et aux enfumeurs entrepreneurs de panique morale en particulier…
Petit chouchou hyper sponsorisé par Benetton
qui adore les campagnes publicitaires provoc’, le tartiste cubain Erik Ravelo fait se pâmer toutes les
clientes friquées des boutiques Benetton de New-York à Tokyo avec ses installations en pelotes de laine à la
gloire du Kâma-Sûtra. Mais on s’en fout.
Ce cher Erik ne pouvait évidemment pas en rester là. Soucieux de
satisfaire son bailleur de fonds qui n’a d’autre souci commercial que de
paraître citoyen militant, il fallait qu’il contribue par sa créativité à la lutte contre
l’exploitation des enfants qui sont intouchables
comme chacun sait… Il a donc commis une série de sept visuels particulièrement innovants.
Souvent au second degré, voir au troisième mais toujours avec de gros sabots
bien explicites, chaque visuel
illustre un des risques majeurs, systémique, présent à chaque coin de rue que courent
les enfants. Il n’y en a pas d’autres. Passons-les en revue :
On y voit quoi ?
- Une image de petites asiatiques s’abrutissant de nuit sur des machines
à coudre ou de garçonnets trimant dans des mines ? Vous n’y pensez pas !
- Des gamins Africains de douze ans avec des kalasch’ plus lourdes qu’eux,
enrôlés comme tueurs par des chefs de guerre bien gras ? On allez-vous
chercher ça ?
- Des fillettes pré-pubères de l’Arabie profonde dans le lit de leurs
maris sexagénaires, contents d’eux et qui les répudieront le lendemain en se
référant à la sourate x ou y ? Mais taisez-vous !
- Une paire d’homos amerloques
confondant droit à l’adoption et achat de jouet sexuel ? Insupportable
amalgame !
Bien sûr que non ! Les sept plaies de l’enfance, les seules à
éradiquer, sont illustrées comme suit :
- Un touriste occidental et une petite fille de type asiatique. Pas
besoin de vous faire un dessin.
- Un soldat
Syrien (de l’armée
régulière, des fois que vous auriez des doutes) avec une fillette en costume local. Bon, rien ne dit s’il va la violer ou
la passer au gaz moutarde, on vous laisse choisir…
- Un
“chirurgien”, toujours de type occidental,
un scalpel dans la main droite, avec un garçonnet qui a une ligne de pointillés
dessinée sur l’abdomen. La glacière à prélèvements étant à gauche de l’image…
- Un genre
gangster maniaque des armes à feu, toujours de type occidental, avec une fillette de type amérloque “caucasienne”
lambda. Allez savoir pourquoi…
- Un
travailleur de l’industrie nucléaire avec un petit garçon au look suffisamment leucémique
pour qu’on l’imagine irradié…
- Ronald,
le clown emblématique de Mc Do, avec un petit garçon obèse manifestement
victime de la malbouffe que le clown
l’invite à ingurgiter…
- Enfin, ne
l’oublions pas, le môme destiné à être atrocement torturé, défoncé, démembré, toussa ; sacrifié en holocauste à la pédophilie dont on sait d’où elle vient
et de nulle part ailleurs…
Cette
dernière, n’en doutons pas, sera la plus diffusée, la plus relayée, la plus
représentative des dangers que courent tous les enfants de par le monde. Cette
dernière, donc, je ne l’accrocherai pas aux cimaises de mon salon. Parce qu’elle
va de soi tant elle est aujourd’hui banale.
Vous irez la voir là.
En
définitive, Erik Ravelo a bien travaillé. C’est un vrai tartiste
subventionnable et subventionné à honorer, à arroser, à décorer et à piedestaliser
(génuflexion essvépé) En effet, il sait copier-coller servilement et sans invention la doxa
de l’indignation institutionnelle, mieux encore que les plus laborieux peintres
figuratifs de l’ère stalinienne :
Avec courage, bravant tous les risques pour sa carrière et sa vie, il sait
nous montrer où sont les seuls et vrais
dangers pour les enfants des hommes : Ce sont les blancs occidentaux et,
surtout, surtout, les catholiques en
général et leur clergé en particulier…
Ah oui ! Il a aussi oublié celle-là :
Bon billet, Plouc.
RépondreSupprimerBien dit, jazzman !
SupprimerExcellent billet même. Même si je me permets d'utiliser, pour voir, la photo que tu ne mettras pas dans ton salon
RépondreSupprimerMerci de dénoncer ce scandale. Chez Benetton c'est hélas coutumier.
RépondreSupprimerJe boycotte Benetton depuis longtemps, après une campagne de pub, immonde, je n'achète plus rien chez eux!
Heureusement que le virus dont parle Paul-Emic va nous débarrasser définitivement des blancs.
RépondreSupprimerPouakkk...
Et j'ajouterai Benetton dans mon cul de basse fosse.
Il y sera en excellente compagnie, avec le maire de truc la chose, celui qui dénonce Kristian au monde entier... sans savoir que c'était de la fausse alerte.