Foin de commentaires, déplorations,
ricanements et bavasseries superflues sur les sujets du moment, sinon sur Le sujet du moment : burkini par
ci, burkini par là. Valls soutient l’interdiction
par les maires (pas
par le gou’ewnement, hein…) mais
"appelle au discernement" ; Valls versus Najat-la-divine… Et, pour
couronner le tout, l’autre guignol pédalophile qui appelle à ne céder "ni à la provocation ni à la stigmatisation" !
Ça veut dire quoi cet enfilage de deux mots valises ? Ne pas céder, que je
sache, c’est réagir, c’est refuser ! Et là, hein, refuser c’est forcément,
"quelque part", stigmatiser
le provocateur ! Alors quoi ? Après que tout son gouvernement et tout
le landerneau agréé pour causer dans le poste se soient crêpés le chignon,
contredit et ridiculisé, l’autre connard descend de son nuage pour dire cette
phrase dont le ni-ni ne laisse comme
seule porte de sortie "citoyenne" que : "regardez ailleurs
et laissez pisser"…
Mais je m’égare… Foin de commentaires-de-l’actualité-qui-compte,
disais-je.
Je voulais vous causer d’un drame survenue mercredi soir à Pantin.
On se distrait comme on peut…
Un homme est mort accidentellement,
chose qui arrive hélas trop souvent du fait de la sinistre faute à pas de chance (d’aucun diraient de bol…), laquelle ne devrait plus exister
depuis la constitutionnalisation du principe de précaution et la recherche
systématiques de responsabilité pénale en cas d’orage.
Oui, la faute à pas de chance !
Notre homme, qui n’a pas survécu en dépit des soins diligents du SAMU,
voyageait fort civilement dans une rame de la ligne 5 du métropolitain
parisien. Il était plus de 23h ; encore un peu tôt pour les retours de
bamboches, mais heure de retour au logis avec fatigue et sentiment d’insécurité
pour tant de modestes employées du commerce…
Dans cet environnement favorable à bien
des égards, qu’il s’agisse de l’heure tardive comme de la certitude rassurante
de se trouver à ce moment-là sous la juridiction du tribunal de Bobigny, notre
homme jugea le moment propice pour tenter d’accroître ses revenus défiscalisés
en procédant sur le champ à une opération aussi hautement spéculative qu’a
priori sans risque.
C’est donc à l’arrêt
dans une station de la bonne ville de Pantin, au moment de la fermeture des
portes, que notre homme arracha le sac d’une femme voyageant près de lui et
sauta sur le quai.
Faute à pas de chance
bol, la gonzesse était vivace. Elle réussit à sortir aussi de la rame et se
mit à courser le malandrin en criant "au voleur !", chose qu’on
n’entend d’ordinaire plus guère, tant les victimes de ce genre de larcin sont
dorénavant conscientes du principe de précaution…
Paniqué par la réaction
de la dame, l’escalier de sortie étant peut-être loin, voire, qui sait, encombré
par quelques gros bras d’allure peu disposée au discernement padamalgamien, c’est
confiant dans ses aptitudes de gymnastique que notre homme choisit de traverser
les voies derrière la rame qui venait de repartir.
Las ! Une autre
arrivait dans l’autre sens et la rencontre lui fut fatale !
Pourquoi vous raconter cette navrante anecdote ? D’autant que l’identité
du voleur de la malheureuse victime nous est toujours inconnue ?
Bêtement parce que, allez savoir pourquoi, le de cujus a choisi de réaliser son forfait se jeter sous un
train à la station Raymond-Queneau ! Du coup, j’ai
repensé à Zazie dans le métro… Sans
doute était-il arrivé à notre homme d’aller traîner comme Zazie aux puces de
Saint-Ouen et dans bien d’autres lieux en quête d’opportunités. Mais, faute à pas de chance pour lui, le métro n’était
pas en grève mercredi !
- Oui, il arrive que le
métro ne soit pas en grève comme durant le séjour de Zazie à Paris. Je
m’interroge donc sur la part de responsabilité pénale des syndicats de la RATP
dans la mort de ce pauvre homme…
- Je m’interroge aussi
sur l’évidente responsabilité pénale de la dame qui s’est autorisée à
poursuivre cet homme de sa vindicte en lui faisant courir des risques
inconsidérés pour un simple vol de sac à main…
- Quant à la
responsabilité de la RATP proprement dite, celle-ci est-elle minorée ou majorée
selon que la rame meurtrière venait de République
ou de Pablo-Picasso ?
C’est fou ce qu’on peut
écrire comme connerie quand il n’y a rien à dire et que le rosé est bon…
ha , la station Raymond-Queneau, c'est la cerise sur le gâteau
RépondreSupprimerpour ce qui est de la responsabilité pénale de la dame, il faut simplement que l'on sache à quelle classez zoziale elle appartient
blanche , donc dominante , au falot !( est il besoin de le préciser?)
noire ou grise donc "racialisée" ( hé oui, j'écoute- encore un grand mot , je laisse traîner mon oreille- vronze kul , c'était hier soir et on ne causait pas de races mais de "classes racialisées" pour désigner les , enfin les , bref les victimes du ouacisme institutionnel de l'état vronzais ( lorsque j'entend "état vronzais" je repense à la kollaboration et au régime rad-soc de vichy ....), bref "racialisée" , on peut discuter avec le juge du bobinard , non de Bobigny ...( ça aussi, la discutte avec le juge , un truc pas d'ici , mais pas Hallemand non plus, plutôt amerlot)
Rassurez-vous, cher Monsieur, votre poulet n'est pas si con: il reflète une bien réelle et amère actualité.
RépondreSupprimerOui, vraiment pas de bol ... et le sac, on ne nous dit pas dans quel état il a été retrouvé. Et il revient à la harpie qui n'a pas accepté de se faire prendre ou à la veuve de la pauvre victime qui en a tout de même été le dernier propriétaire ? Ce qui ne serait que justice, à la mode socialo-taubiresque.
RépondreSupprimerA la veuve du de cujus ? Oui, certainement. Enfin la veuve… P’être bien à sa gagneuse (non, en fait dans ce cas l’aurait pas eu besoin de chourrer des sacs et puis c’est pas le genre éthnique…) ; Euh, p’être à la p’tite sœur du grand frère ? Oui, à sa veuve, mais laquelle ? Les ensachées se ressemblent et, coup de bol, elles portent déjà le deuil… De toute façon, ce n’est pas ses dwouats de veuve qui lui feront perdre ses allocs de parent isolé ; on ne va pas odieusement mégoter devant son drame personnel, n’est-ce pas ? D’ailleurs pour le sac, hein, "en fait de meuble possession vaut titre"…
Supprimertiens , c'est pas con , ça?
Supprimeren fait de meuble,possession vaut titre...
je dirais ça la prochaine fois qu'un inquisiteur fiscal viendra chez moi
Concernant la victime, souhaitons tout de même que pour honorer sa mémoire de martyr de la kleptophobie, du racisme, de la xénophobie, peut-être même - je n'ose y penser - de l'islamophobie, elle reçoive la médaille ad hoc et la régularisation de son dossier de réfugié et/ou sa naturalisation à titre posthume.
RépondreSupprimeret un plaque commémorative !
Supprimerdévoilée ( ho! slamophobe que je suis ! je veux dévoiler une plaque ! dévoiler quelque chose du genre à ne pas dévoiler ! kouffar de merde que je suis !), dévoilée donc par l'entullé de frais , commémorator en pirsonne , pirsonnellement en pirsonne !