Rien trouvé à vous dire aujourd’hui. Pour n’être pas passé pour rien, allez donc voir chez le Pélicastre ce qu’il a éructé cet après-midi : "Vénus noire et cerveaux blancs" (c’est le titre et c’est ICI)
Et je n’ai rien à ajouter…
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
mardi 2 novembre 2010
lundi 1 novembre 2010
Dépêchez-vous, on ferme !
Voilà quatre jours que je fais relâche. Petit plaisir d’une tournée des popotes chez trois de mes enfants et occasion si longtemps différée de me décider à aller samedi après-midi écouter (et voir) Fabrice Luchini lire (et jouer) Philippe Muray à l’Atelier...
Que des bons moments, donc. Et loin de mon clavier. Ceci-dit, j’avais quand-même voulu jeter un œil samedi soir sur ma boîte-mail avec le passage obligé par les dépêches "à la une" de l’instant (les "gros mots" comme disait ma grand-mère…)
Et vous savez quoi ?
"L'immense majorité des Français se déclare favorable à une loi sur l'euthanasie dans certains cas selon un sondage CSA. Selon cette enquête, 94% des personnes interrogées se disent pour une telle loi".
Ça c’est l’info brute que je vous ressers en abrégé. On sentait aux fautes de français le frétillement d’échine qu’éprouvait le guignol de chez Yahoo à l’idée de nous divulguer l’info. Et à l’absence de rewriting l’urgence de nos la faire partager… (et aussi que 95% des stations-service sont approvisionnées…)
Ouais ! L’urgence qu’il y avait à nous annoncer la bonne nouvelle se voyait surtout au choix précipité de l’illustration :
Choix pavlovien sorti tout droit du subconscient de nos journalopes zombéifiés…
Depuis, de banales photos passe-partout de l’univers médical on pris la place (parfois avec une boîte de penthotal bien en évidence…) Mais j’ai toujours appris qu’on n’a jamais une deuxième occasion de donner une première impression…
Et puis je trouve que, pour ma reprise, ça fait une jolie suite à mon délire sur le Titanic…
Que des bons moments, donc. Et loin de mon clavier. Ceci-dit, j’avais quand-même voulu jeter un œil samedi soir sur ma boîte-mail avec le passage obligé par les dépêches "à la une" de l’instant (les "gros mots" comme disait ma grand-mère…)
Et vous savez quoi ?
"L'immense majorité des Français se déclare favorable à une loi sur l'euthanasie dans certains cas selon un sondage CSA. Selon cette enquête, 94% des personnes interrogées se disent pour une telle loi".
Ça c’est l’info brute que je vous ressers en abrégé. On sentait aux fautes de français le frétillement d’échine qu’éprouvait le guignol de chez Yahoo à l’idée de nous divulguer l’info. Et à l’absence de rewriting l’urgence de nos la faire partager… (et aussi que 95% des stations-service sont approvisionnées…)
Ouais ! L’urgence qu’il y avait à nous annoncer la bonne nouvelle se voyait surtout au choix précipité de l’illustration :

Depuis, de banales photos passe-partout de l’univers médical on pris la place (parfois avec une boîte de penthotal bien en évidence…) Mais j’ai toujours appris qu’on n’a jamais une deuxième occasion de donner une première impression…
Et puis je trouve que, pour ma reprise, ça fait une jolie suite à mon délire sur le Titanic…
jeudi 28 octobre 2010
Renouvellement des stocks sur le Titanic.
First in first out ?
"Dès 2014, les 60 ans et plus seront plus nombreux que les moins de 20 ans"
Dixit les projections démographiques de l'Insee. Problème…
D’un côté, ça se bouscule pour monter à bord. Yeah ! On en a de la chance !

Mais de l’autre côté, pour dégager et faire de la place ça traîne, ça traîne. Pfff…

- Moi, j’en connais qui devraient se dépêcher de donner l’exemple…
"Dès 2014, les 60 ans et plus seront plus nombreux que les moins de 20 ans"
Dixit les projections démographiques de l'Insee. Problème…
D’un côté, ça se bouscule pour monter à bord. Yeah ! On en a de la chance !

