A entendre nombre de ses homélies
récentes, le Pape Bergoglio, énième successeur de Simon fils de Jonas et, à ce
titre, pontif du Patron ici-bas, cherche
à nous persuader que les fins dernières du "Royaume-qui-n’est-pas-de-ce-monde" doivent se vivre ic et nunc sur terre…
On ne peut donc reprocher aux prélats et
curés de base de notre Sainte Eglise d’être plus papistes que le Pape et d’en
rajouter des couches depuis que l’égorgement du Père Hamel a fait faire "un pas considérable dans le rapprochement
entre religions" [ça doit être vrai
puisque c’est Le
Monde qui l’écrit]
C’est
ainsi que dans l’émotion du moment, l’Eglise a ouvert les portes de ses églises,
et célébré ses saints Mystères en journées
porte-ouverte en réservant les premiers rangs de ses fauteuils d’orchestre aux
invités.
Comme
le veut l’usage dans certaines occasions, il y avait bien sûr la brochette de guignols
des corps constitués, franc-macs
et/ou déculturés, venant là par obligation électoralistes de se montrer à
chaque mort d’évêque. On sent que c’est pour eux une corvée d’autant plus
gênante que, ignorant tout du rituel, ils se montrent empotés aux yeux des
habitués, lesquels sont aussi des électeurs, ne l’oublions pas.
Je
me souviens d’une "messe des échevins" dans la cathédrale bondée d’une
grande métropole : Protocolairement (et
vicieusement) placé au premier rang, le maire (socialo,
of course) n’ayant que l’autel devant lui et tous les yeux derrière, n’osant se retourner,
jetais latéralement des regards désespérés vers ses premiers adjoints aussi
ignorants que lui de la gestuelle et des moments assis-debout… Le plus jouissif
fut le moment new-age de la "Paix du Christ"…
Les
communistes d’autrefois, eux au moins, avaient encore de la culture. Je me
souviens à ce propos, dans une ville moyenne, de la messe d’obsèques du
président de la chambre de commerce : Le maire communiste et son premier
adjoint, tous deux farouches militants athées, étaient bien sûr venus et ont
montré qu’ils savaient parfaitement "se tenir". Mais, à la fois par cohérence
avec leurs convictions et respect de l’assistance confite dans ses "mômeries",
ils se sont levés et sont partis après l’homélie clôturant la liturgie de la
Parole, avant le Credo et la liturgie eucharistique. J’aime les gens cohérents.
Et l’on n’est jamais cohérent quand on ne sait même pas de quoi on cause…
Mais
je m’égare…
Surtout,
on a pu voir cette fois-ci au premier rang des fidèles toute la richesse et le renouvellement
que nous apportent les barbes avec bonnets et caquettes ostensiblement vissés
sur les crânes lors de la Consécration. On me raconte que certaines paroisses
ont trouvé super cool de programmer des lectures en arabe… Il faudra qu’on m’explique
pourquoi.
A
Notre-Dame de Paris, Mgr le cardinal Vingt-Trois a réussi à produire une homélie
sur le martyre du Père Hamel sans articuler le moindre son pouvant laisser
entendre le mot Islam… On saluera la performance. Vingt-Trois n’a pas irrité le
Neuf-Trois…
"Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont
offensés"…
Mouais…
Heureusement, à Notre-Dame, Mgr Vingt-Trois
a ensuite passé le micro à Mgr Lebrun dont le Père Hamel était l’un des
prêtres.
Sans évoquer l’Islam, mais parlant des
deux assassins, il n’a pas "prié pour eux", mais s’est adressé
directement à Dieu en lui disant :
"Si Tu le veux et parce que Tu le peux, sauve-les."
Eh bien ça, ça me va ! Oui, théologiquement ça me va !
Je me souviens avoir participé autrefois
à un débat dans un groupe d’échange spirituel sur ce foutu problème du Pardon.
¨Pour moi, disais-je alors, on doit certes pardonner quand on peut mais on n’est pas tenu d’oublier. Quand on peut… Et
qui suis-je pour m’arroger le droit de pardonner ?
"Qui peut remettre les péchés sinon
Dieu seul ?" [Marc.
II.7]
Bref, quand le pardon est trop
compliqué, j’envoie le dossier se traiter à l’échelon hiérarchique supérieur.
Je ne suis pas le Christ que je sache ! Qu’Il se débrouille et Dieu reconnaîtra les siens…
Pour manier la langue de bois avec un tel brio, il est à se demander s'il faut passer par l'ENA pour devenir Cardinal.
RépondreSupprimerCes évènements ont généré le meilleur, mais bien trop souvent le pire; et pour ce qui est du Pardon, je me rappelle les paroles de J.Chirac:"Je ne suis pas rancunier, mais j'ai de la mémoire".
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerElle est bonne celle-là ! Et bien représentative des a priori de mes contemporains !
SupprimerQui aime bien châtie bien !
Où est la « haine » là-dedans ? Dans la moindre remarque critique faite à ceux qui n’osent pas dire non ; oui je sais…
Bonjour chez vous.
Manifestement un inconditionnel du "vivre-ensemble" qui adore notre époque et qui recherche désespérément tout ce qui lui permettrait de l'aimer encore plus ; mais ça vient : plus de morts offerts à Allah aujourd'hui, et bien moins que demain ...
SupprimerJe crois que le père Hamel a été dé-ca-pi-té. En ces temps de lâche minimisation de l'horreur et de câlins aux assassins par le pouvoir en place, c'est à préciser.
RépondreSupprimerEt encore plus quand les zélés du pouvoir décident d'anonymiser les assassins. Il est à noter qu'ils ont pratiqué la consigne à partir de la décapitation du père Hamel en restant sur le nom bien français (quoi de plus français qu'un petit Jean ?) d'UN des tueurs, qui est en fait le nom du mari de sa mère, forcément devenu musulman sinon il n'aurait pas pu l'épouser.
Je parle de l'extérieur, mais j'ai l'impression que certains catholiques sont si déboussolés par les événements d'abord, mais aussi par les discours officiels autour d'eux, qu'ils ne savent plus trop quel discours produire ?
ha non, on a su le nom de l'autre
Supprimerkermit ,comme la geurnouille du bébête schow!
putain, les mecs ont des blazes à dormir sous les ponts !
pois chiches pour les uns, kermit pour les autres!
pas un cognomen de par ici , ça.....quoique , d'ici moins de pas longtemps, ça risque de devenir la norme
j'aurais des trucs à dire sur les patronymes de ce coté et de l'autre de la méditérannée ,mais ça risque d'être long et de faire couiner , donc ( sur invitation expresse)
je causais de leurs noms, mais bon, y a leurs trognes aussi
Comment expliquer cette manie de vouloir à toute force pardonner à celui qui n'a pas demandé à l'être, et bien au contraire ?
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