Ouf ! Elle est prête pour la suite des
opérations…
Je m’en veux de revenir encore vous parler de ce
torchon. Mais bon. Après quinze jours sans, ce qui nous a fait des vacances, il
reparait et la Fwance est sauvée. Certes, comme "l’esprit du 11 janvier", "l’effet Charlie" ne durera que ce qu’ont duré les roses de
Solferino : Aux 8 millions d’exemplaires retirés du numéro lambda devenu
culte par la grâce d’Allah et sous l’effet d’une sorte de zorglonde, aux 2,5 millions de celui du 14 janvier embauchant le
Prophète dans la manif sur fond vert (sic) succède,
pour celui d’aujourd’hui, un objectif de 1,7 millions exemplaires mais en
limitant le premier bon à tirer à 700.000 ex vu qu’on n’est jamais assez
prudents… Des fois que ça s’esplartche
avec pour horizon les 60.000 ex habituels d’avant janvier… Aucune importance compte tenu de la reconstitution de trésorerie dont je
vous reparlerai…
On s’en fout. La raison qui me pousse à vous en parler
aujourd’hui, c’est l’analyse de la couverture de ce numéro des survivants.
- D’abord, un fond rouge. Ensuite l’accroche : "C’est
reparti !"
C’est reparti, oui mais comment ? Comme en 14 ?
Comme "avant" ? Et vers où ?
Le fond rouge donne le ton. Ça m’a fait penser à l’Affiche rouge… Un rappel subliminal aux
HLPSDNH tant il est vrai lorsqu’on ne sait plus vers où conduire un peuple qui
a perdu la mémoire, il faut pour qu’il se tienne tranquille lui marteler qu’avant
c’était pire. C’est pour ça qu’on a
inventé le mémoriel pour meubler… L’affiche rouge, donc. Une
manière tout à la fois de rappeler l’horreur nazie couplée à la honte vichyste
et de magnifier les héros de la MOI (la Main d’Oeuvre Immigrée utilisée comme chair à canon par la résistance communiste), évidemment tous Espagnols, Roumains, Italiens,
Arméniens, juifs Polonais ou Hongrois, forcément… Mais je m’égare sans doute.
Donc c’est reparti et les fondamentaux sont bien là. Ouais. Tous là ? Non, faudrait pas
déconner tout de même ! : Le pauvre
petit chien bien sympa courre apporter LE journal à son maître ; tout un
symbole. Et il est poursuivi comme
toujours par la meute de méchants carnassiers "canal habituel".
Passons ces bêtes fauves en revue, "selon grosseur" et par ordre de "risque" :
- D’abord, en tête de la meute, évidemment, le plus
grand des dangers pour vivrensemble™ :
La Marine soi-même, aux formes dodues plus porcines que canines, ce qui
renforce son côté impur… La bave aux lèvres, c’est elle qui conduit la meute. Bien
sûr, l’horrible roquet à la gueule pleine de dents cherche quand-même à la
dépasser pour tenter de faire la course en tête. Passé chez le toiletteur pour
chiens qui lui a fait une coupe de petit caniche à sa mémère et portant un
paletot qui a dû lui être payé par la vieille Bettencourt, il semble n’être là qu’à
titre accessoire, comme faire-valoir de la Marine. Pourtant, on l’a mis là en
tête de gondole. C’est donc qu’il sera aussi une des cibles du journal durant
les mois qui viennent. C’est important…
- Derrière la Marine, sans qu’on sache trop s’il la
marque à la culotte ou lui courre aux fesses, il y a bien sûr le mitré de
service, le Pape pour faire court, les yeux injectés de sang, la bouche tordue de
haine accoutumée à sauter et bouffer les petits enfants…
- A l’extérieur de la corde, le petit clebs en costard
cravate au museau de fouine et au front plissé par le souci des courbes garde
prudemment son anonymat (faudrait pas
qu’on se trompe) derrière des lunettes opaques
blancheur persil et se nourrit de dollars… On a l’impression qu’il fait discrètement
la "poussette" au caniche qui le précède…
- Surtout, celui sur lequel je ne laisse pas de m’interroger,
c’est le cinquième de la bande, Il a beau être le plus grand, impressionnant et
inquiétant de la meute, il ne fait pas la course en tête et reste en retrait
par rapport aux autres déjà cités. C’est un grand doberman avec la kalachnikov entre
les dents. Ça vous rappelle quelque chose ? Sûrement. Mais c’est un
doberman tout noir qui n’a ni babouches ni turbans ; le genre de type à
qui je parie que le dessinateur aurait aimé pouvoir mettre des rangers, certains
tatouages et une moustache… Il tient la droite du peloton…
-Dans le gros du peloton, enfin, on distingue une
gueule ouverte à la langue pendante qui semble porter un tee-shirt de la Manif
pour tous et, histoire de critiquer un peu les collègues, un micro de BFM pour
faire bon poids…
Bref, on a là le programme éditorial complet retenu
par la nouvelle direction : On ne s’occupera dorénavant par priorité que
du Heffhaine et du Sarko en vue de 2017, accessoirement des fafs et des cathos.
Mais les chapeaux noirs avec les papillotes et les tephillim, c’est passé de
mode. Quant aux barbus en babouches, chemises de nuit et turbans, n’en parlons
pas ! Même quand ils sont sans
bombes à mèches et sans kalachnikovs, sachez-le : Ils n’existent pas !
Irresponsable mais raisonnable. C’est
le prix à payer pour la liberté d’expression…
Merci mon cher Plouc pour ce bon moment de rigolade. Et ça fait du bien de nos jours.
RépondreSupprimerBernard de Thaïlande
Courageux, les nouveaux Charlie, mais pas téméraires.
RépondreSupprimerCe torchon me rends aussi mauvais que lui.... qu'il disparaisse rapidement !
RépondreSupprimerPierre
Doberman c'est surement allemand donc nazi un truc vachement dangereux qui faite que nous sommes de grands résistants cf: LHLPSDNH
RépondreSupprimerPas de gauchistes, pas d antifas, pas de juifs dans la meute: Charlie n'est plus ce qu il était... il y a plus de vingt ans
RépondreSupprimerRV dans un an pour voir si les 180 000 nouveaux abonnés auront reconduit leur abonnement
Faut lire le papier de Jany Leroy
Supprimerhttp://www.bvoltaire.fr/janyleroy/charlie-hebdo-la-une-etait-presque-parfaite,161152
mis en ligne par Bd Voltaire (6 ou 7 heures après celui du Ploukèm :)...)