Mais de l’autre côté, pour dégager et faire de la place ça traîne, ça traîne. Pfff…

- Moi, j’en connais qui devraient se dépêcher de donner l’exemple…

mercredi 27 octobre 2010
Ça n’a rien à voir (évidemment…)

Mais bon. On voudrait bien avoir des explications sur la suspension du compte de F.Desouche comme sur l’indisponibilité d’ILYS depuis quatre jours…
Pavé de l’ours ou fusil à tirer dans les coins ?

Avez-vous entendu parler d’ACTA ? L'Accord commercial anti-contrefaçon (en anglais Anti-Counterfeiting Trade Agreement : ACTA) est une proposition de traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle, la lutte contre les produits contrefaits et les échanges illicites de fichiers sans autorisation des ayants-droit (a priori qui peut être contre ?) A cette fin, il vise à établir un nouveau cadre juridique et son propre organisme de gouvernance en dehors des institutions internationales déjà existantes.
Si le traité ACTA venait à être appliqué, l’Internet tel qu’on le connaît aujourd’hui serait radicalement changé. Le traité renforcerait de façon démesurée le pouvoir du copyright, forcera les fournisseurs de services sur Internet à faire la police du copyright, rendant du même coup l’hébergement de contenus générés par les utilisateurs impossible à assumer financièrement, il mettra en place des sanctions pour les utilisateurs violant le copyright et exigera que les supports informatiques puisent être inspectés (disques dur, lecteurs mp3, etc.). Ceux qui contiendraient des fichiers téléchargés de façon illégale seraient détruits, et leur possesseurs se verraient infliger une amende.
Toujours en négociation, ce traité est négocié dans le plus grand secret, mais un document publié en mai 2008 en a révélé de nombreux éléments. Ce n’est que fin 2009 que l’opinion publique a commencé à être alertée, grâce à l’EFF, puis à ReadWriteWeb US. Parmi les informations qui ont fuité on trouve la possibilité pour les ayants droits d’accéder aux informations personnelles d’un internaute suspecté d’avoir téléchargé un contenu sous copyright, sans avoir besoin de recourir à un juge. Un chapitre imposerait aux fournisseurs d’accès de couper l’accès des contrevenant et de censurer les contenus litigieux, et ce sans la moindre preuve apportée pour soutenir l’accusation. Ce même chapitre interdirait totalement toute manœuvre permettant à l’internaute d’accéder à son propre travail. En bref, Hadopi, à coté, ce n’est qu’un bon début.
Les négociations autour du traité ACTA se font en dehors de toute supervision par une organisation internationale telle que l’OMC ou WIPO (Organisation internationale de la propriété intellectuelle). Elles ont commencé en 2006 entre les USA, la Commission de l’Union Européenne, la Suisse et le Japon, rejoints depuis par l’Australie, le Canada, la Jordanie, le Mexique, le Maroc, la Nouvelle Zélande, la Corée, Singapour et les Emirats Arabes Unis.
En France, des analystes voient le couple Hadopi/Loppsi comme un premier pas dans la mise en application du traité ACTA. Les récentes loi impactant l’usage de l’Internet en Espagne et en Italie font penser qu’une partie de l’Europe est en train de mettre en application ce traité avant même qu’il soit signé.
Mais comme le montre les dernières évolutions législatives concernant Internet en Italie, ce n’est pas seulement le téléchargement ‘pirate’ qui est visé par ACTA, mais bien l’ensemble du web 2.0 et de la capacité qu’Internet donne à tous de s’exprimer.
Un photomontage et même une photo de vous posant fièrement devant une œuvre d’art ou simplement devant la tour Eiffel est, rappelons le, une infraction aux copyrights…
L’obligation faite aux services ‘web 2.0′ de faire la police obligerait de facto la plupart des plateformes de blogs à fermer.
Pour plus d’info, cf. les liens.
lundi 25 octobre 2010
Beaubourg de treize à seize…
Venant juste de poser mon sac, à peine remis de mes épuisantes tournées initiatiques dans l’exotisme instructif de l’art con-temporain, autant en remettre tout de suite une couche. Bouffez-en encore un peu, ce sera ça de fait.
Je découvre dans mon journal, page 26, que depuis près de deux mois des néons clignotent au sous-sol du centre Pompidou pour annoncer le « Studio 13/16 » C’est un espace de 2250m² exclusivement réservé aux 13-16 ans, pauvres choux jusqu’alors habituellement délaissés dans les musées. C’est bien. D’autant que c’est dédié à l’art contemporain avec, me dit-on, une ambiance bercée de musique électronique. Et puis c’est vachement interactif.
Il y a des ateliers créatifs, des expositions permanentes, des rencontres avec des artistes ou des œuvres, des tablettes numériques qui permettent de surfer sur Internet. Des prises spéciales permettant de brancher son smartphone ou son baladeur MP3 pour partager sa musique avec les autres, etc.
C’est un des chefs de projet qui le dit : "Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Deux animateurs sont présents en permanence sur les lieux pour superviser les activités. Ainsi, les parents peuvent les laisser pour voir une exposition" Donc détrompez-vous, "ce n’est pas une garderie pour grands enfants"
C’est vrai que "Pour nombre d’adolescents, le musée représente la mort, l’inaction. Ils le voient comme un cimetière. À leur âge, ils souhaitent bouger, manipuler, créer et se sentir chez eux. Ils ont également besoin d’être en groupe. Sans les stigmatiser, la création d’un lieu qui leur est dédié peut les inclure dans un projet et magnifier leur bonheur d’être adolescents " C’est un sociologue au CNRS qui le dit ; fallait au moins ses diplômes pour faire un tel constat.
Et ça marche. La preuve : Une gamine de 14 ans est venue avec ses copains "passer un peu de temps libre. Ça nous fait un endroit pour parler" et un gamin de 13 ans peut dessiner des graffitis au feutre sur des photos mises à sa disposition. C’est sympa.
Bon. Moi aussi j’ai besoin de m’instructionner sur l’art contemporain. Après tout, je suis en train de suivre un cursus dans ce domaine (au titre de la formation permanente^^) et je vous ai même déjà rendu mes rapports de stage…
Donc, je me rencarde, saute dans un TGV pas en grève et me pointe à Beaubourg.
Ouais… J’avais pas prévu un truc. Pourtant, j’avais acheté mon ticket d’entrée en ligne, mis ma moumoute et je m’étais fait tout petit. Après un temps d’hésitation (dû à la surprise plus que d’avoir eu comme un doute, ne rêvons pas…) la guichetière m’a réclamé ma carte d’identité… L’aurait-elle fait si elle avait respecté la règle républicaine et citoyenne : "Pas de contrôles au faciès" ?
