- Encore un solitaire
déséquilibré sans doute… Ce n’est pas la première fois… Mais cette fois-ci,
c’est la première en situation Vigipirate
renforcée. Ce truc dont le nom a un petit côté rassurant genre Bison futé puisqu’on n’ose pas dire Etat d’urgence ; et surtout pas
Etat de siège ou quoi que ce soit au petit relent
d’heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire qui serait trop brutal à l’oreille
de l’acuraba…
Donc, cet aprèm’ à Nice, sous les arcades de notre place
Masséna (natif
du lieu, maréchal d’empire et prince d’Essling, ne l’oublions pas), s’est déroulée une escarmouche de
la guerre asymétrique qui vient. Bilan : Nous avons eu trois blessés de
notre côté (zéro en
face) ; la position a été
tenue et nous avons fait un prisonnier. Cébien…
Entendons-nous bien : Il n’est pas question pour moi
de critiquer nos militaires qui font le job avec les moyens qu’on leur donne.
Et quand je parle de moyens, je pense à autre chose qu’à la logistique…
C’est l’état de siège, statique. Comme Giovanni Drogo au
parapet du fort Bastiani, nos gars attendent sans savoir d’où l’ennemi viendra…
un jour. Il viendra ; brusquement. Non-guerre asymétrique faite de
non-batailles. Guet-apens. De toute façon, il n’y a pas de guerre puisqu’il n’y
a pas d’ennemi. Il n’y a que des opérations
de police ; avec le juge juste derrière, le code en bandoulière (et la carte du
syndicat comme marque-page).
Les militaires ne savent pas faire, d’ailleurs on ne le leur demande pas.
Hormis dans des cas du genre catastrophes
naturelles où l’on a besoin de tous les bras, ou de souvent faux prétextes
"humanitaires", envoyer l’armée
pour faire le job implique l’état de
guerre, sinon les gars en sont réduits à faire de la figuration. Mais je
m’égare.
Donc, à Nice, trois soldats, semble-t-il des alpins, donc
a priori des costauds, treillis, rangers, peut-être gilets pare-balles sous le
blouson, Famas (aux
chargeurs supposés approvisionnés en version alerte maximale). Ils étaient là, notamment, pour sécuriser l’accès, sous les arcades de
la place, à un immeuble abritant le siège niçois du Consistoire israélite, les
studios de Radio Shalom et diverses assocs’ juives, ce qui n’est pas rien
n’est-ce pas. Bref nos trois professionnels voient un énergumène se jeter sur
eux en solo avec un grand couteau. Bilan : l’un blessé au bras (on parle aussi de la
jambe), l’autre au visage
et un bobo au menton du troisième. Tous trois ont été pris en charge par les
pompiers, leur "pronostic
vital n'est pas engagé" et le Préfet s’est rendu à leur chevet…
L’agresseur présumé
a été interpellé. Cébien. Comment ? Grâce à trois
civils qui passaient par là dont deux agents du tramway. Faut dire que l’auteur des faits s’était distingué
trois minutes avant dans le tram en étant contrôlé sans titre de transport.
Ayant payé son amende rubis sur l’ongle, il est descendu et s’est jeté sur les
soldats ! Encore un déséquilibré,
on va dire… Certes, une deuxième personne qui pourrait être son complice a
aussi été arrêtée. Mais comme l’a écrit un organe de presse : "On ne connait pas encore
les motifs de son geste"…
Cette agression fait la une des médias sur le net depuis
le début de l’après-midi. Faut bien meubler l’espace rédactionnel non occupé
par "l’acrobatique synthèse de Sarko" sur la partielle du Doubs…
On s’en lassera quand ça deviendra la routine. Il y
aurait, dit-on, 10 500 militaires détournés des unités combattantes et
saupoudrés par trois en patrouilles et gardes statiques sur les sites sensibles ; avec un grand
respect de la parité de risque entre… sites juifs et musulmans…
Une configuration parfaite pour saigner les effectifs par
petites touches, au coup par coup…
- Ah ! Encore autre chose : Il
faut aller sur le site d’information en continu réunionnais Zinfo974.com
("Le journal qui oze") pour apprendre que, d’après les médias
pakistanais, un de leurs députés et ancien ministre, Ghulam Ahmad Bilour [photo],
a annoncé hier qu'il offrirait 200.000$ à qui tuerait l'actuel propriétaire de Charlie Hebdo. "J'avais déjà déclaré que je ne
tolèrerai aucune attaque contre la sainteté du Saint Prophète"
Il a par ailleurs indiqué qu'il allait offrir 100.000 dollars aux héritiers des
frères Kouachi et d'Amédy Coulibaly.
"Bilan : Nous avons eu trois blessés de notre côté (zéro en face) ; la position a été tenue et nous avons fait un prisonnier"
RépondreSupprimerConcision, précision, objectivité. Bravo !
Ne serait ce pas le manque de chaire porcins qui provoque tous ces déséquilibres ??
RépondreSupprimerOn se sent en sécurité, non ?
RépondreSupprimerEncore un kazizolé, un quidam padamalgam. Tous ces déséquilibrés, c'est fou, non ?
RépondreSupprimerla prochaine fois ils mettront un binôme de policiers municipaux (un mâle et une femelle parité oblige) équipés de tasers pour protéger la vaillante troïka (puisque le terme est à la mode dans les merdias) de guerriers.
RépondreSupprimerLe commentaire du sinistre de la police Caze(.rien du tout") est impayable : "Ils ( les militaires) n'ont pas surréagi..." Non seulement il ne faut pas réagir , mais alors "SURREAGIR " quel crime !
SupprimerCazevide parle la novlangue
SupprimerC'est rare d'être aussi demeuré en occupant le poste du duc d'Otrante !
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