Je ne fais
pas partie des 1.591.893 qui ont dit qu’ils "aiment"…
Non, je n’ai
pas appuyé sur la touche licke…
Non, on ne m’a
pas proposé de la thune pour le faire…
D’ailleurs,
je l’aurais fait gratos… A pied, à cheval et en voiture…
Seulement
voilà : Je n’étais pas au courant et… je ne sais pas faire…
Comme je vous
le disais hier, je débarque. Je n’étais
pas en Fwance ; j’étais en France (ça existe encore çà et là sur les cartes
Michelin), quelque chose
comme sur la planète Mars, donc…
Si j’ai bien
compris (mais
c’est vrai que je m’appelle Plouc),
deux types - des jeunes, soyons
clairs et n’ayons pas peur des mots – des jeunes
donc, entrent avec (au
moins) un fusil à pompe dans
une bijouterie déjà braquée il y a moins d’un an, menacent le proprio avec leur
arme, l’arrangent méchamment à coups de poings et de pieds, l’obligent à ouvrir
son coffre et se font la malle en scooter avec le produit du vol. Bon. Allo
quoi ? Le truc à faire trois lignes en page intérieure de la presse locale
en copiant-collant avec lassitude le précédent entrefilet du même genre ;
pas besoin de remonter loin dans les archives ; juste à la semaine d’avant
ou à l’avant-veille peut-être…
Oui mais
oualà : Le taulier se reprend, les course et tire… Faute à pas de chance !
Le "jeune" camalé sur le
scooter se morfle une balle mal placée et fatale. Fusil à pompe et butin entre
les jambes, l’autre s’éclipse évidemment en laissant son pote clamser dans le caniveau… Lequel
pote, tout aussi évidemment, était connu des services de police pour quatorze faits de vols,
violences et… infraction routière (ça c’est important à signaler, Coco ; à mettre en dernier, c’est ça que le lecteur
retiendra pour bien montrer qu’il était comme
tout le monde…)
Bon. Tout aussi évidemment, le
bijoutier en question risque trente ans de taule vu qu’il a «agi volontairement pour donner la mort» C’est vrai ça, Coco. C’est
le procureur qui l’a dit. «Sa vie n'était
pas directement menacée» et il a tiré plusieurs fois en pleine rue !
Bien sûr, il est inséré (lui), il a
agi «dans un contexte particulier de
violences fortes à son encontre» et s’est «senti mis en insécurité» (j’adore ces formules), donc pas de mandat de dépôt comme un vulgaire nervi de LMPT ; juste
une assignation à résidence avec bracelet électronique à la cheville dans un
lieu tenu secret…
Si je ne suis
pas Laurent Obertone, en revanche, comme j’ai raté le truc et n’ai pas liké mon soutien, je tiens à le dire solennellement :
Je suis Stephan Turck ! Après tout, on a le même âge, on est tous les deux
niçois, on a le même pédigrée en matière de condamnations et de casier
judiciaire, on a des enfants, on est pareillement insérés comme cause le procureur et, même si son blaze fait un peu
importé, on a plutôt des tronches de chez nous…
Bref, je
comprends que nous soyons de par ici et ailleurs plus de 1.591.894 guignols à nous sentir
instinctivement frappés dans notre chair et celle de nos proches par ce qui arrive à ce pauvre type. Il faut être
pathologiquement gauchiasse ou déficient mental (non, ce n’est pas un pléonasme) pour s’en étonner.
Panique à bord,
donc. Vite, vite, les entrepreneurs de
panique morale sont sur le pont pour tisonner le soupçon, tordre et décrédibiliser le réel. On a vu ça avec les pétitions de l’Institut
pour la Justice, avec les opposants à la loi Taubira, etc. Ça ne fait jamais qu’une
fois de plus. On attend la suivante. Savoir combien de temps ils pourront
encore tenir le couvercle…
Pour faire mon chieur, to like et to lick c'est pas exactement la même chose en anglais ;) A moins que n'ait été fait exprès pour se moquer de FB ?
RépondreSupprimerTiens ! Je n'y avais pas pensé^^ Je ne corrige pas... tout.
Supprimerla référence à kennedy et son fameux " ich bin ein berliner " me semble évidente :) excellent billet que j aurais aimé écrire.
RépondreSupprimerMerci...
SupprimerTrès très bon billet !
RépondreSupprimerBravo !
Ayé, j'ai liké et j'ai followé chez moi.
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