"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 9 décembre 2010

Vaine reptation de larve obséquieuse…

C’est vrai que ça tourne déjà en boucle et que d’autres m’ont doublé pendant que (là : x ) j’avais laissé refroidir le clavier pour aller faire les courses du pauvre veuf solitaire. Mais bon…

Moi, j’ai vu tout de suite une image. Peut-être déjà vue dans un de ces films en noir et blanc des grandes heures du résistantialisme épurationniste. Je vois très bien la scène dans un salon minable de sous-préfecture :
Debout, sanglé dans son uniforme impeccable, beau comme un fils de Wotan ou un éphèbe d’Arno Breker, un jeune SS-Obersturmführer tire discrètement sur son élégant fume-cigarette tout en jetant distraitement un regard de mépris amusé au tas informe qui gigote devant sa botte. Pourtant, lui, Günther, il ne se souvenait pas avoir demandé quoi que ce soit à ce tas, ni de l’avoir convoqué, ni même de savoir que "ça" existait (encore qu’il s’en doutait un peu…)
"Ça", c’était un tas de viande animé qui avait mis son costard du dimanche pour venir le voir ; le costard qu’il gardait propre pour aller à la tenue de la Loge pendant que sa bourgeoise allait à confesse. Un tas qui ne perdait rien de sa superbe dans la rue, se rengorgeant de sa supériorité de notable de canton nourri aux mêmes mamelles que Mr Homais. Mais dans ce petit salon, le tas tremblait de toutes ses babines et boudins de graisse ; il avait besoin d’un bon d’essence pour son petit commerce, ou d’un laisser passer pour rejoindre les pensionnaires de Mme Anaïs après le couvre-feu… Pour ça, il était prêt à vendre père et mère (au propre) et son fion (pas seulement au figuré) …

Image désuète et ressassée ? Ouais… On a la même image remastérisée en couleur.

On a un Christian Le Bras, figurez-vous (pardon pour ses nombreux homonymes que je sens un peu gênés) Ce quelconque tas contemporain à la gueule hyperlambda, ça le gratte de devenir un notable de sous-préfecture (non, non, c’est pas pour ça, vous n’y pensez pas ! c’est pour l’Europe durable, gnagna, etc.) Il doit forcément zieuter sur les prochaines cantonales, horizon indépassable du Rastignac andropausé de canton…
Faut se faire connaître… et montrer patte blanche aux troupes d’occupation… (x)

Ouais… Le site mahométan Al-kanz qui se veut respectable et propre sur lui a la politesse condescendante de ne pas ricaner ouvertement en crachant son mépris et se contente d’écrire :

"Après les ‘salamalikoum’ du maire communiste de Grigny à l’occasion des deux Aïd, voici les vœux de Christian Le Bras, coordinateur du groupe Europe-Ecologie/les Verts pour la commune de Grigny. Cette affiche a été prise ce matin près du centre-ville de cette ville de l’Essonne. Nous sommes aujourd’hui le 1er muharram 1432 de l’Hégire, muharram étant le premier mois de l’année.
Rappelons qu’il n’est pas d’usage, en islam, de souhaiter la bonne année qui ne revêt aucun caractère particulier, ni festif ni autre
."

La gifle n’en marbre que plus les bajoues du vieux con.

Oumma, Afrique boréenne ou Reich pour mille ans, images parfaitement symétriques…

mercredi 8 décembre 2010

Aujourd’hui, Fête de l’Illuminée Confusion

Solennité majeure, fête de 1° classe - couleur liturgique : or (en barre)

A Lyon, ce soir, ostension du Saint Sacrement


Merci qui ?

Merci Mgr Gérard Collomb, primat des Gaules,
Merci Mère Najat Belkacem, chaisière du sanctuaire.

Sainte Electricité et Sainte Numérique,
Vierges et martyres consacrées à Saint Festivus,
Saint Business, Saint Kilowatt et Saint Déficit,
Vous tous, Saints et Saintes de notre mère Laïcité,
Merci…

NB : Comme acte de contrition, vous lirez le billet moisi de ce jour de Don Formaggio (futur docteur de l’Eglise)et aussi ceci.

mardi 7 décembre 2010

Le choc du jour…

Du jour seulement, ne nous avançons pas…


Ce matin, en buvant mais pas encore déplissé ni vraiment réveillé, un malencontreux zapping radiophonique m’a occasionné un choc hilarophylactique grave ; d’où la moitié du bol de café sur la table et l’autre dans mes fosses nasales...

Si vous ne le saviez pas, je vous l’apprends. Pendant que vous vaquez bestialement à vos occupations récurrentes, inconséquents que vous êtes, sachez qu’a lieu en France

…le colloque de la "psychiatrie citoyenne"

Ce sera tout pour aujourd’hui…

lundi 6 décembre 2010

L’Afrique, notre avenir…

Etre Africain, voici ma Voie,
Mon Espérance et mon Destin
.

