Le "nouveau
monde" où se noient les restes de La Méduse la " start-up’
France" ressemble de plus en plus à l’ancien ; preuve, une fois
encore, de l’éternelle vérité formulée par Guiseppe Tomasi di Lampedusa il
y a déjà soixante ans : "- Il faut que tout change pour que rien ne change…"
L’actuel
pédalage dans la semoule du Cyborg-Président et de ses nains de jardin met en
lumière, un peu plus aujourd’hui qu’hier et sûrement moins que demain, à quel
point son "nouveau monde" n’était qu’un décor de théâtre en carton
aux chatoyantes couleurs masquant aux acurabas de base le recyclage des
prébendiers du "vieux monde".
Ministres
d’Etat… Que ce soit sous la défunte IV° République aux 28 gouvernements en 22
ans ou la V°, le titre de "Ministres d’Etat" - sans rapport avec le
portefeuille en charge – était octroyé aux membres du gouvernement représentatifs des forces politiques qui
le soutenait. Un symbole, une
garantie parlementaire politicienne…
Ayant
décroché le Mickey par effraction dans les conditions que l’on sait, notre
Cyborg-Président s’est dépêché, "à l’ancienne", d’attribuer le hochet
honorifique aux trois guignols les plus représentatifs
des forces citoyennes ayant été en
première ligne pour guider vers la victoire la vague irrépressible, le tsunami des
braves couillons-mais-électeurs… Bien encadrés par les helpers stipendiés vu-qu’il-faut-quand-même-pas-déconner…
Bref. Trois
ministres d’Etat judicieusement choisis : Hulot – Bayrou (qui s’en
souvient ?) – Collomb :
- La société civile (enfin,
dans sa version bobo-écolo-affairiste…)
- Le centre (le truc qu’on sait pas
où c’est mais qui peut toujours servir…)
- La gauche "raisonnable" (celle
dont les réseaux peuvent être encore utiles…)
J’ai
coché toutes les cases ? J’ai bon ?
Tous
les trois ont donc rendu leurs tabliers…
En cochant aussi toutes les cases des motifs. On a déjà oublié Bayrou
éjecté sans recyclage (cf. Ferrand ?) pour
des histoires de finances de Partis (as usual) Et
après les caprices de post-adolescent et le manque de savoir-vivre d’un Hulot, voilà
maintenant avec Collomb un départ vraiment conflictuel laissant le Cyborg à
poil et se tordant les mains sans pouvoir le cacher, sinon en singeant des
mamours avec quelque rappeur ou racaille de rencontre. On se croirait à la
sortie d’une pissotière. L’autre au moins avait un casque et un scooter…
"On se croirait à la sortie d’une pissotière" !
RépondreSupprimeron a exclu des polémistes des plateaux télé pour moins que ça ...
"L’autre au moins avait un casque et un scooter"
RépondreSupprimerNous tombons de Charybde en Scylla...
oui, il sort pas couvert
Supprimeret lorsque je dit couvert , vous m'avez compris....