Du jour seulement, ne nous avançons pas…
Ce matin, en buvant mais pas encore déplissé ni vraiment réveillé, un malencontreux zapping radiophonique m’a occasionné un choc hilarophylactique grave ; d’où la moitié du bol de café sur la table et l’autre dans mes fosses nasales...
Si vous ne le saviez pas, je vous l’apprends. Pendant que vous vaquez bestialement à vos occupations récurrentes, inconséquents que vous êtes, sachez qu’a lieu en France
…le colloque de la "psychiatrie citoyenne"
Ce sera tout pour aujourd’hui…
"psychiatrie citoyenne"
RépondreSupprimerYa du monde dans la salle d'attente.
Cindy, faites patienter…
Ce qui devient décourageant, c'est qu'on ne peut même plus se moquer de Modernœud, qui est toujours plus caricatural que les caricature qu'on pourrait faire de lui.
RépondreSupprimerEh bien j'avoue que je ne vous ai pas cru.
RépondreSupprimerJe me suis dit: Il délire. Il est perdu. Il écoute radio-réac sur ondes folles. Il est sourdingot.
J'ai gougueulé. Hélas.
J'ai entendu hier, peut-être sur la même radio, mais j'écoutais distraitement:
"On voit de temps en temps à la télé des zandicapés physiques, et c'est très bien, même si yen a pas beaucoup, mais on en voit qui participent un peu à la représentativité. Par contre, des zandicapés mentaux ou hintellectuels, ou des malades mentaux, ben jamais on n'en voit qui animent quoi que ce soit et c'est pas normal, on fait comme s'ils n'existaient pas et ils ne sont pas représentés du tout."
J'ai eu un p'tit peu peur.
Suzanne, vous êtes ici dans une maison sérieuse où la qualité des produits peut être discutable, mais celle des matières premières scrupuleusement euh… traçabilisée. L’aveu de vos soupçons non fondés mérite toutefois mon indulgence.
RépondreSupprimerCeci-dit, notez bien la phrase en exergue du colloque :
« Il faut rendre la folie à la société et développer le potentiel soignant du peuple. »
Sublime sous la rubrique "Enfoncer les portes ouvertes" ! Que je sache, les deux termes de la proposition sont des réalités acquises…
Plouc: j'approuve, oui. Des flots de mots tournicotés pour ne rien dire du tout, ou pour revenir à quelques questions basiques, les vrais problèmes qu'on ne résoudra pas en trois coups de cuiller à pot puisqu'ils sont irrésolubles (irrésolvables?), et qu'on peut aussi bien exprimer en langage de tous les jours.
RépondreSupprimerExemple: beaucoup de personnes incarcérées ont de gros problèmes psychiatriques. Comment s'en occuper au mieux dans les limites du droit et de la protection de la société?
parlant de psychiatrie citoyenne , pour les citoyens,pour tous, pour vous et moi....
RépondreSupprimerj'ai l'impression qu'on est nombreux à ne pas bien avaler nos petits cachets et que l'effet se dissipe.
ça c'est un truc à se recoucher immédiatement.
RépondreSupprimerSuzanne, le mot que vous cherchez est insoluble.
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas le mot juste car les "problèmes" qu'évoque Suzanne finissent toujours par se résoudre par la logorrhée hors sol bisounoursienne ; ils y sont en outre parfaitement solubles mais laissent un précipité de conneries.
RépondreSupprimerPar ailleurs, "Anonyme" est aisément soluble dans un "pseudo"...
Le commentaire de Suzanne me rappelle qu'il y a eu une tentative de JO pour handicapés mentaux, comme il y en a pour les handicapés physiques.
RépondreSupprimerOn a cessé de les organiser lorsque l'équipe espagnole, médaille d'or en basket, a été disqualifiée pour simulation. Ils faisaient semblant d'être cons.
« La psychiatrie citoyenne : utopie ou réalité ? » C’est le titre entier, une citation suit « il faut rendre la folie à la société et développer le potentiel soignant du peuple », le tout doit se terminer par « la production d’un texte de conclusion générale avec des propositions validées par tous qui sera envoyé au gouvernement »
RépondreSupprimerêtre surpris c'est mal connaître l'organisation de la psychiatrie française qui a été organisée par les communistes après la Libération, au moins autant sinon plus, pour contrôler les éventuels dissidents que leur accession, alors possible, au pouvoir aurait suscité que pour soigner les malades.
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