L’actualité n’en finit pas de nous administrer la preuve que l’Afrique reste toujours l’Afrique (ce qui rassure, quelque part, dans ce monde mondialisé qui évolue plein pot et sans repères…)

Pour l’heure, c’est la Côte d’Ivoire qui retient l’attention et meuble les débats audiovisuels pour maintenir le niveau d’emploi des médiatiques incontournables et le volume de jactance rémunérée des voix autorisées.

Voilà un pays longtemps montré en exemple qui avait tout pour être raisonnable. Ayant bénéficié au départ de trente ans de développement économique et de stabilité politique, encore adossé à ce qui en reste (activité et infrastructure), en dépit des aléas de cours des matières premières et des crises mondiales, il s’en sort mieux que ses voisins. Au point d’être un pôle d’immigration pour la région. En outre, il a tout pour plaire à nos chères autorités morales : Institutions plus ou moins calquées sur le modèle occidental, "pluralisme" de la vie politique, "diversité" (pluralité ethnique et 20% d’étrangers – mais qu’importe : vu de chez nous, sont bien tous blacks donc gentils, hein ?)
Bref, tout baigne… Ben non. Pourquoi ? A cause d’un méchant, évidemment : Laurent Gbagbo, un affreux qui conteste les suffrages du peuple. Un monstre à la Bokassa ; le tribunal international n’est pas loin… Heureusement, il y a un gentil qui s’appelle Alassane Ouattara. Celui-là, c’est un sérieux, ancien vice-président du FMI (il est du sérail) Et puis c’est un ancien Premier ministre d’Houphouët-Boigny, l’homme de l’âge d’or local et de la stabilité politique – bon pour les affaires – (stabilité de "consensus national" genre parti unique de fait, mais bon, n’y regardons pas de trop près…) En plus, il est musulman, donc forcément respectable… Bien sûr, la planète entière le soutient.
Au sud (bien garni d’observateurs étrangers) Gbagbo a le plus souvent été assez largement en tête, avec des scores électoraux bien nuancés, comme chez nous ; c’est rassurant pour la maturité politique des citoyens ; c’est charmant...
An nord (contrôlé militairement par les partisans de Ouattara), ce dernier bénéficie partout de scores nord-coréens, jamais moins de 95%… Curieux, non ? Mais le contrôleur ad hoc de l’ONU est formel : "- Ça ne fausse rien". Faut dire que c’est un chinois, un diplomate détaché de Pekin…

Perso, je n’en ai rien à foutre. Mais ça illustre parfaitement que derrière la façade, dès que les choses sérieuses sont en jeu, l’Afrique reste toujours l’Afrique.

Et puis, il y a Haïti ! Car à y regarder d’un peu près, on constate que les petits Etats insulaires et souverains des Caraïbes, qu’ils soient anglophones, hispanophones ou autres, relèvent de la sphère "latino-américaine" (y compris la République Dominicaine) Tous sauf un : Haïti. Aux dires des experts eux-mêmes, Haïti relève à n’en pas douter de la sphère "africaine", le seul dans la région. Et il fait tache…
S’agissant de la situation présente (et passée) de ce pays, j’écoutais récemment à la radio bavasser des gens aussi raisonnables et nuancés que peu suspect de racisme et néo-colonialisme que le réacteur en chef du Point et le directeur de la revue jésuite Etudes. Et j’entendais des propos tels que : "- On ne sait pas très bien où ça va aller mais il faut y aller…", "- Il faudrait une tutelle internationale", "- Il faudrait un pouvoir fort de la communauté internationale pour au moins quarante ans…"

Perso, au-delà de la compassion humanitaire (humanitariste ? chrétienne ?) ça me démange de dire "- Qu’ils se débrouillent !"

Ouais… Au demeurant, toute l’Afrique (et pas seulement les deux entités exemplaires évoquées ci-dessus) bénéficie d’un atout considérable : c’est une grande exportatrice de la plus inestimable des richesses, celle des hommes… et de leurs Valeurs
Ils ont encore de vastes espaces à défricher et coloniser (en compensation des terres arables que leur vole les Chinois), l’Afrique boréenne notamment…

« Il n’existe aucune garantie que les protections qui prévalent dans les sociétés occidentales seront préservées dans celles qui deviennent non-occidentales. Aucune raison historique ne force à croire que des gouvernements basés sur les libertés individuelles survivront à la disparition des peuples occidentaux. L’Afrique post-coloniale est révélatrice. Dans sa plus grande partie, le continent Noir retourne à ses mœurs ancestrales, renforcées par une infusion d’armes occidentales modernes, comme cela a été montré par les carnages somalien et rwandais. Ce qui bouleverse notre très profond sens de la compassion est compréhensible. Mais le sentimentalisme ne devrait pas nous aveugler quant aux implications à long terme que cela aura sur notre propre survie. De même que de donner de la nourriture à des populations incapables de se nourrir ne fait que hâter l’inévitable catastrophe démographique, déverser en Occident des populations du Tiers Monde accélère simplement la transformation de l’Occident en une extension du Tiers Monde. »
L’urbaniste canadienne Jane Jacobs - Retour à l'âge des ténèbres (2005)

samedi 4 décembre 2010

SIDACTION ! TELETHON ! CANCON !!

