"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 2 juillet 2010

Le bon sens de l’intégration près de chez vous.

Flash-Info en Bisounoursland

Hier 1er juillet, au cours de l’émission “Le news show” sur Canal Plus, Martin Hirsh (ancien président d’Emmaüs France, président de l’Agence du service civique, ci-devant Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, blabla, etc., fils de son père, petit-fils de son grand-père, etc.) a dit expressément, en réaction à un propos d’Eric Zemmour :

“La vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed.”

Sur le coup, j’ai osé me dire in petto qu’il "n’était peut-être pas très catholique"… Oups ! J’en tremble ! (d’autant que le PS n’a vraiment pas besoin de moi pour sauver les meubles en Languedoc…)

Passé ce premier moment d’égarement dû à ma lourde hérédité, je me suis dit que, somme toute, cet homme raisonnable avait, lui, parfaitement compris le film. Et que c’était aussi un père aimant et responsable, soucieux d’aider ses trois filles à s’épanouir dans la vie.
Souhaitons pour la paix des familles que Raphaëlle, Mathilde et Juliette ne lui reprocheront pas les erreurs de jeunesse d’un papa tout émotionné au guichet de l’Etat-Civil… Et qu’elles me pardonneront la goujaterie de dire, pour excuser leur père, que c’était il y a des années-lumière…

Sans doute que Flavio, le maçon italien au patronyme si piémontais et son accorte Rosita, arrivés chez nous jadis (et même naguère à l’aune des siècles…) ont dû comprendre de travers le concept d’intégration en appelant leur fils Charles (j’aurais peut-être pas dû m’en faire un copain à l’école…)

3 commentaires:

  1. “La vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed.”
    Cela me rappelle le film "Taxi pour Tobrouk" où l'un des personnages explique aux autres que son père est un collaborateur-né par ces mots (à peu près): les Allemands sont dans Paris, mon père lève le bras. Si les Bantous défilaient sur les Champs, mon père se mettrait un os dans le nez".
    Le père aurait sûrement appelé son fils Mohamed, en 2010.

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  2. Ne souhaitant pas "polémiquer" en commentaire, un correspondant s’étonne par e-mail (et trouve "indécent"…) l’ajout de "fils de son père, petit fils de son grand-père…" à la "carte de visite" de Martin Hirsh…
    C’était juste pour rappeler qu’il n’était pas né dans l’hiver glacé d’un de ces tristes bidonvilles qui doivent tant à l’abbé Pierre. Papa était Directeur de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées et grand-papa (Etienne) un incontournable Commissaire Général au Plan durant les trente glorieuses…

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  3. Excellent !!!!...comment qu'on fait , pour s'abonner à tes articles ???...spice d'écriveur ...

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