"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

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vendredi 23 juin 2017

Le doudou de l’autre con…



J’essaie d’ordinaire de ne pas me laisser aller à traiter de sujets que l’on qualifie de people, même s’il m’arrive parfois de ne pouvoir m’en empêcher vu-que-la-cour-est-pleine…

C’est le cas aujourd’hui. Figurez-vous qu’en ces temps de canicule le torchon d’infos gratuit 20minutes, soucieux de meubler sa pagination à moindre frais, a interviewé Christophe Barbier sur la curiosité consistant à porter en permanence une écharpe rouge, en costard ou en bras de chemise, douze mois sur douze et quelle que soit la température… Curiosité, il va de soi, qui interroge tous les téléspectateurs comme les lecteurs de 20minutes, lesquels étaient à n’en pas douter dans l’attente angoissante d’une réponse à cette grave question…  

Aucun de ces guignols n’aurait donc percuté sans avoir à enquêter que ce petit ramasseur de balle de Rolland Garros ayant fait une poussé de croissance cet été, Christophe Barbier, donc, ne peut se passer de son doudou. En fait non ; le doudou c’est juste pour mon titre… Ce n’est pas un doudou et je ne sais pas trop comment appeler ça : Peut-être une étiquette ? Oui ; Quelque chose comme la notice descriptive du produit. Le truc indispensable pour que le consommateur puisse savoir de quel produit il s’agit. Car le contenu de l’emballage varie tellement selon la pression atmosphérique médiatique que l’indication de la marque en gros caractères est indispensable. C’est l’écharpe qui fait l’homme. Le contenant définit le contenu. Sans l’écharpe, il n’est rien. J’imaginerais bien qu’il y a à l’origine là-dessous une suggestion d’un cabinet de conseil en communication pour donner au petit malingre à tronche scolaire de bon élève un truc pour qu’on le remarque et qu’on s’y habitue (surtout dans les débats) Un truc qui lui donne un peu d’épaisseur en singeant des pointures comme François Mitterrand ou des coffres comme Aristide Bruant…  

Mais bon. Il n’allait pas répondre ce genre de choses au pigiste-stagiaire de 20minutes payé avec des élastiques. Il lui fallait trouver autre chose. Et quelque chose qui fasse si possible le buzz tout en montrant sa pleine adéquation au mainstream de l’air du temps.
Notre Barbier prénommé Christophe, né à Sallanches au pied du Mont blanc, enfant des Contamines de son propre aveu, a donc répondu au pisse-copie de 20minutes (religieusement retranscrit avec deux fautes d’orthographes dans l’articulet…) :

 "- C’est en hommage à mes ancêtres Touaregs que je continue à porter cette écharpe rouge pendant l’été."

Que c’est beau !

Pour ce qui est de sa lignée, s’il le dit c’est sans doute vrai, en cherchant bien et loin… Mais que ce soit la raison du port permanent de l’écharpe, voilà une preuve – encore une – que tous ces médiacrates nous prennent pour des cons !

Et la couleur rouge ! Couleur parfaite pour la signalisation routière, euh… la signalisation télévisuelle.

Dans les premières années de ce siècle, j’ai un peu bourlingué dans le sud libyen en compagnie d’une équipe de natifs exclusivement composée de Touaregs vrai-de-vrai (non, pas exclusivement ; il y avait aussi un employé Arabe du chef et on le reconnaissait au premier coup d’œil : lui était en survêt’…) Eh bien je n’ai jamais vu de tissu rouge chez ces gens !
Perso, vu chaleur et soleil, j’avais initialement porté un tagelmust (chèche) local qui, sous l’effet de la transpiration, m’a fait la tronche toute bleue ! Je l’avais alors échangé contre un jaune (que j’ai d’ailleurs encore) mais de rouge, point !

Bref, D’ascendance partiellement Targui ou pas, le Barbier porte l’écharpe rouge. On se distingue comme on peut…