Ça nous vient d’Australie.
Oui d’Australie, je précise ; de cette espèce d’île au format XXXL où c’est
qu’on croise encore des kangourous pas seulement dans les cirques avec des
gants de boxe. Où, il n’y a pas encore si longtemps, on pouvait aussi croiser
des mecs en costard-cravate version bermuda. Oui l’Australie, ce truc là-bas de
l’autre côté de la boule que les mecs semblent avoir perdu à force de marcher
la tête en bas ; ceci expliquant peut-être cela…
De quoi je cause, là ? Figurez-vous
qu’un rapport officiel du gouvernement australien a établi le constat navrant
que les salaires féminins sont en moyenne chez eux inférieurs de 17,7 % aux
salaires masculins. Dont acte.
Et vous savez quoi ? Un
nouveau restaurant vient d’ouvrir à Melbourne en juin dernier. Chose banale me
direz-vous mais c’est quand même un évènement. Non pas parce qu’il s’appelle le
"Handsome Her", ce qui laisse tout espérer et montre au moins
qu’il ne se mouche pas du pied. Ah oui, je vous précise aussi tout de suite qu’il
s’agit d’un restaurant végétarien, car
ça pourrait un peu vous rassurer à la lecture de la suite.
Le "Handsome
Her" a donc ouvert ses portes et tout le monde en parle. Pourquoi ?
- Parce que, pour protester contre l’écart salarial
hommes-femmes, les deux gérantes de la gargote majorent systématiquement de 18%
la note pour la clientèle masculine…
Racontant la chose à midi à mon voisin de table et néanmoins
fiston, je lui ai demandé ce qu’à son avis cela avait déclenché. Bon commercial
et beaucoup plus "handsome" que la moyenne des porte-couilles, le
fiston m’a alors répondu aussi sec : "- Ben les types font payer les
femmes !" Il n’avait rien compris !
Bien évidemment cette novation a fait le buzz sur les
réseaux sociaux et la fréquentation explose. L’établissement ne désemplit pas
de consommateurs porte-couilles venant parfois exprès de l’autre bout de la
ville pour avoir le privilège de payer "the man tax" en bouffant
trois légumes 20% plus cher que le tarif, sans compter le pourboire majoré et
en disant merci en plus…
J’imagine ça chez nous, dans notre "Etat de droit"™.
Songez à la contrariété imposée aux
juges et autorités morales si un grincheux non encore dévirilisé avait l’outrecuidance
d’invoquer le principe constitutionnel de non-discrimination™ du fait du sexe, la
loi sur le refus de vente, etc. On rigolerait cinq minutes mais ce ne serait que
broutille sans importance puisque, au final, on ne saurait confondre discrimination et compensation légitime…
En revanche, ce qui n’est pas broutille, c’est cette illustration
– une de plus – de la connerie cosmique de toutes ces larves boboïsées et
encore humanoïdes, grouillant comme colonie d’asticots à la porte du "Handsome
Her" en frétillant de transes de repentance et de négation de soi à l’idée
d’atteindre leur orgasme masochiste en avalant un bout de steak 100% soja sur
canapé de laitue avec un verre de jus de concombre. Et, en plus, en n'étant pas bien assis en face de sa belle ! :
The Handsome Her...
là ,vous y allez fort!
RépondreSupprimerbien sûr que le mâle australien ( comme les slips du même métal) est assis en face de sa belle!
avez vous seulement regardé la fresque?
elle est pas belle?
bin oui , elle est belle....
sinon, c'est désopilant , et à plus d'un titre
imaginons un instant que ces dames tenancières (comme il y a des dames bordelières ) fatiguées de voir les femmes, cornaquées par leurs mâles , douiller les consos , imaginons un instant qu'elles décrêtent "repas gratos pour les femmes accompagnées"
elles bouffent la grenouille
ou alors "repas gratos pour femmes accompagnées de mâles" pareil , ça se pressera en couple
ou encore "on ne sert que les hommes et les femmes seules" , là , y aura atteinte constitutionnelle au principe de non discriminance, frais d'avocats , procès toulmerdier, on bouffe la grenouille
non,non, avec quelques couples drôlatiques ,ça pourrait donner un maximum , j'attend avec impatience que ça vienne en afrance
Tant que "les larves boboisantes" tournent le dos au comptoir, elles ne risquent pas de voir les yeux humides de compassion certifiée conforme du caissier dans cette mise en scène pour ne pas avoir l'air de savoir qui encaisse, tant l'argent est secondaire dans ces conditions... Quel dommage, ça ferait un bel échange...Genre hommage à Hooper version street art, pour la bonne conscience avec très "modeste" caution artistique en bonus.
RépondreSupprimerBon, j'irai plutôt voir chez Hooters (un coup de Google si vous ne connaissez pas), tant qu'à faire de choisir.
RépondreSupprimerLe contenu de l'assiette est nul et ce qui est consommable n'est pas à la carte.
SupprimerJustement, ce qui n'est pas à la carte est là pour vous faite oublier ce qui y est...
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