Bref, je me suis retrouvé dehors, comme un con avec mes pinces à vélo, tout chagrin d’avoir raté cette occasion de m’instruire, tant la programmation était alléchante.
D’abord, il y a le "Mixeur du Studio" : Véritable machine à remixer les idées qui n'attend plus que vous et devient votre terrain d'expérimentation de l'art. Qui n'a pas rêvé un jour de donner des ailes à une poubelle ? Le Mixeur vous propose de donner une nouvelle vie à toutes nos représentations et nos codes urbains. A travers divers ateliers comme "Panneaux graffitis" et à l'aide de différents matériaux, le Mixeur vous propose d'être le créateur d'un tout nouveau code urbain.
Et puis il y a déjà eu ou il y aura un tas d’autres activités géniales :
- Un week-end proposant des activités autour de la culture hip-hop, en particulier du graffiti.
- Un week-end pour participer à des performances de beatboxing (des percussions avec la bouche, je précise pour les arriérés…)
- Un contest de fingerskate et un atelier de customisation de fingerskate (skateboard format porte-clefs, je précise pour les arriérés…)
- Un workshop avec un graphiste-plasticien qui interroge et déconstruit les signes préfabriqués qui nous entourent.
- Un workshop-performance d’Human Beatbox (les arriérés iront voir sur wikipédia, y en a marre… ) proposé par "Hip Hop Citoyen"…
- Pendant les congés de Toussaint, ateliers et performances des artistes Jean Faucheur, Sandra Moëns et Florent Lamouroux (voir ci-dessous)
- Sans oublier une proposition de travailler sur la question fondamentale de l'identité et de l'appartenance à un groupe par le biais du vêtement. (ah oui ! J’oubliais. La fondation Lilian Thuram est partenaire de l’opération. C’est bien de l’art contemporain…)
Putain ! Qu’est-ce que j’ai raté pour ma culture !
Pour n’avoir pas tout perdu, ci-après de gauche à droite, œuvres de J. Faucheur, S. Moëns et F.Lamouroux :
Je découvre dans mon journal, page 26, que depuis près de deux mois des néons clignotent au sous-sol du centre Pompidou pour annoncer le « Studio 13/16 » C’est un espace de 2250m² exclusivement réservé aux 13-16 ans, pauvres choux jusqu’alors habituellement délaissés dans les musées. C’est bien. D’autant que c’est dédié à l’art contemporain avec, me dit-on, une ambiance bercée de musique électronique. Et puis c’est vachement interactif.
Il y a des ateliers créatifs, des expositions permanentes, des rencontres avec des artistes ou des œuvres, des tablettes numériques qui permettent de surfer sur Internet. Des prises spéciales permettant de brancher son smartphone ou son baladeur MP3 pour partager sa musique avec les autres, etc.
C’est un des chefs de projet qui le dit : "Ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. Deux animateurs sont présents en permanence sur les lieux pour superviser les activités. Ainsi, les parents peuvent les laisser pour voir une exposition" Donc détrompez-vous, "ce n’est pas une garderie pour grands enfants"
C’est vrai que "Pour nombre d’adolescents, le musée représente la mort, l’inaction. Ils le voient comme un cimetière. À leur âge, ils souhaitent bouger, manipuler, créer et se sentir chez eux. Ils ont également besoin d’être en groupe. Sans les stigmatiser, la création d’un lieu qui leur est dédié peut les inclure dans un projet et magnifier leur bonheur d’être adolescents " C’est un sociologue au CNRS qui le dit ; fallait au moins ses diplômes pour faire un tel constat.
Et ça marche. La preuve : Une gamine de 14 ans est venue avec ses copains "passer un peu de temps libre. Ça nous fait un endroit pour parler" et un gamin de 13 ans peut dessiner des graffitis au feutre sur des photos mises à sa disposition. C’est sympa.
Bon. Moi aussi j’ai besoin de m’instructionner sur l’art contemporain. Après tout, je suis en train de suivre un cursus dans ce domaine (au titre de la formation permanente^^) et je vous ai même déjà rendu mes rapports de stage…
Donc, je me rencarde, saute dans un TGV pas en grève et me pointe à Beaubourg.
Ouais… J’avais pas prévu un truc. Pourtant, j’avais acheté mon ticket d’entrée en ligne, mis ma moumoute et je m’étais fait tout petit. Après un temps d’hésitation (dû à la surprise plus que d’avoir eu comme un doute, ne rêvons pas…) la guichetière m’a réclamé ma carte d’identité… L’aurait-elle fait si elle avait respecté la règle républicaine et citoyenne : "Pas de contrôles au faciès" ?
Bref, je me suis retrouvé dehors, comme un con avec mes pinces à vélo, tout chagrin d’avoir raté cette occasion de m’instruire, tant la programmation était alléchante.
D’abord, il y a le "Mixeur du Studio" : Véritable machine à remixer les idées qui n'attend plus que vous et devient votre terrain d'expérimentation de l'art. Qui n'a pas rêvé un jour de donner des ailes à une poubelle ? Le Mixeur vous propose de donner une nouvelle vie à toutes nos représentations et nos codes urbains. A travers divers ateliers comme "Panneaux graffitis" et à l'aide de différents matériaux, le Mixeur vous propose d'être le créateur d'un tout nouveau code urbain.
Et puis il y a déjà eu ou il y aura un tas d’autres activités géniales :
- Un week-end proposant des activités autour de la culture hip-hop, en particulier du graffiti.
- Un week-end pour participer à des performances de beatboxing (des percussions avec la bouche, je précise pour les arriérés…)
- Un contest de fingerskate et un atelier de customisation de fingerskate (skateboard format porte-clefs, je précise pour les arriérés…)
- Un workshop avec un graphiste-plasticien qui interroge et déconstruit les signes préfabriqués qui nous entourent.
- Un workshop-performance d’Human Beatbox (les arriérés iront voir sur wikipédia, y en a marre… ) proposé par "Hip Hop Citoyen"…
- Pendant les congés de Toussaint, ateliers et performances des artistes Jean Faucheur, Sandra Moëns et Florent Lamouroux (voir ci-dessous)
- Sans oublier une proposition de travailler sur la question fondamentale de l'identité et de l'appartenance à un groupe par le biais du vêtement. (ah oui ! J’oubliais. La fondation Lilian Thuram est partenaire de l’opération. C’est bien de l’art contemporain…)
Putain ! Qu’est-ce que j’ai raté pour ma culture !
Pour n’avoir pas tout perdu, ci-après de gauche à droite, œuvres de J. Faucheur, S. Moëns et F.Lamouroux :

