Aujourd’hui,
petit moment de déprime… De lucidité, peut-être ?
En
relisant les news de ces jours-ci -
enfin celles que les média ont jugé mériter d’être portées à notre connaissance
comme faisant l’actualité - j’ai repensé aux angoissantes gesticulations
de Manu-la-Mâchoire nous prédisant l’avènement de la guerre civile.
Le
con ! m’étais-je dis alors. Tu ne vois pas – ou plutôt ne veut pas voir -
que la guerre civile est déjà là ! Et que la Madelon d’Hénin-Beaumont y
est pour peanuts ! Regarde derrière toi, connard !
J’étais
totalement à côté de la plaque… En effet, pour qu’il y ait guerre, que ce soit
guerre étrangère, guerre civile ou guerre hybride comme ils causent les
experts, il faut qu’on soit deux ! Il n’y a pas de contre-exemple.
Et
chaque jour qui passe me montre qu’il n’y
a personne en face ! Oui, personne. La preuve, c’est que le terrorisme ne peut être considéré comme
une trahison des intérêts fondamentaux de la Nation tel que prévu dans la
Constitution. Pour cela, il faudrait la réviser. Et pourquoi, je vous le
demande ? Parce que le terrorisme en question devrait être désigné,
identifié à l’ennemi. Or, nous n’avons pas d’ennemis…
Dans
un autre ordre d’idée, une clique minoritaire plus ou moins maffieuse profite d’une
élection quadrangulaire avec prime au moins faible pour, avec les instruments
du pouvoir légal, appeler officiellement à sortir si besoin par la force leur
pré-carré de la République ! Et le chef du gouvernement leur répond
officiellement : "- Ne vous en faites pas, on va trouver à s’arranger"…
Et tout à l’avenant…
Nous
allons à l’évidence entrer dans une nouvelle période caractérisée par une
bizarrerie encore inconnue ou, du moins, jamais documentée, même bien avant la
prise de Ninive par Déjocès, premier roi des Mèdes. Quand je dis nous, je cause
évidemment de la Fwance, de ce qui en reste en particulier, mais aussi de l’Europe
occidentale en général. Cette bizarrerie novatrice, c’est que (du moins chez nous)
les guerres civiles ont désormais
disparu !
Oui
madame, oui monsieur. Contrairement à ce que ce vain Manuel pense, il n’y aura
plus jamais de guerre civile chez nous. Pourquoi ? Par faute de
combattants ! (d’un
côté…)
Mais
le corolaire de cette nouveauté - véritable saut qualitatif brusque comme
causaient les vielles barbes marxistes – c’est que si on échappe à la guerre, à
la paix d’avant succèdera malgré tout
une paix d’après…
On
fera désormais l’économie de la guerre - devenue virtuelle ou fantasmée - mais
comme on n’a rien sans rien, on aura la paix après la paix. C’est cool me direz-vous. Mais ce sera la paix
d’après…
-
Comme ça, on aurait pu faire l’économie du désastre de 40, de l’occupation, des
représailles et du rationnement ; mais on n’aurait pas échappé à l’épuration,
aux femmes tondues et à l’indignité nationale…
-
Comme ça, les Serbes auraient échappés
aux tapis de bombes de l’OTAN et autres dommages collatéraux ; mais pas à
l’épuration ethnique au Kosovo et à la fourniture "bénévole" d’organes
aux trafiquants Albanais…
Partis
comme on est parti, rassurez-vous : Il n’y aura pas de guerre civile, pas
de combats de rue entre voisins et toutes ces sortes de chose. Ouf ! Dormez
en paix. Vous vous réveillerez d’un bon pied et, vous verrez, ce sera encore…
la paix.
Peut-être
bien que Manu est plus lucide qu’on le pense. Perdu pour perdu, il appelle de
ses vœux cette guerre qui ne viendra pas pour espérer échapper à la paix d’après.
Et
je repense à cet adage pour se donner du courage qui faisait florès en 44-début
45 sur tous les fronts parmi les biffins épuisés de la Wehrmacht :
" Geniesst den Krieg, der Friede wird
schrecklich ! "
" Profite bien de la guerre, la
paix sera terrible ! "
Superbe aphorisme
RépondreSupprimerBonne fin de guerre ! Heu , Saint et joyeux Noël
et bon ramadan , hein
Supprimeret joyeuse naissance de boudha ....
ha....encore raté