"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mardi 3 février 2015

Trois jeunes tambours…



- Encore un solitaire déséquilibré sans doute… Ce n’est pas la première fois… Mais cette fois-ci, c’est la première en situation Vigipirate renforcée. Ce truc dont le nom a un petit côté rassurant genre Bison futé puisqu’on n’ose pas dire Etat d’urgence ; et surtout pas Etat de siège ou quoi que ce soit au petit relent d’heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire qui serait trop brutal à l’oreille de l’acuraba…

Donc, cet aprèm’ à Nice, sous les arcades de notre place Masséna (natif du lieu, maréchal d’empire et prince d’Essling, ne l’oublions pas), s’est déroulée une escarmouche de la guerre asymétrique qui vient. Bilan : Nous avons eu trois blessés de notre côté (zéro en face) ; la position a été tenue et nous avons fait un prisonnier. Cébien

Entendons-nous bien : Il n’est pas question pour moi de critiquer nos militaires qui font le job avec les moyens qu’on leur donne. Et quand je parle de moyens, je pense à autre chose qu’à la logistique…
C’est l’état de siège, statique. Comme Giovanni Drogo au parapet du fort Bastiani, nos gars attendent sans savoir d’où l’ennemi viendra… un jour. Il viendra ; brusquement. Non-guerre asymétrique faite de non-batailles. Guet-apens. De toute façon, il n’y a pas de guerre puisqu’il n’y a pas d’ennemi. Il n’y a que des opérations de police ; avec le juge juste derrière, le code en bandoulière (et la carte du syndicat comme marque-page). Les militaires ne savent pas faire, d’ailleurs on ne le leur demande pas. Hormis dans des cas du genre catastrophes naturelles où l’on a besoin de tous les bras, ou de souvent faux prétextes "humanitaires", envoyer l’armée pour faire le job implique l’état de guerre, sinon les gars en sont réduits à faire de la figuration. Mais je m’égare.

Donc, à Nice, trois soldats, semble-t-il des alpins, donc a priori des costauds, treillis, rangers, peut-être gilets pare-balles sous le blouson, Famas (aux chargeurs supposés approvisionnés en version alerte maximale). Ils étaient là, notamment, pour sécuriser l’accès, sous les arcades de la place, à un immeuble abritant le siège niçois du Consistoire israélite, les studios de Radio Shalom et diverses assocs’ juives, ce qui n’est pas rien n’est-ce pas. Bref nos trois professionnels voient un énergumène se jeter sur eux en solo avec un grand couteau. Bilan : l’un blessé au bras (on parle aussi de la jambe), l’autre au visage et un bobo au menton du troisième. Tous trois ont été pris en charge par les pompiers, leur "pronostic vital n'est pas engagé" et le Préfet s’est rendu à leur chevet…        

L’agresseur présumé a été interpellé. Cébien. Comment ? Grâce à trois civils qui passaient par là dont deux agents du tramway. Faut dire que l’auteur des faits s’était distingué trois minutes avant dans le tram en étant contrôlé sans titre de transport. Ayant payé son amende rubis sur l’ongle, il est descendu et s’est jeté sur les soldats ! Encore un déséquilibré, on va dire… Certes, une deuxième personne qui pourrait être son complice a aussi été arrêtée. Mais comme l’a écrit un organe de presse : "On ne connait pas encore les motifs de son geste"…

Cette agression fait la une des médias sur le net depuis le début de l’après-midi. Faut bien meubler l’espace rédactionnel non occupé par "l’acrobatique synthèse de Sarko" sur la partielle du Doubs…  
On s’en lassera quand ça deviendra la routine. Il y aurait, dit-on, 10 500 militaires détournés des unités combattantes et saupoudrés par trois en patrouilles et gardes statiques sur les sites sensibles ; avec un grand respect de la parité de risque entre… sites juifs et musulmans…
Une configuration parfaite pour saigner les effectifs par petites touches, au coup par coup…


- Ah ! Encore autre chose : Il faut aller sur le site d’information en continu réunionnais Zinfo974.com ("Le journal qui oze") pour apprendre que, d’après les médias pakistanais, un de leurs députés et ancien ministre, Ghulam Ahmad Bilour [photo], a annoncé hier qu'il offrirait 200.000$ à qui tuerait l'actuel propriétaire de Charlie Hebdo. "J'avais déjà déclaré que je ne tolèrerai aucune attaque contre la sainteté du Saint Prophète" Il a par ailleurs indiqué qu'il allait offrir 100.000 dollars aux héritiers des frères Kouachi et d'Amédy Coulibaly.


8 commentaires:

  1. "Bilan : Nous avons eu trois blessés de notre côté (zéro en face) ; la position a été tenue et nous avons fait un prisonnier"
    Concision, précision, objectivité. Bravo !

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  2. Ne serait ce pas le manque de chaire porcins qui provoque tous ces déséquilibres ??

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  3. On se sent en sécurité, non ?

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  4. Encore un kazizolé, un quidam padamalgam. Tous ces déséquilibrés, c'est fou, non ?

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  5. la prochaine fois ils mettront un binôme de policiers municipaux (un mâle et une femelle parité oblige) équipés de tasers pour protéger la vaillante troïka (puisque le terme est à la mode dans les merdias) de guerriers.

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    1. Le commentaire du sinistre de la police Caze(.rien du tout") est impayable : "Ils ( les militaires) n'ont pas surréagi..." Non seulement il ne faut pas réagir , mais alors "SURREAGIR " quel crime !

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    2. Cazevide parle la novlangue

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    3. C'est rare d'être aussi demeuré en occupant le poste du duc d'Otrante !

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