dimanche 24 octobre 2010
Modernoeud Art – 2010 Third Tour
3° Promenade Cul-turelle - Catégorie Art urbain monumental.
Là, la tournée me semble plus quelconque. En effet, j’peux pas ne pas me souvenir de l’intensité des émotions esthétiques éprouvées devants les œuvres déjà vues de Franz West et de Damien Hirst. Mais bon, voici encore quelques cartes postales…
1. Retour au jardin d’enfant.
Budget communal prescripteur de l’infantilisme et de sa commercialisation.
Oui chers parents ! Ne vous sentez pas gênés d’acheter à vos chères têtes blondes des mangas à la gloire de gentils dragons et de monstres verdâtres, baveux, gluants. Et de jolis dinosaures en plastiques toxiques made in China.
C’est bien. C’est citoyen.
Vous voyez bien : La municipalité vous donne l’exemple !
2. Homo festivus monopède sautillant, de type post-Tchernobyl, post-sexué, thoraxicobouillonnant,
sous-ensemble goitre et tête sphérique en acier poli de densité nulle, vision cyclopéenne omise au montage,
cale du genou post, post, post Vatican II, cambrure de prière post-islamique (aï ! mes reins…),
mollet variqueux et gros sabot d’argile...
Parfaite incarnation du désir d’avenir pour les jeunes enfants.
3. Vénus ménopausée au sex-appeal de cigogne-vautour famélique sauvée des eaux par un ornithologue myope après le naufrage de l’Amoco Cadix.
Tout le monde peut se tromper...
Tel le taré vicelard exhibitionniste, autosexuel lubrique à la sortie des écoles, elle écarte les moignons de ses pattes atrophiées de mante religieuse, ouvrant ainsi en grand ses hardes dégoulinantes de noir bitume pour offrir ses flasques restes d’appas aux espérances avides de la jeunesse.

