J’apprends que, évoquant les "querelles de clan"
de la primaire-à-gauche, Sa Satisfaite Suffisance Emmanuel Macron a délivré son
oracle : « - Cette primaire, c’est
OK Corral ! »
Le con… Tout d’abord, j’ai repensé à ce pauvre Juppé
qui, paraît-il, avait démontré sa ringardise, voire même son obsolescence
avérée, en n’ayant pas d’autre référence à donner de chic que Prisunic ; une enseigne disparue il
y a 14 ans et qu’il a donc connu jusqu’à l’âge de 57 ans…
Mais aujourd’hui, hein, personne n’aurait l’idée de se
faire des gorges chaudes quand le Macron de ses dames ne trouve comme référence
cinématographique qu’un western vieux
de 60 ans qui remplissait les salles plus de 20 ans avant que le poupon Macron
pousse son premier cri…
Mais surtout, ce cri épouvanté : "- C’est OK
Corral ! " montre bien à quel point ce doux jeune homme est bien de
sa génération ; celle "où plus personne ne boit dans le crâne de ses
ennemis"… Pour Macron, petit chou,
les "petites phrases" assassines et les crocs-en-jambe méritent la
comparaison, que dis-je, sont de même nature que les… tueries de bon aloi.
Comme tout bon garçon bachotant sa culture-gé en préparant l’ENA, il n’a pas vu
le film mais seulement dû ingurgiter une fiche
qui ne disait rien de l’essentiel.
Et je ne peux m’empêcher de vous copier ci-après
quelques extraits du papier publié hier par Jean-Paul Brighelli sur son blog chez Causeur :
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« Un rapide sondage auprès de mes élèves de
classes prépas m’a permis de constater que la référence leur échappait. OK
Corral ? Ils sentent bien qu’il y a là une référence, mais laquelle ? Aucun
d’entre eux n’a vu les diverses adaptations du duel qui en 1881 vit s’affronter
à Tombstone, Arizona, les Earp et les Clanton. (…)
Ce n’est plus le règne du colt, c’est celui de la peau
de banane.
Que s’est-il passé avec la culture du western ? Nous
jouions aux cow-boys et aux Indiens à la sortie de l’école (…) C’est fini.
(…)
Quelque chose aujourd’hui ne correspond plus à
l’esthétique violemment kantienne du western, où l’on fait ce que l’on doit,
quelles qu’en soient les conséquences. Et qui que l’on soit - un fermier criblé
de dettes ou des truands revenus de tout - ils partent dans l’ultime fournaise
mexicaine. Oui, le western était un genre moral, où le héros n’était tel que
parce qu’il se rangeait sous les fourches caudines de l’éthique la plus
étroite.
Aujourd’hui, trop d’individualisme a tué l’héroïsme (le vrai héros n’est pas un grand
homme, il est un collectif à lui seul). Restent des
super-héros ou des apprentis-sorciers, les uns et les autres débarrassés de
tout rapport au réel, mais ces affrontements d’homme à homme où l’on peut se
prendre une bonne balle, c’est terminé - et Macron en témoigne. Loin de lui la
tentation de donner ou de prendre des coups : bien à l’abri dans la forteresse
que lui ont construite les banquiers qui le soutiennent, il ne va pas prendre
le risque de se faire casser la gueule par Gérard Filoche, qui est assez
costaud pour en tordre trois comme Macron d’une seule main. La primaire de la
droite s’est faite à fleurets mouchetés, dès le soir du premier tour ils se
rejouaient tous "Embrassons-nous, Folleville". Labiche est moins
saignant que Sturges. Et l’allusion venimeuse moins décisive qu’un calibre 45.
Les folliculaires notent les petites phrases, là où les croque-morts comptaient
les cadavres. Non seulement le western est un genre rangé dans les oubliettes -
et c’est bien dommage, c’était notre dernier lien avec l’épopée -, mais
dorénavant on contourne soigneusement les conflits, on biaise, on s’arrange, on
évite. On essaie de nous faire croire que c’est de l’habileté, quand il s’agit,
tout au plus, de lâcheté. (…) Sous prétexte de politesse fielleuse, on élimine
ce qui faisait le sel de la politique - la possibilité d’y laisser la peau.
C’est sans doute parce qu’ils s’entendent fort bien, entre eux, pour écorcher
la nôtre. »
______
Et en prime une remarque de Bertrand Tavernier, fin connaisseur
du cinéma américain :
« Les primaires, c’est le contraire de OK Corral
où deux clans s’affrontaient, les Clanton et les Earp [ou les Démocrates et les
Républicains…], sans qu’à l’intérieur des clans
on se tire les uns sur les autres. C’étaient deux familles qui ne se faisaient
pas de traîtrises. » Ce n’est même plus la logique du clan qui prévaut :
c’est celle du chacun pour soi, et tout pour ma gueule. »
à propos de jupépé , il m'a envoyé une lettre
RépondreSupprimerpar le 'ternet , il allait pas payer un timbre, du papier , non plus, rendez vous compte...
il me demandait de voter pour lui et couinait qu'on lui avait fait des misères sur les rézos zoziaux....
sans blagues?
et que c'était la faute à.....(roulements de tambour ) , l'extrème droite !
oui , oui , vous avez bien lu
l'extrème droite
elle veut du mal à jupépé , à la vronze , et , de façon générale , à tout ce qui est bon, beau , bien et juste dans spéhi , et ailleurs
ha , cette façon de pleurer sa mère , chez un grand garçû de 70 ans , et en plus d'accuser ceux qui n'ont aucun intérêt à sa défaite , c'est tellement.....vronzais? minable? infantile?
en un mot , de gauche
ouiche, dès que ça cacate un peu sur les bords, dès que les prédictions sont démenties, c'est la faute à....l'extrème droite
vais je répondre au sénile ?
même pas