“L’allaitement maternel stimule la santé d’une enfant, améliore son QI
comme ses performances scolaires et même son revenu à l’âge adulte” Il s’agit
là d’un constat statistiquement et scientifiquement avéré qui n’est pas
contesté.
Bonne fille et
soucieuse (comme
souvent mais pas toujours)
de la santé de nos chers petits pour l’avenir de l’espèce, l’Unicef a donc lancé une campagne d’information
pour inciter les mères à allaiter leurs bébés. Bon.
Mais rien n’est simple… Bien évidemment, as usual, cette campagne a immédiatement soulevé l’indignation des "mouvements féministes", outragés par cette initiative.
Pourquoi ? - Parce que cette campagne stigmatise les mères qui n’allaitent pas !
En effet, n’est-ce pas,
les femmes sont maîtresses de leur corps ; elles en ont le libre usage et ne
sauraient tolérer qu’une quelconque pression morale et sociale puisse entraver
cette liberté…
Et certaines officines
féministes suffisamment subventionnées n’ont pas l’intention de lâcher l’os avant
d’avoir fait plier l’Unicef.
Certes, les compagnes
de propagande de santé publique sont parfois assez lourdaudes. Mais elles n’atteignent
jamais le niveau de grotesque des réactions d’hypersensibilité épidermique de
certains "collectifs" d’hystériques. D’autant que plus les avancées avancent, plus sont rares les
occasions pour ces dames d’engager des actions
justifiant la manne subventionnaire qui les nourrit…
On pourrait en rigoler
mais non : En effet, pour ne pas risquer
de stigmatiser les femmes qui,
pour diverses raisons, n’allaitent pas leur enfant, on estime nécessaire de censurer le réel (ici
un bénéfice avéré pour la santé des nourrissons) On voit d’ailleurs ça dans bien d’autres
domaines ; c’est ainsi par exemple que, il y a quelques années, le
Planning Familial avait fait pression sur les moteurs de recherche pour que des
sites d’information à connotation "pro-life"
soient déréférencés des mots clefs "IVG", "Contraception",
etc.
Ainsi donc, dans notre
société contraceptive abonnée au principe de précaution dans l’éternel présent
sans autre souci d’avenir que de nous faire mourir en bonne santé, exposer le réel et fournir une information
incontestable utile à la santé publique doit être censuré, caviardé, caché sous
le tapis dès lors que cela pourrait susciter chez certain(e)s ne serait-ce qu’un
soupçon de quelque chose comme une vague sensation de sentiment de culpabilité**.
Parce que ça, hein, c’est stigmatisant…
[** la culpabilité de l’homme
blanc, cépapareil…]
Mais, curieusement,
certaines campagnes de propagande de santé publique ne soulèvent pas l’indignation
des collectifs de vigilance devant la stigmatisation qu’elles induisent pour
certaines populations pourtant elles aussi membres de la "communauté
nationale" et du vivre-ensemble que le monde nous envie :
C’est le cas,
notamment, de la communauté des fumeurs de clopes qui est outrageusement discriminée et stigmatisée par moult interdictions qui n’ont rien à envier à l’apartheid des HLPSDNH et culpabilisée par
une campagne haineuse qui les poursuit en permanence jusque dans leurs poches !
Et cela dans la
passivité, l’indifférence et l’absence de compassion la plus totale de la part
des collectifs humanitaires
théoriquement les plus soucieux de défendre le droit imprescriptible reconnu à
chacun de pouvoir librement disposer de son corps !
J’appelle tous les défenseurs des droits
de l’homme à se lever en masse pour interdire les scandaleuses illustrations et
les odieux slogans stigmatisant qu’on nous impose sur les paquets de clopes !
Ça vous choque ? J’vois pas
pourquoi !
Il arrive que je transporte,en petite quantité,une centaine tout au plus,des biberons..remplis de lait de femmes enceintes me dit on,direction la maternité régionale,transportés congelés,espérons que les anticorps du 21ème siècle soient viables et encore actifs sous temperature négative lors du transport..
RépondreSupprimerMerci qui ? Beenn.. merci mamans ! :-)
UnLorrain.
Du lait de femmes... enceintes ??
SupprimerL'allaitement maternel c'est super-discriminant, puisque le bébé qui a la chance insigne d'avoir deux papas ne peut pas en bénéficier. Cette pratique est vraiment d'un autre âge et peu citoyenne puisque, de plus, le lait ainsi cédé ne supporte pas la TVA, même à taux réduit, contrairement aux laits vendus dans le commerce qui en outre créent des emplois, assujettis à l'IRPP (enfin, peut-être ?) et aux charges sociales qui font la grandeur de la France.
Supprimerma fille m'a dit "mais y a des banques du lait...."
RépondreSupprimerha oui
pourvu que ce soient ni Kerviel ,ni Madoff qui gèrent tout ça , hu hu hu