Je n’ai pas pris la peine de regarder le premier "débat"
de la so gennant Belle Alliance
populaire. Enfin… A vrai dire, ma curiosité malsaine m’a poussé à allumer le poste sur TF1 tout en allant
vaquer à mes occupations dans une autre pièce. Et je passais de temps en temps la
tête par la porte pour des séquences d’une durée variable, excédant rarement 59
secondes avec toutefois quelques moments de grâce ayant duré jusqu’à 1 mn 45’’…
Que retenir de ces fugaces moments sacrifiés à la
fonction d’auditeur citoyen ?
- Sans doute la remarquable capacité des candidats à
ne pas répondre aux questions posées.
- Peut-être la grande urbanité des interrogateurs qui
s’abstenaient alors de les relancer.
- Sûrement le fait qu’on n’est pas plus avancé quant
au choix des deux guignols susceptibles de revenir le 29 janvier en 2° semaine…
- Plus sûrement encore, croyez-moi, s’agissant des
téléspectateurs qui feront l’effort de regarder le prochain "débat" (oui, il y en aura), je suis persuadé que la plupart s’installeront
confortablement devant leur télé avec leur sac de pop-corn pour bavarder entre
eux comme pendant les pubs entrelardant le film. Et cela en attendant
impatiemment qu’on passe la parole à Jean-Luc Bennahmias…
Mais cépatout !
Le temps fort de la soirée ne semble avoir été relevé par aucun autre
commentateur que par votre serviteur ! Ce moment sublime, nous le devons au
seul vrai Prophète de la boutique présent sur le plateau, Vincent Peillon donc…
Dans ce qui semble avoir été sa péroraison finale, ce
cher Vincent nous a martelé que le PS n’allait pas mourir tant le socialisme est
éternel et donc le PS aussi. A l’appui de son raisonnement, pour convaincre les
auditeurs de voter socialiste en général et pour lui en particulier, il leur a
asséné le culte des anciens : Blum et Mitterrand évidemment mais pas
seulement. Il en a appelé aux mânes de :
"Léon Blum,
Daniel Meyer et François Mitterrand" !
Pour convaincre un corps électoral dont seuls les plus
de soixante ans sont nés avant la V° République (et les plus cacochymes encore au sein sous le Front
Popu), il fallait à l’évidence ressusciter
Daniel Meyer !
Rappelons que Daniel (qui n’est pas au Panthéon) a adhéré à la SFIO en 1927 puis fut Résistant. Secrétaire
général de la SFIO viré du poste par Guy Mollet en 1946, il fut un de ces
incontournables de la si regrettée IV° République. Inoxydable ministre dans 7
des 8 (!) gouvernements qui se sont succédés de décembre 1946 à octobre 1949 Il
fut toujours ministre du Travail et de la Sécu, sauf une fois : Dans le
gouvernement Ramadier qui n’a duré que 2 mois et 2 jours à l’automne 1947. Il y
était ministre des Affaires sociales et, en plus, des Anciens
Combattants ; portefeuille où son prédécesseur comme son successeur était…
François Mitterrand ! Ensuite en bisbille avec le Parti, il cofonde le PSU
puis préside La Ligue des Droits de l’Homme. Mitterrand le recyclera en le
nommant au Conseil Constitutionnel qu’il présidera après Badinter… Décédé il y
a tout juste dix ans, il a fait "don de son corps à la science".
Eh bien Peillon l’a ressuscité ! Ultime prophète
du culte socialiste, son Messie s’étant fait chair en sa personne (1),
Vincent Peillon a fait mieux que l’Autre là, l’obscure agitateur palestinien (restons laïques) qui avait ressuscité Lazare : Il a ressuscité
Daniel Meyer !
N’est-ce pas là la preuve
ontologique de la transcendante immanence (euh…) du socialisme
qui est, qui était et sera jusqu’à la nuit des temps ?
Euh… Je crois que je m’égare… Bon,
je sors.
Et si l'on parlait de (daniel) Meyer Habib? On rigolerait bien!
RépondreSupprimerpas un mot sur Jabba le Hutt !
Supprimerson aspect révulse , sa parole terrifie , ses façons glacent le commun des mortels !
c'est Méduse et Golum fusionnés dans la même identité ( ho , le mot maudit !)
pour en revenir au premier débat de la belle alliance ( qui est , dixit machin et truc , le nom germanique de la victoire coalisée de Waterloo , inspirée du café éponyme d'où Blücher coordonna les aktions ) , je trouve que le maître des lieux a un courage à toute épreuve , courage d'avoir regardé ces saltimbanques , même par raccroc
je dit surtout ça parce que je n'ai pas de télé ( je préfère me laisser intoxiquer par des trucs que je choisi en connaissance de cause )
mais ce matin, ou hier soir , je sais plus , j'ai entendu un journaleux de vronze-kul décrire l'émission entière comme une pièce de Labiche sur le thème "succession du proviseur" avec deux caïds forts en thème , Montebourge et l'agrégé Peillon ( comme si ma femme rappelait chaque fois qu'elle ouvre la bouche qu'elle est agrégée ....bon, y a souvent des fois où ça la démange ) , le déconneur Benamias , le lèche cul Hamon, le cancre de Rugy ( ou l'inverse)
les autres n'étaient pas mieux lotis
on retrouvera ça avec profit sur le site de vronze-kul
ou sans profit , d'ailleurs
ces crétins ont finit par me lasser
je n'ai même plus de griefs contre eux , qu'ils partent , ils ne sont même plus cap' d'assurer le spectacle , seule justification de leur existence merdiatique....
comme disait Chirac "putain sept ans...."
là , ça n'a été que cinq , mais il m'a semblé cinq siècles
Je dis peut-être une bêtise, mais lorsque vous évoquez Jabba le Hutt, je pense immédiatement à Georges Soros; si je me trompe, éclairez-moi!
Supprimer@ Lepoilux : Oui, Jabba le Hutt en Soros, c’est un peu tiré par les cheveux mais assez bien vu : Gangster, araignée maffieuse sans foi ni loi, un trafic à chaque doigt, un doigt sur chaque planète, monstre mou qui avale tout… En Peillon, en revanche… Jabba n’est pas vraiment le type d’illuminé hystérique… Faut être Kobus pour faire le rapprochement dans ses divagations…
SupprimerVotre référence à Meyer Habib est sur divers points plus pertinente mais surtout par rapprochement des noms… Parce que illuminé le Daniel Habib, hein… C’est juste un laborieux lobbyiste de l’Etat d’Israël détaché au Parlement fwançais…
non non , c'est Meyer Habib qui me fait penser à Jabba le Hutt
Supprimerceci dit, vous m'honorez en prétendant que je divague
mes divagations sont plus productives que mes périodes sobres