Entendons-nous bien : Quand je dis "l’Europe",
c’est ici une façon elliptique de parler de l’Union Européenne, pas de l’Europe…
Et cet Europe "institutionnelle",
ne sachant dorénavant plus à quoi elle sert faute de savoir ce qu’elle est, se contente de justifier son
existence en pondant du texte sur le calibrage des œufs et ces sortes de
choses, en s’instituant – en interne - en instance d’arbitrage de contentieux d’épiciers
et – en externe et pour le fun – en parlant-avec-la-bouche sans plus d’effet
que le fugace et léger trouble provoqué à la surface de l’eau par le chien
crevé dérivant vers une hypothétique station d’épuration…
Bref, tenir le rôle du mort autour de la
table de jeu du monde – qui-est-tragique, ne l’oublions pas – ça va un temps
par mer calme. Par les temps qui courent (Islam, Remplacement, Moyen-Orient, Chine,
Trump, Russie, Corée, Iran et j’en passe à court terme sans parler de
Israël-Palestine pour encore le long terme),
non seulement cette Europe-là nous ramènera progressivement mais fatalement au
niveau de Nauru (*) tant
les autres n’ont aucune raison de
nous faire des cadeaux, mais elle nous tue à brève échéance !
A ce titre – et plus encore avec le Brexit et l’ostracisme manifesté à l’égard
du groupe de Visegrȧd – le vieux
mythe du Couple Franco-Allemand est devenu à la fois un carcan
réunissant pour la galerie deux époux aux intérêts totalement divergents et un
boulet qui bloque définitivement tout espoir de réforme du machin dont parlait De Gaulle !
Comme il est bon de ne jamais s’arrêter
d’espérer, de cogiter, d’imaginer et de… rêver, je vous invite, si ce n’est
déjà fait, à lire le papier
publié jeudi dernier par le club Ligne Droite. Ce n’est pas une invitation, c’est un ordre…
Reste à savoir si nous serons foutus de
nous donner des dirigeants ayant la volonté, le courage et les vertus
nécessaires pour renverser la table…
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