(Terra-Nova n’est pas Scipion, Hollande n’est pas Caton, et pourtant…)
C’est la période des vœux. Et aussi des "bilans" ; des "inventaires"…
S’agissant de ceux-ci, on entend souvent des remarques du genre : - Bon,
ce n’est qu’un constat, tournons-nous vers l’avenir… Sous-entendu, on n’en
parle plus, passons vite-fait à autre chose, hein ? Mais le constat de l’état des lieux le 31
décembre n’est pas qu’une image statique ; l’état de l’actif et du passif
est l’état en cours du premier janvier au matin avec sa dynamique et son
inertie. Les responsabilité (et les responsables qui ne sont pas coupables…) sont toujours là. Et les temps qui viennent ne
sont pas sereins…
En guise de synthèse de "l’état des lieux" à l'aube de 2017, je me contenterai
de reproduire intégralement ci-après l’article publié ce matin par François Billot de Lochner,
président de la Fondation de Service politique
qui édite la revue "Liberté politique"
et président de France Audace :
____
Chacun connaît la célèbre
apostrophe attribuée à Caton, lors de la Troisième guerre punique : Cartago
delenda est, Carthage doit être détruite. Scipion exécuta scrupuleusement
l’ordre donné : il prit Carthage, rasa intégralement la ville et la fit
recouvrir de sel. L’admirable Carthage était définitivement morte.
Si les vœux de celui qui présida par effraction aux
destinées de notre pays avaient été sincères, ils auraient dû commencer par
cette injonction de Caton, francisée pour l’occasion : « La France doit
être détruite ».
En effet, en quelques années, le premier personnage de
l’État a supervisé une œuvre de déconstruction de notre pays d’une rare
intensité : son bilan est donc un vrai bilan de destruction de la France,
sur à peu près tous les sujets. Des personnalités de gauche ont même émis des
propositions que n’aurait pas désavouées Caton : raser Montmartre et le
Château de Versailles…avant de raser la France tout entière, et la couvrir de
sel ? La déconstruction est généralisée :
- La vie politique a été transformée en un sinistre
théâtre de marionnettes, qui ne fait rire personne, et offre un spectacle
insupportable de nullité et de suffisance.
- Nos
dirigeants se lovent avec délice et lâcheté dans une Europe autoritaire et
technocratique, qui écrase chaque jour davantage toute velléité de notre pays
de mener une politique souveraine, au service du bien commun.
- Notre
économie part à vau-l’eau : croissance nulle, dette publique gigantesque,
chômage effrayant, commerce extérieur lourdement déficitaire.
- La fracture sociale grandit de mois en mois :
multiplication de communautés antagonistes sous l’effet d’une immigration
incontrôlée, islamisation accélérée, insécurité galopante, paupérisation des
classes moyennes, effondrement de la natalité des Français de souche,
accélération de la natalité des populations immigrées.
- La déconstruction morale prend des proportions
inouïes : le bien et le mal sont rangés parmi les accessoires inutiles du
passé ; la défense de la vie relève du fascisme ; le mariage pour
tous libère tous les fantasmes ; la pornographie est une chance pour la
France.
- La culture française s’écroule chaque année
davantage, sous les coups de boutoir d’une « éducation nationale » en
faillite et de l’omniprésence totalitaire d’un système médiatique totalement
déculturé.
Cette liste, hélas, n’est pas exhaustive…Seule la
classe dominante mondialisée tire son épingle du jeu, affichant désormais
ouvertement son appartenance au club très restreint des « citoyens du
monde », matériellement à l’abri de tous besoins, dénué de tout sens
moral, et affichant son mépris le plus absolu pour le peuple des sans-grades.
Tout au long de ce tragique quinquennat, les pouvoirs exécutifs,
législatifs et judiciaires se seront acharnés à détruire en profondeur, et le
plus rapidement possible, tout ce qui fonde la vie d’une nation, en application
d’un mot d’ordre simple : la France doit être détruite, afin
qu’émerge enfin une zone multiculturelle composée d’individus anonymes sans
attache aucune. La France transformée en territoire mondialisé ouvert aux
quatre vents.
Les élections approchent. Les nouveaux pouvoirs
auront-ils enfin le courage de mettre un terme à l’œuvre de destruction
menée tambour battant, et à se consacrer avec une détermination sans
faille à la reconstruction de notre pays ? Telle est la question. L’on peut
raisonnablement émettre doutes et craintes sur la réponse. Si celle-ci n’est
pas à la hauteur des enjeux, nous mettrons résolument le cap sur 2022, à
condition que ce ne soit pas trop tard…
François Billot de Lochner,
"Notre économie part à vau-l’eau : croissance nulle, dette publique gigantesque, chômage effrayant, commerce extérieur lourdement déficitaire" ne pouvait-on en dire autant après 5 ans de Sarko-rêgne?
RépondreSupprimerVous évoquez un seul des alinéa (sur6) Sur celui-là - notamment - on ne peut pas vous donner tort Un 2° mandat du même personnage aurait-il aggravé autant que ce que nous venons de vivre depuis 5 ans ? Peut-être (n'oublions pas la crise de 2008 mais bon...)
SupprimerVous ne parlez pas des cinq autres thèmes relevés où la catastrophe Hollande a été abyssale...
Mais pourquoi ce besoin de destruction ?
RépondreSupprimer"L'éternel présent sans souci d'avenir" ^^
Supprimeret... le "rêve métissé dans l'éternel futur" ^^ (je radote...)
«porcification du pays»...dit par un aumooaumônier,je ne sais plus le nom,j'avais trouvé son billet sur voxnr.com,terrible constat.
RépondreSupprimerUnLorrain.
Qu'est-ce que vous avez contre le cochon ?
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