"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 5 septembre 2013

La gifle…



Pas celle reçue par Isabelle dans le film de Pinoteau. Elle avait alors 19 ans et cabotinait parfaitement le rôle sans avoir à se forcer. Elle en aurait mérité pas mal d’autres depuis, bien plus justifiées… Mais le système est le système et l’histoire suit son cours…

Je digresse et, comme d’hab’, je m’égare… De quoi je voulais vous causer ? – Ah oui ! Les gifles

Il y en a de toutes sortes ; des méritées, d’autre non ; des qui vous secouent, vous réveillent ; des qui vous font réfléchir ; qui sont le déclic qui vous fait basculer dans l’action, ou la réorientation de l’action… Y compris celles qui vous font travailler à concocter patiemment pour l’Autre un de ces putains de chiens de votre chienne que je vous dis pas ! Cébien
Et puis il y a des gifles qui vous font perdre la gueule. Qu’elles soient méritées ou non importe peu. D’abord, ce sont des gifles reçues en public et pas devant n’importe qui. Ensuite et surtout, l’impact sur votre dignité, votre réputation, votre aura, etc. dépend de qui vous la flanque et de votre manière de réagir…
Tout dépend de deux choses :
- La nature et le degré du rapport d’état existant entre le gifleur et vous ; pas forcément le rapport qui est, mais l’idée que s’en font les témoins, le public.
- La manière dont vous réagissez à cette gifle, moins à l’égard du gifleur que vis-à-vis des témoins… et de votre public en particulier.
Suivant ce qui caractérisera les deux paramètres ci-dessus, le gifleur peut bien avoir manifestement tort sur la question objet du contentieux ; il peut avoir donné la preuve qu’il ne contrôlait pas ses nerfs, etc., il vous aura quand même mis en situation de perdre la gueule et vous vous retrouverez comme un con, toute honte bue, la queue entre les jambes, à poil en chaussettes (pour moi l’image du comble du ridicule pour un mâle occidental…)

Imaginez-vous, par exemple, être un des plus gros actionnaires d’une multinationale, membre du Conseil de surveillance. Et voilà qu’en assemblée plénière le quidam assez médiocre mais nommé avec vos voix à la tête du Directoire de la boîte démolit publiquement et sans nuances la stratégie que vous aviez annoncée urbi et orbi
Et vous faites quoi ? Vous rentrez votre cou derrière votre cravate et vous applaudissez (mollement) son intervention avec un sourire benêt…   

Se prendre une gifle d’un "égal" (au moins protocolairement) avec lequel on est en contentieux, surtout s’il s’agit d’une "pointure" plutôt condescendante, est une chose. Mais s’en prendre une sans avoir les moyens de réagir et en l’ayant cherché, par un larbin sans consistance qui n’est ce qu’il est que parce que vous l’avez bien voulu, c’est autre chose !

Oualà. Après être allé jouer au petit chose dans une école avec son petit cartable, le pédalonaute qui tient lieu de chef des armées et de tout le boxon est allé à Saint-Pétersbourg frétiller dans la cour des grands. Cébien.
Quoi de neuf ? Ben, il a gentiment écouté avec le sourire constipé qu’on lui connaît l’intervention d’un Duchmoll en train de lui savonner la planche… C’eut été l’Amerloque, le Chinetoque, le Rosbif ou la Chleue, ça faisait partie du jeu. Mais non, c’était juste l’eunuque bruxellois à qui personne ne demande rien et dont le monde entier se fout. Comment s’appelle-t-il déjà ? Ah oui ! Herman van Ronronquelquechose…

Se prendre une gifle de notre mandataire à qui on a délégué le calibrage des œufs et la salubrité des poulaillers, voilà où nous en sommes dans le concert des nations… 















NB : Cette photo - outrageusement barbouillée sur une suggestion du FOPOD - semble être la propriété de Reuters et de l’AFP. Ces personnes éminemment morales semblent l’avoir retiré de leurs fonds d’archives et invité leurs clients à ne pas l’utiliser. Le cas échéant, il va de soi que je compte sur vous pour m’envoyer des oranges.    


8 commentaires:

  1. J'espère que tu auras à coeur de partager tes oranges, car on est un certain nombre à prôner la désobéissance, dans ce cas précis.

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  2. Un peu hors-sujet, à propos de la Syrie:
    http://www.youtube.com/watch?v=8rCvfwoRGMg#t=197

    (intervention de Ron Paul du 19 juin 2012... oui, 2012, pas 2013)

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  3. Sur la photo, on voit : "Denain Mardi 3 septembre". Je croyais que ce jour, il était à Oradour sur Glane, comme il l'a attesté lui-même.

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    1. Vous oubliez, cher ami, le don d'ubiquité que le Péident de la Epoublic reçoit en même temps que le grand cordon de la Egion d'Honeu. Et puis de Denain à Oradour, ça se fait en train en 1/4 d'heure grâce aux avions du GLAM en classe économique; c'est pas comme avec Sarko...

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    2. "ça se fait en train en 1/4 d'heure grâce aux avions du GLAM en classe économique"
      Plouc, je t'adore !

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  4. Ca me fait penser que je n'ai pas vu Valérie au G20. Elle aurait peut être pu aider ...

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    1. Evidemment !
      Tu étais trop occupé à mettre tes pas dans les pas de Poutine !

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  5. J'adooooore la bulle!
    Excellent.

    Popeye

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