4. Ah ! Le must ! Enfin du classique !
Trrrès figuratif et c’est du bronze !
On en n’est pas encore au gore pour orner l’enclos balançoire-toboggan-bac à sable du square mais ça va venir. Les thèmes du bon vieux film d’épouvante ont gagné leurs lettres de noblesse dans nos parcs.
Vous aviez viré la télé ? No problem. Suffit de passer par-là. Pas d’odieux contrôle parental privant les petites sections de leurs cauchemars nocturnes. Grâce en soit rendue à nos édiles.
_______________
Là, Plouc, t’es hors sujet ! - Oui et j’assume ! C’est le bonus…
Photo prise à la biennale de Venise.
De toutes les œuvres d’art contemporain que je vous ai présentées jusqu’à présent sur ce blog, c’est l’œuvre la plus parfaite (esthétiquement, ne nous avançons pas plus…)
Pour moi, elle l’est, bien sûr et surtout, vue dans la foulée des précédentes… Art vivant ? Art éphémère ? Je ne sais.
Dans un élan courageux d’humanité, cherche-t-elle à attraper et retenir les mains de la chose n° 4 en train de se noyer, qui griffe désespérément le marbre lisse mais qu’un monstre marin entraîne inexorablement vers le fond ? Ou cherche-t-elle ses lunettes ?
Est-elle languide, épuisée, vidée, au terme d’un accouplement plein d’ardeur et sans retenue avec l’Homo festivus post-Tchernobyl ? Ou pleure-t-elle sur la vanité des choses et la mort à Venise ?
Compte tenu de mon élocution hésitante dans la langue de Dante et de mon look de vieux satyre, je n’ai pas osé lui demander…
Là, la tournée me semble plus quelconque. En effet, j’peux pas ne pas me souvenir de l’intensité des émotions esthétiques éprouvées devants les œuvres déjà vues de Franz West et de Damien Hirst. Mais bon, voici encore quelques cartes postales…

