Voilà, c’est fait. Le Péèsse a dit : "- Et s’il n’en
reste qu’un, je serai celui-là ! " Et il le sera…
Tous ses petits camarades européens ont
fini, plus ou moins mais plutôt plus que moins, par céder aux sirènes, non pas du
réel qui-est-têtu, mais de cette sociétale-ploutocratie commune à Jacques
Attali et Pierre Bergé. Mais pas le PS et on peut presque dire que c’est tout à
son honneur…
Comme l’arapède à son rocher, droit dans
ses bottes, le socialisme fwançais ne saurait renoncer à l’espérance en cette
parousie aux remugles néostaliniens qui lui sert encore de fonds de commerce.
Le PS reste le PS et l’histoire suit son cours…
Valls a commis exactement la même erreur
que Juppé. Ce dernier n’avait pas compris que l’électorat de sa primaire était de droite ; de droite, point. Ni que le centriste-mou-du-genou
de base n’était pas du genre à se déplacer en masse, surtout persuadé par les
médias que c’était plié d’avance. Tout au plus, les quelques centaines de
milliers de de gauche venus voter lui ont permis de passer devant Sarko et d’éviter
la gifle que vient de prendre Montebourg.
Pareillement, Valls a oublié que seul
les de gauche-gauche viendraient
voter (parce
que, hein, fallait vraiment le vouloir !) Bref, comme Juppé d’ailleurs, Valls aurait dû suivre
l’exemple de Mélenchon et Macron au lieu de confier son destin aux cohortes
clairsemées de profs syndiqués SNES, de retraités d’Education Sans Frontières,
de travailleurs sociaux, de militants subventionnaires, de chics filles du
Restau du cœur, de syndicalistes professionnels en crédit d’heures et autres
Mme Michu se souvenant avoir voté Jospin…
Mais revenons à la Belle Alliance. Hier
matin encore, les experts soliloquaient autour de la grave question : Qui
de Valls ou Montebourg sera devant l’autre au deuxième tour ? Je n’ai pas
allumé la télé pour voir leurs tronches et je m’en passe très bien. Au demeurant,
j’éprouve une irrépressible schadenfreude
en pensant à Manu-la-mâchoire des gardes à vue de 2013 et, surtout, à l’Arnaud
des marinières et des cafetières SEB…
Au demeurant, le Péèsse continue à développer sa capacité de nuisance (et le pire c’est qu’il
ne fait même pas exprès) :
- Certes, on peut toujours rêver à un
"sursaut d’abstentionnistes" venant sauver la mise à Valls dimanche
prochain. My ass ! On part donc
sur la présence de Benoît au premier tour présidentiel. Comme on préfère
toujours le Bon Dieu à ses saints, le Hamon avec sa tronche de séminariste
défroqué aux oreilles décollées ne fera pas le poids face à la faconde
populacière mâtinée de grande culture de notre Merluche national. Mais on s’en
fout car Hamon ne pourra pas se retirer en cours de campagne en faveur de
Jean-Luc ; il signerait ainsi l’arrêt de mort du PS dont il faudrait alors
débrancher l’assistance respiratoire. Dans ces conditions, handicapé par la
présence de Hamon, Mélenchon paraît d’ores et déjà définitivement scotché à la
3° ou 4° place derrière Le Pen, Fillon… et Macron.
- Aussi, grâce à ce résultat que renvoie
Valls à ses études, tel Napoléon de retour de l’île d’Elbe Bercy, Emmanuel
Macron volera de clocher en clocher média en MEDEF jusqu’aux tours de Notre-Dame
la Défense !
Et on n’est pas dans la merde…
- Certes, comme beaucoup d’entre nous,
je prédisais ici que le phénomène Macron doit logiquement se dégonfler comme une baudruche au fur et à mesure de
l’avancement de la campagne. Car il lui faudra bien finir par dévoiler quelque
chose qui ressemble à un contenu d’un programme dont le vide reste encore
astucieusement masqué par des harangues creuses et des phrases qui ne
signifient rien. Euh… Logiquement…
- Mais, qu’il s’agisse du public, du
subventionné ou du privé, des télés comme de la presse écrite, quand je vois
qu’au fil des semaines qui passent, le rouleau compresseur et l’artillerie
lourde des médias continuent inexorablement à faire la promotion de cet
hologramme circonstanciel plein de vent, je commence à m’inquiéter grave.
- Macron vient en plus de sortir grand
vainqueur du scrutin de la Belle Alliance. Et Fillon en sort le grand perdant
en perdant le supplétif contraint qu’aurait été pour lui Valls…
- Plus encore qu’hier matin, Fillon est
scotché. Il lui faut choisir entre deux options : Rester droit dans ses
bottes ou s’amollir ; aussi perdantes l’une que l’autre…
- De toutes les façons, qui que soit le second
finaliste de la présidentielles, Fillon, Macron ou Hamon, leur seule garantie
de victoire s’appelle Marine Le Pen…
Prions…
Les six candidats à la
primaire de Davos :
Benoît Hamon ! Benoît Hamon ! Allo quoi, on dirait en 2012... Je me demande combien de français ont découvert son nom hier... Ce qui est rigolo avec lui, c'est qu'on a l'impression qu'on a fait un collage avec sa tête : la moitié du bas est celle de Macron, celle du haut, de Valls, et le bout du milieu vient de Hollande.
RépondreSupprimerEn tout cas, Macron m’apparaît comme une sorte de réaction du système, une réaction du système immunitaire qui s'adapte... Le type vide, mais qui fait "genre", le type qui bénéficie de la bienveillance de tous, etc... La réaction de la matrice ou de skynet...
Antiloque