Pas celle
reçue par Isabelle dans le film de Pinoteau. Elle avait alors 19 ans et
cabotinait parfaitement le rôle sans avoir à se forcer. Elle en aurait mérité
pas mal d’autres depuis, bien plus justifiées… Mais le système est le système
et l’histoire suit son cours…
Je digresse
et, comme d’hab’, je m’égare… De quoi je voulais vous causer ? – Ah oui !
Les gifles…
Il y en a de
toutes sortes ; des méritées, d’autre non ; des qui vous secouent,
vous réveillent ; des qui vous font réfléchir ; qui sont le déclic
qui vous fait basculer dans l’action, ou la réorientation de l’action… Y
compris celles qui vous font travailler à concocter patiemment pour l’Autre un
de ces putains de chiens de votre chienne que je vous dis pas ! Cébien…
Et puis il y
a des gifles qui vous font perdre la
gueule. Qu’elles soient méritées ou non importe peu. D’abord, ce sont des
gifles reçues en public et pas devant n’importe qui. Ensuite et surtout, l’impact sur votre dignité, votre
réputation, votre aura, etc. dépend de qui
vous la flanque et de votre manière
de réagir…
Tout dépend
de deux choses :
- La nature
et le degré du rapport d’état
existant entre le gifleur et vous ; pas forcément le rapport qui est, mais l’idée que s’en font les
témoins, le public.
- La manière
dont vous réagissez à cette gifle, moins à l’égard du gifleur que vis-à-vis des
témoins… et de votre public en
particulier.
Suivant ce
qui caractérisera les deux paramètres ci-dessus, le gifleur peut bien avoir manifestement
tort sur la question objet du contentieux ; il peut avoir donné la preuve
qu’il ne contrôlait pas ses nerfs, etc., il vous aura quand même mis en
situation de perdre la gueule et vous vous retrouverez comme un con, toute
honte bue, la queue entre les jambes, à
poil en chaussettes (pour
moi l’image du comble du ridicule pour un mâle occidental…)
Imaginez-vous,
par exemple, être un des plus gros actionnaires d’une multinationale, membre du
Conseil de surveillance. Et voilà qu’en assemblée plénière le quidam assez
médiocre mais nommé avec vos voix à la tête du Directoire de la boîte démolit publiquement
et sans nuances la stratégie que vous aviez annoncée urbi et orbi…
Et vous
faites quoi ? Vous rentrez votre cou derrière votre cravate et vous
applaudissez (mollement) son intervention avec un sourire
benêt…
Se prendre
une gifle d’un "égal" (au moins protocolairement) avec lequel on est en contentieux, surtout
s’il s’agit d’une "pointure" plutôt condescendante, est une chose.
Mais s’en prendre une sans avoir les moyens de réagir et en l’ayant cherché,
par un larbin sans consistance qui n’est ce qu’il est que parce que vous l’avez
bien voulu, c’est autre chose !
Oualà. Après
être allé jouer au petit chose dans une école avec son petit cartable, le pédalonaute
qui tient lieu de chef des armées et de tout le boxon est allé à Saint-Pétersbourg
frétiller dans la cour des grands. Cébien.
Quoi de neuf ?
Ben, il a gentiment écouté avec le sourire constipé qu’on lui connaît l’intervention
d’un Duchmoll en train de lui savonner la planche… C’eut été l’Amerloque, le
Chinetoque, le Rosbif ou la Chleue, ça faisait partie du jeu. Mais non, c’était
juste l’eunuque bruxellois à qui personne ne demande rien et dont le monde
entier se fout. Comment s’appelle-t-il déjà ? Ah oui ! Herman van
Ronronquelquechose…
Se prendre
une gifle de notre mandataire à qui on a délégué le calibrage des œufs et la
salubrité des poulaillers, voilà où nous en sommes dans le concert des nations…
NB :
Cette photo - outrageusement barbouillée sur une suggestion du FOPOD - semble être la propriété de Reuters et de l’AFP. Ces personnes
éminemment morales semblent l’avoir retiré de leurs fonds d’archives et invité
leurs clients à ne pas l’utiliser. Le cas échéant, il va de soi que je compte
sur vous pour m’envoyer des oranges.
J'espère que tu auras à coeur de partager tes oranges, car on est un certain nombre à prôner la désobéissance, dans ce cas précis.
RépondreSupprimerUn peu hors-sujet, à propos de la Syrie:
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=8rCvfwoRGMg#t=197
(intervention de Ron Paul du 19 juin 2012... oui, 2012, pas 2013)
Sur la photo, on voit : "Denain Mardi 3 septembre". Je croyais que ce jour, il était à Oradour sur Glane, comme il l'a attesté lui-même.
RépondreSupprimerVous oubliez, cher ami, le don d'ubiquité que le Péident de la Epoublic reçoit en même temps que le grand cordon de la Egion d'Honeu. Et puis de Denain à Oradour, ça se fait en train en 1/4 d'heure grâce aux avions du GLAM en classe économique; c'est pas comme avec Sarko...
Supprimer"ça se fait en train en 1/4 d'heure grâce aux avions du GLAM en classe économique"
SupprimerPlouc, je t'adore !
Ca me fait penser que je n'ai pas vu Valérie au G20. Elle aurait peut être pu aider ...
RépondreSupprimerEvidemment !
SupprimerTu étais trop occupé à mettre tes pas dans les pas de Poutine !
J'adooooore la bulle!
RépondreSupprimerExcellent.
Popeye