Parmi
les évènements d’hier, j’en retiendrai deux :
1°-
La séparation annoncée entre Monica Bellucci
et Vincent Cassel :
Sur
Google, je relève 3.250 références détaillées avec lien sur environ 10.700.000
résultats trouvés.
2°-
La mort de Hélie Denoix de Saint Marc,
(vraie) Grand-Croix de la Légion d’Honneur, exceptionnelle
incarnation dans sa chair et sa pensée lucide de trois-quarts de siècle de l’histoire
et des déchirements de la France :
Sur
Google, je relève 23 références détaillées avec lien sur environ 8.870 résultats
trouvés.
- Sur
Lyon-Mag, on peut lire en titre :
"Mort du résistant Hélie de Saint-Marc : l’extrême-droite truste les
hommages"…
- Un
autre commence son papier ainsi : "Hélie
de Saint Marc (né en 1922)
fils d'un lecteur de l'ACTION FRANÇAISE qui renoncera à tout antisémitisme…"
Du
côté des communiqués émanant de nauséelus
ducentretdelagaucheréunies, on relève
quand-même trois phrases assez neutres et, somme-toute, correctes de Gérard
Collomb ; c’est à peu près tout. Faut dire qu’Hélie de Saint Marc était un
administré de sa bonne ville depuis 47 ans, que ses obsèques y auront lieu
vendredi prochain et que ce n’était quand-même pas n’importe qui. Et qu’il y a
des municipales l’an prochain…
Enfin,
du côté des autorités officielles de l’Etat,
tous étages confondus, s’agissant d’un Grand-Croix de la Légion d’Honneur, RIEN
émanant d’un quelconque niveau national. La seule
réaction officielle en fin de soirée est
venue du préfet de la région du de cujus,
Jean-François Carenco : "Au-delà des
débats historiques, cet homme exceptionnel a marqué notre histoire. Résistant
et déporté, il fera ensuite en Indochine preuve de courage, d'humanité et d'une
bravoure sans faille et renouvellera son engagement au service de la France en
Algérie. Frère d'armes des harkis, il a choisi de s'en tenir à ses convictions.
C'était un homme bien". Par sa voix, les pouvoirs publics se sont exprimés. Point barre. Il a fait le
service minimum, évitant ainsi à sa hiérarchie aux plus hauts niveaux d’avoir à
dire trois mots susceptibles de lui être reprochés par la bienpensance.
J’espère
pour lui qu’il l’a fait en service commandé ! Avoir terminé son communiqué
de représentant de l’Etat s’exprimant es qualité en portant le jugement "c’était un homme bien", ça passe
peut-être. Mais après avoir laissé passer le 23 juin dernier un chiffrage de
manifestants MPT d’après la police égal à celui des organisateurs, il en fait
peut-être un peu trop…
Comme courte
notice nécrologique à l’intention des plus jeunes générations, je me contenterai
de donner en lien le papier de Jean Sévilla sur Boulevard Voltaire.
Les jeunes générations appréciant les effluves nauséabonds de ce blog ont très certainement la culture suffisante pour connaître au moins dans les grandes lignes les états de service de ce grand seigneur.
RépondreSupprimerPuissent ceux qui passeraient par hasard cliquer sur l'article de Sevilia, le lire, comparer avec nos dirigeants actuels et en tirer les conséquences.
Popeye
"La grandeur humaine". Exactement.
RépondreSupprimerAvant même de savoir s'il a eu raison, s'il s'est trompé, si il a fait des erreurs, etc. la première chose devrait être de reconnaitre et d'admirer sa grandeur.
C'est le préalable à toute discussion sérieuse de ce qu'il a fait.
Et ça ne vaut pas que pour lui.
RépondreSupprimerBONJOUR , UN DEVOIR DE MEMOIRE CORDIALEMENT HOCINE LOUANCHI
lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vBON
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net
Il va quand même falloir que tu apprennes à respecter une échelle de valeurs !
RépondreSupprimerCassel-Bellucci, ça fait vendre, coco !