"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 17 décembre 2010

Indics et supplétifs, collabos et kapos…

Quelques news de la dure vie quotidienne de ces braves gens…

Rappel de diverses dates historiques (qui n’ont rien à voir…) :


Le 12 février 1933, à Berlin, après le "changement de chancelier", la police régulière se révélant incapable de maintenir l’ordre, les SA (organisation privée partisane à l’origine des troubles) sont officiellement légitimés comme auxiliaires légaux de la police d’Etat. Rappelons que les SS ont débuté comme supplétifs des SA

Le 5 mai 1979 à Téhéran, après le "changement d’exécutif", un décret confie aux Gardiens de la Révolution (organisation privée partisane concurrente de beaucoup d’autres) une compétence générale en matière de police et de "renseignement" en lui attribuant des moyens équivalents à ceux de l’armée et supérieurs à ceux de la police…

Le 1° décembre 2010, à Paris, après le "remaniement", le ministre de l’Intérieur signe avec la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), une convention de coopération en vue d’échanges d’informations dans la lutte contre les dérives racistes, notamment sur l’Internet mais pas seulement. Il faut un début à tout…

La Licra missionnée pour surveiller l’Internet…


Cette convention engage les deux parties (donc l’Etat et une organisation privée et de fait partisane) à une action commune pour les trois prochaines années…
D’après la Licra, « cet accord consacre un important volet à l’échange d’informations entre le ministère et la Licra afin d’être capable de mieux quantifier, qualifier et appréhender les phénomènes racistes »
Le président de la Licra a défini cette convention comme « un outil de combat pour agir à la fois contre le racisme idéologique porté, de manière certes marginale mais violente, par des groupuscules politiques et contre un racisme qualifié d’ordinaire tel qu’il est vécu par un trop grand nombre de nos concitoyens »
La convention prévoit que la Licra aura en charge de proposer une approche nouvelle dans la sensibilisation des agents de police et de gendarmerie dans leur mission...

Renvoi d’ascenseur entre gens de bonne compagnie…


Ah oui ! Par ailleurs, un Observatoire du racisme serait créé et sa conduite en serait confiée sous peu au Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN)…

Souvenez-vous que le 20 septembre dernier le CRAN avait attaqué perso M. Michel Bart, directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, pour "incitation à la haine raciale" suite à la fameuse circulaire sur les camps de Roms. Or, la procédure choisie était juridiquement des plus faiblardes : Il appartient au plaignant de démontrer "l'incitation à la haine raciale". Pour que la justice établisse le délit d’incitation, il aurait fallu que le CRAN prouve la volonté de "publicité" du dir’-cab’… Or le plaignant n’avait à produire à l’appui de sa plainte qu’une circulaire interne d’instructions administratives techniques adressées à des subordonnés, ne leur enjoignant en rien de sortir de leurs fonctions légales et frappée du sceau confidentiel ! On allait tout droit à la gifle pour un CRAN débouté sans autre forme de procès…
La logique aurait voulu que le haut fonctionnaire accusé et sa hiérarchie (le ministre, voire plus haut…) laissent pisser et attendent sereinement que Patrick Lozès, président autoproclamé du CRAN, se prenne la claque attendue…
Ben non ! Est-ce par aimable gentillesse, voulant éviter au CRAN de perdre la face ? Ou plutôt par pétoche maladive d’entendre les merdia crier à la soumission des juges à l’exécutif ? Suite à la citation directe envoyée au dir’-cab’ et sans attendre l’audience préliminaire de conciliation prévue pour le 23 novembre, le dit M. Bart s’est fendu d’un courrier au plaignant "faisant part, à titre personnel, de ses regrets et de la sincérité de ses sentiments antiracistes…", accompagnée, pour rajouter une couche, d’un courrier du ministre himself "s'engageant à la création d'un Observatoire sur le racisme" (création suggérée dans un "rapport" remis en mars par Lozès à Hortefeux…) Trop content de se sortir ainsi gagnant de son merdier, le CRAN a illico retiré sa plainte…
Gagnant, car cet Observatoire s'inscrira dans un vaste "plan national contre le racisme" qui sera lancé au printemps. Composé d'une "dizaine de personnes", il "commandera des études" et produira "un rapport annuel". Et "normalement", le président du CRAN devrait en être l'heureux président… Tout baigne…

Et une couche de plus, une…

Vous savez tous, au moins grâce à la clameur outrée des autorités morales, que se tiennent ce samedi à Paris les Assises internationales sur l’islamisation de nos pays.
Du fait des vociférations de la Communauté du Bien – Canal habituel (CCIF, Parti des Indigènes de la Ripoublic, MRAP, LICRA, SOS Wouacisme, etc.), des chantages et menaces même pas voilées au doux motif bisounoursien de risques de trouble à l’ordre public et des delanoësques demandes formelles d’interdiction par M. le Maire es qualité, la Préfecture de Police est bien emmerdée : En effet, rien ne l’autorise, juridiquement, à interdire cette horreur…

Heureusement, il y a encore des fonctionnaires assez consciencieux pour s’encrasser les poumons en soulevant la poussière des archives ! Il y a l’article 9 de la loi de 1881 sur la liberté de réunion ! Déjà peu utilisé sous la 3° République et tombé en désuétude depuis des lustres, cet article permet à des fonctionnaires de police assistant es qualité à une réunion d’intervenir “en cas de propos inacceptables”. Vu ?

PS : N’oubliez pas : La délation, c’est mal. Un signalement, c’est bien ; c’est citoyen.

1 commentaire:

  1. Et faire un parallèle entre l'époque citée en référence et la nôtre est bien sûr une absurdité teintée de nostalgie pour les HLPSDNH.
    Vous avez dit Kapos?

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