire , je ne m'y fait pas enfin d' avoir ce truc!
RépondreSupprimerOn négresse, nous sommes bien d accord. ce pays est foutu !
RépondreSupprimerJe dois être un vrai plouc !
RépondreSupprimerJe trouve J Baker beaucoup plus belle que C Taubira (certains diront que c'est facile)
L'une danse, l'autre gesticule.
L'une chante délicieusement, l'autre aboie.
L'une était une grande patriote :
Chevalier de la Légion d'honneur
croix de guerre 1939-1945 avec palme
Médaille de la Résistance (avec rosette)
Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
L'autre.... n'aurait-elle point fait quelques déclarations très indépendantistes et donc peu patriotiques avant d'être ministre (mais comme dans la pub : oui mais ça c'était avant !) ?
L'une aimait la famille, l'autre cherche à la détruire.
Merci pour votre blog.
Droopyx.
Merci d'avoir précisé ce condensé de CV de Joséphine dont je n'avais pas voulu surcharger le billet. Alors déjà célèbre, "arrivée", "installée", ayant tout pour se faire la malle ou se dire non concernée, elle y est allée franco sans attendre que Hitler se retourne contre l'URSS. Rien à voir avec tant de "résistants" de la 25° heure !
SupprimerNon, pas madame Taubira en tenue de Joséphine, vous avez raison cher Grandpas.
RépondreSupprimerSinon, dans ma jeunesse, ce sont des cacahuètes grillées que l'on jetait aux pensionnaires du zoo. Les sachets étaient en vente à la guérite d'entrée. Certains les grignotaient plutôt que les offrir aux animaux. Je ne crois pas qu'il était interdit de jeter des bananes, mais c'eût été un mauvais choix : avec les cacahuètes, nous arrivions à mal viser, la friandise heurtait un barreau et tombait dans le no man's land. Et pour le prix d'une banane, on pouvait à l'époque avoir beaucoup de cacahuètes.