Quelques trucs comme ça vient…

On avait déjà les lâchers de ballon pour "sauver" une iranienne condamnée à mort. Mercredi dernier, on a eu droit à la Journée du SIDA avec concerts, etc. Je dis la journée "DU Sida" parce qu’on ne sait plus trop si c’est CONTRE le Sida ou une fête récurrente comme la fête des mères ou Halloween. Et quand Act Up s’en mêle, parfois façon Sida Pride, ça tourne au carnaval… Aujourd’hui et demain, c’est le Téléthon ; sur fond de spectacles et "performances" sportives ou festives pour entretenir le suspens : va-t-on battre le record de passages à la caisse ? Et puis, il faut en être ; mon banquier est partenaire du Téléthon, comme il est partenaire de Rolland-Garros…

Toutes ces manifestations compassionnelles, parfaitement légitimes en dépit de leurs dérives, sont tellement médiatisées qu’elles ont malheureusement occulté d’autres actualités brûlantes. Je pense notamment à une manifestation citoyenne essentielle qui, par son ampleur et son efficacité, pèsera lourd pour l’avenir de la planète, de son réchauffement et de ses échanges commerciaux.

Je veux parler du Sommet de Cancon.

Le Sommet de Cancùn (conférence internationale sur le changement climatique sous l'égide de l'ONU) qui se déroule actuellement a en effet été "doublé" (et invalidé) aujourd’hui par le contre-sommet de Cancon dont il ne faut pas négliger l’importance.
A Cancon (Lot-et-Garonne, 1.300 habitants) donc, capitale française de la noisette, les participants au contre-sommet ont afflué nettement moins nombreux que lors de la précédente édition mais d’autant plus décidés à débattre gravement. Avec, notamment, la participation de José Bové et Cécile Duflot, de conseillers scientifiques d'Attac, de représentants du Parti de gauche et de ce qui reste du PCF, le contre-sommet s’est réuni sous la halle de l'ancien marché aux veaux où la soupe chaude et la batterie fanfare faisaient office de chauffage. Après visite des stands des associations et des produits du terroir, divers débats ont eu lieu sous un petit chapiteau et un concert a clôturé les travaux.
Les mêmes thèmes ont été abordés à Cancùn et à Cancon, je peux vous l’assurer. Sous les mêmes angles et avec les mêmes conclusions, ça, c’est moins sûr. C’est même pas sûr du tout. En tout cas, on peut d’ores et déjà se convaincre que les décisions prises à Cancon et les intentions formulées à Cancùn auront toutes autant d’effet que le jet d’urine d’un chiot sur un parcmètre.
Jugé à l’aune de l’efficacité, les deux sommets sont donc d’égale importance. A un poil près cependant : selon mon envoyé spécial, Cancon était nettement plus convivial que Cancùn (quoique moins sécurisé…) Et ça, ça m’inquiète…
Parce que derrière l’ambiance bon-enfant de ce genre de manif écolo-alter-chose, un fois les lampions éteints, il reste les organisateurs : de tristes figures dépourvues des doutes que même un Fouquier Tinville aurait pu avoir. On peut croiser les mêmes à Act-Up…

A ce propos, pour en revenir aux moyens de "lutte" contre le Sida, voici quelques images d’actions combattantes hyper efficaces pour terrasser le VIH :

vendredi 3 décembre 2010

Alors je ne joue pas…

"- On vous a fait beaucoup de mal, dit-elle…
"- Du mal ? A moi ? Il y a si longtemps. Avant ma naissance.
"- Avant ?, je ne comprends pas, Frédéric.
"- Je suis professeur d’histoire. Je sais que les civilisations passent. La mienne, on me la cassée avant que je naisse. On m’a cassé mes jouets avant Noël. Alors je ne joue pas. Je témoigne pour mes jouets cassés. (…) La civilisation de la paternité, qui durait depuis les débuts de l’humanité, est terminée. Je ne voudrais pas vous choquer, Mademoiselle ; tous les enfants qui naissent de nos jours sont des bébés-éprouvettes : l’éprouvette-nation, l’éprouvette-école, l’éprouvette-télévision, l’éprouvette-sécurité sociale. Ce n’est pas nécessairement mal en soi : je suppose que Dieu ne tolèrerait rien qui fût entièrement mauvais, mais c’est là un monde où je n’ai vraiment rien à faire que de témoigner d’un autre."

Vladimir Volkoff – Le professeur d’histoire (1985)

mercredi 1 décembre 2010

Protection des espèces menacées…

Non, je ne me permettrai pas d’évoquer la protection des espèces menacées, domaine réservé de Greenpeace qui s’en soucie (peut-être…)

En revanche, pour apporter ma modeste contribution à la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, soutenir la courageuse campagne de Mme Royal en faveur de la fraternisation sans risques et suggérer à nos concitoyens d’éviter les dépenses superflues, il m’a semblé nécessaire de promouvoir cette pub d’une marque qui contribue bien plus que les découvertes de Pasteur à la survie de l’humanité.