Budget communal prescripteur de l’infantilisme et de sa commercialisation.
Oui chers parents ! Ne vous sentez pas gênés d’acheter à vos chères têtes blondes des mangas à la gloire de gentils dragons et de monstres verdâtres, baveux, gluants. Et de jolis dinosaures en plastiques toxiques made in China.
C’est bien. C’est citoyen.
Vous voyez bien : La municipalité vous donne l’exemple !

sous-ensemble goitre et tête sphérique en acier poli de densité nulle, vision cyclopéenne omise au montage,
cale du genou post, post, post Vatican II, cambrure de prière post-islamique (aï ! mes reins…),
mollet variqueux et gros sabot d’argile...
Parfaite incarnation du désir d’avenir pour les jeunes enfants.

Tout le monde peut se tromper...
Tel le taré vicelard exhibitionniste, autosexuel lubrique à la sortie des écoles, elle écarte les moignons de ses pattes atrophiées de mante religieuse, ouvrant ainsi en grand ses hardes dégoulinantes de noir bitume pour offrir ses flasques restes d’appas aux espérances avides de la jeunesse.

4. Ah ! Le must ! Enfin du classique !
Trrrès figuratif et c’est du bronze !
On en n’est pas encore au gore pour orner l’enclos balançoire-toboggan-bac à sable du square mais ça va venir. Les thèmes du bon vieux film d’épouvante ont gagné leurs lettres de noblesse dans nos parcs.
Vous aviez viré la télé ? No problem. Suffit de passer par-là. Pas d’odieux contrôle parental privant les petites sections de leurs cauchemars nocturnes. Grâce en soit rendue à nos édiles.
_______________
Là, Plouc, t’es hors sujet ! - Oui et j’assume ! C’est le bonus…
Photo prise à la biennale de Venise.

Pour moi, elle l’est, bien sûr et surtout, vue dans la foulée des précédentes… Art vivant ? Art éphémère ? Je ne sais.
Dans un élan courageux d’humanité, cherche-t-elle à attraper et retenir les mains de la chose n° 4 en train de se noyer, qui griffe désespérément le marbre lisse mais qu’un monstre marin entraîne inexorablement vers le fond ? Ou cherche-t-elle ses lunettes ?
Est-elle languide, épuisée, vidée, au terme d’un accouplement plein d’ardeur et sans retenue avec l’Homo festivus post-Tchernobyl ? Ou pleure-t-elle sur la vanité des choses et la mort à Venise ?
Compte tenu de mon élocution hésitante dans la langue de Dante et de mon look de vieux satyre, je n’ai pas osé lui demander…
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