J’ai honte… Je vais finir par me faire éjecter de la réacosphère à peine m’y suis-je insinué.
"- Un peu plus de consistant dans tes billets, Plouc, SVP !" Oui, je sais, mais je ne peux pas me retenir…
Faut dire que je me suis fait piéger : Ayant omis de réagir négativement à temps, je reçois gratos le Figaro pendant un mois. Faut croire que je me situe dans un segment marketing ciblé potentiellement intéressé (j’en tremble) et présumé solvable (chic alors !) Bref, rentrant de huit jours d’absence je sens que ma boîte aux lettres va me demander une augmentation. En plus, vu le tonnage de papier, je me sens obligé de me traîner jusqu’au bac vert ad-hoc (mon côté "citoyen" que voulez-vous…) et ça me barbe… Cela dit, ma curiosité naturelle me pousse à feuilleter tout ça avant de passer au "classement vertical"
Ce faisant, je tombe sur le MADAME Figaro. Enfin, sur le press-book de Carla Bruni-Sarkoqqchose sous jaquette du titre hebdo habituel annonçant sans rire : "Numéro spécial : Carla rédactrice en chef"… C’est gentil, ça vole nettement plus chic et un peu moins bas que CLOSER mais dans le même registre : "Le roman de Carla", "Le bonheur de se retrouver dans une évidence joyeuse" (à noter les décors des prises de vue…), "de l’actu, de la mode, du people", "entrevue avec sa coiffeuse et son maquilleur attitré", la promo de ses copines et de Bono du groupe U2 (surtout les propos qu’on leur fait tenir, d’une vacuité sans nom…) Même les "triplés" ont été mis à contribution… J’arrête, suis pas payé à la ligne…
Vous noterez la sortie de ce (gros) support promotionnel huit jours après la débâcle professionnelle du mari de la dame. Compte tenu de la "bio" d’icelle, il vient tout de suite à l’esprit qu’elle se prépare derechef à "se remettre sur le marché". Un beau press-book quadrichromie largement diffusé que ne lui a pas coûté grand chose, elle aurait eu tort de s’en priver…
Moi, j’ai de la compassion pour tous les rédacteurs, photographes, maquettistes et autres obscures qui ont dû s’activer à la brosse à reluire sous la présumée houlette de la belle Carla.
Belle, enfin… Sophistiquée sans doute. Tant qu'à faire, perso, je préfère de beaucoup la fraîche bobine de Célia, la jeune sage-femme en couverture du Figaro MAGAZINE du même jour…
Mais ce que j’ai trouvé le plus jouissif : l’instant où m’est venu à l’esprit la vision de Bernadette Chirac puis une pensée émue pour Yvonne De Gaulle…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
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Avez-vous trouvé l'interview de Nicola avec son nouveau boulanger, né au Sénégal et promu dans la cuisine du président de la République?
RépondreSupprimerNon, Cruella. Je découvre. Dites-m'en plus
RépondreSupprimerJe doute qu'elle existe (interview), mais le boulanger, lui, existe bel et bien
RépondreSupprimerhttp://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2010/03/26/03013-20100326ARTFIG00547-de-montmartre-a-l-elysee-en-un-coup-de-baguette-.php
Recyclage Plouc, j'ai lu le même reportage Bernie/Carla dans Match chez mon dentiste, il y a de cela une paye, radotage ?
RépondreSupprimer@ mouloud - C'est le Figaro qui fait du recyclage et je l'apprends. Je ne lis pas Match (habituellement le Figaro non plus...) cf le MADAME daté de samedi dernier. Je ne me doutais pas que Carla était devenue un "marronnier" (comme le classement des lycées, etc.)Ceci-dit, je radote parfois, mais pas cette fois ci!
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