"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

samedi 23 novembre 2013

Les tontons flingueurs ne soignent plus les dingues…


Georges Lautner est mort hier. Ça arrive à tout le monde. La Filipetti, paraît-il, s’est fendue d’un communiqué d’hommage, blabla, etc. Par les temps qui courent, c’en est presque indécent mais on et il s’en fout…
Arrivé à l’âge standard, il est parti continuer sa vie autrement ; Dieu sait où mais je lui souhaite d’y descendre du brutal dans la cuisine avec ses acteurs…
De toutes façons, ses "tontons" continuent leur vie dans notre espace-temps au grand étonnement des vieux cons de la critique intello-institutionnelle.  Rappelons-nous qu’à la sortie du film, Le Monde le qualifia de "cinéma digestif, dégradation du comique…"  Et tous les autres avaient emboîté le pas…

Est-ce une coïncidence ? Valeurs Actuelles* a publié dans son numéro sorti avant-hier un article de Laurent Dandrieu titré "Les tontons flingueurs ou le rire dynamité" où il évoque de façon très pertinente les vraies raisons du succès dans la durée de ce film en noir et blanc de 1963, devenu collector et toujours aujourd’hui film "culte"…
Car si ces tontons flingueurs ne soignent plus les dingues ni "les dispersent façon puzzle avec la puissance d’un croiseur" (on aimerait tant…), ils servent toujours aujourd’hui à soigner les gens normaux (les vrais) en leur donnant de l’air, une qualité d’air qui nous manque de plus en plus…

A titre très personnel et anecdotique, je garde un autre souvenir de Lautner. S’il fut le réalisateur des tontons, je n’oublie pas qu’il a aussi été le scénariste du Professionnel avec Belmondo en 81. Ce film, nous avions pris le risque, Mme Plouc et moi, d’aller le voir avec des amis pour occuper l’attente. La date prévue pour l’accouchement était bien dépassée et RV pris pour déclencher le lendemain, notre petit dernier étant réticent à quitter ce ventre que je savais tout confort. A peine rentré du restau, départ en catastrophe à la clinique en pleine nuit…
Surtout, je me souviens qu’ensuite, pré-ado, le lardon en question, de lui-même, n’arrêtait pas de se passer et repasser le vinyle de la musique du film par Ennio Morricone… Allez savoir pourquoi…   

* - L’article n’est pas en ligne, hélas.

6 commentaires:

  1. j'apprends en te visitant que Lautner est mort ...j'avais beaucoup aimé de film et je crois que si on avait des gens aussi efficaces pour mener le char de l'état , il y a belle lurette que les buses des quartiers sensibles marcheraient en chaussons pour ne pas déranger leurs voisins ...
    pour la musique du film , tout bon psycho dira "ça l’interpelle quelque part" !
    josette mamedjo

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  2. Il paraît que les Tontons ont été démontés par la critique "nouvelle vague".
    M'étonne pas !
    Et heureusement d'ailleurs !
    Juste à l'instant, sur la 3, je vois un hommage à Lautner et on y voit un passage de Bertrand Blier, avec comme annonce de nom "Bernard Blier"...
    Ca continue...

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    1. Eh ! Oh ! Le "notre" c'est Bernard alias (Volfoni^^) Bertrand c'est son fils

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    2. Mais oui !
      Le père, c'est Bernard.
      Mais les journaleux ont mis "Bernard", alors qu'on voyait Bertrand, le fils.
      Mais c'est qu'est-ce que je dis !
      Il y avait un petit passage d'interview de BERTRAND et ces cons ont écrit BERNARD !
      Tu me suis ?

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  3. Joli, ton passage sur la naissance du ptit dernier !

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  4. "Le professionnel", film avec des sorties d'Audiard impossibles aujoud'hui.

    Vers la fin du film, Bébel réussi à pénétrer le château de la république où elle a planqué le dictateur africain qu'elle lui avait demandé de buter avant de se raviser et de le dénoncer. Flingue en pogne il pénètre dans le bureau du démocrate éclairé, bien que sombre, alors que celui-ci attend la pute qui lui est gracieusement offerte par la France. Le black essaie maladroitement de choper un pétard planqué dans un des tiroirs du bureau. En vain, plus rapide, notre professionnel lui coince la main et sort "tu vois, même malin comme un singe ça ne veut plus rien dire."

    Fort heureusement il n'a jamais été question de banane dans cette scène.

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