"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 24 juin 2016

Plus que … avant la vérité.



Dans Le camp des saints, ce roman prémonitoire publié il y a déjà 43 ans, Jean Raspail fait intervenir un certain Machefer, directeur de La pensée nationale, un périodique qu’on imagine hors système… La "flotte du Gange" chemine alors vers l’Europe, constituant le sujet juteux qui permet aux médiacrates, "experts" et "autorités morales" de déverser chaque jour leur logorrhée de sottises humanitaro-bisounoursiennes… Machefer, lui, au fil des semaines, ne publie pas un mot sur le sujet. Son canard se contente d’afficher en tête de chaque numéro une carte avec ce titre : « Plus que x kilomètres avant la vérité »

Aujourd’hui, le compte à rebours en question a arrêté son tic-tac et le molette du compteur est bloquée sur zéro sans pour autant que la Vérité soit encore apparue au plus grand nombre dans sa grâce et sa majesté. Mais ce n’est pas mon sujet du jour.

Brexit il y aura donc. No panic ! Sinon dans les beaux quartiers de Londres et chez mes amis Ecossais.
En revanche, une chose est sûre depuis ce matin comme elle ne l’avait jamais été : l’heure de vérité arrivera prochainement pour ce qui n’est pas l’Europe mais pour ce qu’on appelle l’Union Européenne. C’est désormais certain comme il fait jour à midi, le compte à rebours est commencé

Ce qui sauvera à moyen terme les fins de mois des gnomes de Bruxelles et d’ailleurs, ce qui maintiendra aussi quelques temps encore l’édredon mêlé de stress et de fatalisme faisant vivoter l’acuraba moyen, c’est que la durée résiduelle du compte à rebours ne peut être affiché. Les dispositions de l’article 50 du traité permet aux prébendiers de la chose d’afficher sereinement que nous avons en perspective au moins deux ans de négos durant lesquelles tout sera demain comme aujourd’hui… On a le temps de voir…
Et ensuite, une fois les Rosbifs mis de côté, nous autres les 27 on sera entre nous et on pourra continuer comme avant

Ouais, quand j’entends comme aujourd’hui dans le poste tout le beau monde qualifier de "sottises" [sottise : absence d’esprit et de jugement] les arguments des supporteurs du Brexit et s’indigner qu’un dirigeant responsable ait pu avoir l’idée farfelue de consulter le peuple, je me dis que ça va tanguer. Et que si la date de péremption du Machin ne peut être encore connue à quelques années près, elle surviendra désormais forcément sans attendre le mitan du siècle.

Si aucun nombre ne peut encore s’afficher, le compte à rebours a démarré ce matin.     

4 commentaires:

  1. kobus van cleef24/06/2016 20:04

    en revenant du boulot ce soir , j'écoutais vronze kul dans la ouature
    ho là là !
    ça couinait !
    un vrai bonheur!
    on aurait dit qu'un sadique s'était laissé aller dans une soue!
    toutes les truies grouinaient à l'unisson!
    sur le thème du "cé pô juste "
    ha non, ma jolie , c'est juste pas , c'est juste plus !
    du caviar
    comme on dit , les angliches "made my day"

    bonne soirée

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  2. les retors ne sont pas encore battus ils sont capables de tout .

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  3. "et on pourra continuer comme avant…" : rien ne sera plus comme avant !
    Les Rosbifs ont enclenché un mécanisme, j'en suis convaincu, salvateur pour la civilisation occidentale. En tous les cas, je veux y croire et le compte-à-rebours ne durera pas si longtemps.
    Le seul truc emmerdant dans l'affaire, c'est que ce soient ces british qui aient eu l'idée d'affirmer leur souveraineté en premier !

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    1. Ce sont les gnomes de Bruxelles qui vont vouloir tout faire pour pouvoir "continuer comme avant" Nous leur souhaitons bien du plaisir...

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