- Je vous causais l’autre jour de l’ahurissante et formellement illégale façon avec laquelle un larbin de service nommé Beffy, procureur de sous-préfecture de son état, avant conduit son réquisitoire comme aux Assises pour requérir une amende correctionnelle de 500 € contre un brave homme bien-de-chez-nous, maire de son village et primo-délinquant de 62 ans.
L’affaire, il est vrai, était gravissime : Le prévenu ne s’était-il pas permis de gifler (sans lui occasionner "d’ITT") une petite frappe âgée de quinze ans qui l’aurait semble-t-il insulté et menacé de mort suite à une réprimande de bon sens adressée par le fautif dans l’exercice de ses responsabilités municipales ?
Eh bien, figurez-vous que le tribunal correctionnel d’Avesnes sur Help, après en avoir délibéré, a rendu son verdict :
La peine a certes été assortie du sursis eu égard à la virginité délictuelle du brave homme qui avait plaidé la légitime défense… Mais le juge des chiott… du siège a trouvé indispensable de doubler – pas moins – le max demandé par le ministère public ! Histoire de faire passer au prévenu l’envie de recommencer, ah mais !
1 000 € d’amende donc… Et 250 € de dommages et intérêts plus ses frais de justice pour le pauvre chou…
- Pendant ce temps-là, les contribuables de Clichy-sous-Bois (il en reste encore) dans le Neuf-Trois financent des créations d’emplois. C’est bien. Figurez-vous que dans les immeubles de dix étages des diverses cités de cette charmante ville de trente mille âmes, on en est déjà à seize ascenseurs suffisamment vandalisés pour nécessiter leur condamnation définitive par légitime application du principe de précaution.
La ville a donc embauché depuis lundi quatre agents de portage pour aider les résidents à monter leurs courses et leurs poussettes dans les hauteurs des étages… Un par tranche de quatre cages d’escalier ; c’est bien.
Bien qu’elle soit aussi nauséabonde que pernicieuse, une corrélation existe peut-être (restons prudent) entre l’état des dits ascenseurs et le genre de fréquentation des halls d’immeubles… Pour une saine pratique du vivre-ensemble, on peut supposer que nos braves agents de portage rémunérés par la collectivité auront à cœur d’être accrédités par les grands-frères et autres usagers des lieux qui ne manqueront pas d’être consultés pour les recrutements futurs. Ce sera une bonne chose car une détérioration accélérée des ascenseurs constitue à l’évidence une source inépuisable de création d’emploi…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
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"les contribuables de Clichy-sous-Bois" :
RépondreSupprimeril y en a, en effet plusieurs qui "jouissent" si j'ose dire d'un pavillon (invendable) plus le maire (pauvre Lemoine) car les locataires chrétiens, blancs (rayer la mention inutile) n'ont manifestement pas les moyens ... sinon ils seraient partis.
D'ailleurs -dit Lemoine- les maghrébins qui réussissent (il y en a) quittent la cité.
Sur le maire, rien à ajouter tant la situation parait ubuesque.
Des agents de portage pour les courses c'est bien, mais pour les personnes ?
RépondreSupprimerSi on rétablissait la chaise à porteur pour les HLM de clichy-sous-bois ça ferait un max de créations d'emplois.
On pourrait même généraliser l'idée à toute la France et, hop ! finit le chômage.
Tiens, je crois que je vais aller vendre mon idée au candidat le plus offrant.
Sans oublier que faire porter ses achats par les racailles qui cassent les ascenseurs ne milite pas en faveur d'une avancée vers une acalmie.
RépondreSupprimerEn effet, quelle aubaine !
Même plus la peine d'arracher les sacs, on va les leur confier.
Et comme la petite vieille du 8ème court moins vite qu'eux, c'est tout bon.
Je me souviendrai longtemps d'un 7 à 8 sur la une, où une petite mamie expliquait qu'elle préférait que son ascenseur soit cassé, qu'elle était la mamie de tous ces braves petits et que tout le monde l'invitait à dîner, vu qu'elle ne pouvait plus faire ses courses. Fini le bon temps ! Va falloir redescendre !
Comme quoi, nos banlieues fourmillent de jeunes-gens
RépondreSupprimerpétris de bonnes idées. Il suffit de les laisser
s'exprimer...et de payer.
il me semble qu'un jérôme cahuzac , rapporteur de la commission des phynances à l'assemblée nationale , avait torgnolé d'importance un sauvageon dans les mêmes circonstances
RépondreSupprimerpour ce dernier, assez curieusement, nulle peine, ni admonestation , ni même publicité , ou action de la djustice ( de mon pays , dans laquelle -la djustice , hein- j'ai confiance, surtout quand j'ai pas affaire à elle)
rien , nib , que dalle, ouallou
faut il y voir le fait que le kriminel n'était pas du même bord ?
car le krime,lui , était identique
ou que le djuge était occupé ce jour là ( et, corrélativement, désoeuvré l'autre fois)?
bref
c'est ce qu'on appelle, l'opportunité des poursuites et l'individualisation de la peine
individualisation de la peine, qui veut qqu'un quidam , qui échoue à envoyer une balle dans la tête d'un président soit condamné à une peine double de celle d'un violeur d'enfant
qui veut aussi qu'un satyre en liberté , tringlant tout ce qui lui tombe sous la main (restons correct ) puisse couler des jours heureux et voyager de par le monde alors qu'un instit , faussement accusé d'attouchements envers la marmaille dont il a la garde , en vienne à se suicider en détention
bref
Cahuzac et Bayrou aussi. Mais ça faisait partie du "plan media"...
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