Ben oui. Que vouliez-vous qu’il dise d’autre, le
Sinistre de la Sécurité ? Déjà qu’il lui faut répondre à la tribune de l’Assemblée
Nationale à des questions sur un sinistre industriel survenu la veille avant l’aube pour inaugurer les
festivités du 14 juillet.
Faut dire qu’il y aurait eu de quoi compléter
les infos
en continu : Pendant que les pompiers de
Rambouillet et les busards de l’armée mexicaine défilaient sur les Champs
Elysée et même encore pendant que le Pédalonaute causait dans le poste de son
audace (pas à l’égard de Claire Chazal,
même Pujadas a été scotché…),
les marins-pompiers de Marseille se battaient dans la fournaise et les
émanations toxiques… Mais après que les deux stipendiés du PAF aient fini de
faire risette à Moi-Pwésident, on a dû passer au Tour de France…
Aujourd’hui midi, on en sait un peu plus. Bien sûr,
on n’a pas retrouvé de tête coupée accrochée au grillage ni – semble-t-il - de,
euh… inscriptions. Mais, comme c’est curieux, il y avait un trou
dans le grillage et… tout le montage classique de détonateurs électriques et
fileries propres à faire péter des explosifs d’origine encore inconnue… Bref,
la piste criminelle est avérée. Donc Cazeneuve avait raison. Interpellé par les
députés, n’importe quel guignol investi du rôle de 1° flic de France aurait
répondu : "- Les premières constatations confirment bien l’origine
criminelle et l’enquête se poursuit" Point barre. Pourquoi diable ce
ministre-là a-t-il éprouvé le besoin de rajouter "…dont la motivation n’est
pas établie." ? Cherchez du côté… j’sais
pas moi, de la trouille au ventre peut-être ?
Mais je m’égare tant les motivations peuvent être
multiples. Heureusement, nous avons Libé. Car Libé ne néglige rien pour nous informer et nous rendre plus intelligents. Aujourd’hui
donc, peu avant midi, dans la rubrique société (allez
savoir pourquoi) de Libération.fr, Willy Le Devin, comme son nom l’indique, pisse-copies maison
semble-t-il spécialisé dans le jihad fwançais, nous a présenté toutes les
hypothèses.
Après avoir constaté que "la piste d’un incendie déclenché par une action
intentionnelle prend de plus en plus d’épaisseur", en
se mettant à l’abri derrière des guillemets en nous disant citer "une
source proche de l’enquête", notre Devin nous donne sa liste exhaustive
des hypothèses envisagées par les enquêteurs. Je vous en donne ci-après la
liste, textuellement et sans n’en omettre aucune :
- une vengeance liée à un conflit social ?
- une vengeance liée
à un licenciement ?
- des individus d’une
boîte concurrente voulant déstabiliser l’entreprise ?
- un voisin lassé par
l’odeur et les nuisances du site ?
- un ou plusieurs
activistes voulant prouver que les sites Seveso sont mal protégés ?
Voilà. C’est tout. Il a bien tout passé en revue : Les salariés victimes de la
férocité des grands groupes ; les nervis à la solde des truands
industriels ; les Dupont-Lajoie et même… les écolos…
Ah oui ! Quand-même : La dernière phrase
de son papier – celle-là hors guillemets, n’ayant plus peur de s’avancer en son
nom :
" L’hypothèse d’une action djihadiste n’est,
pour l’heure, pas privilégiée."
Tout va bien.
Ce serait quand même vachement plus confortable a vendre si cela était effectivement du a un conflit social, une vengeance post licenciement, ou je ne sais quoi parce que franchement, le 3eme site " zone sensible super surveillé " qui se fait violer en 15 jours ça commence a faire beaucoup, non ?
RépondreSupprimer"je suis trop dégouté c'est pas un nazi d'extrème droite"
RépondreSupprimerPopeye
Pour avoir des infos, je ne lis pas la Pravda.
RépondreSupprimerLe Nain
A la liste des hypothèses il aurait fallu ajouter: L'ensemble des précédentes prises concurrament!
RépondreSupprimerIl m'est apparu que le mot concurramment n'est pas françcais... excusez moi.
Zorro