Dans
Le camp des saints, ce roman prémonitoire
publié il y a déjà 43 ans, Jean Raspail fait intervenir un certain Machefer,
directeur de La pensée nationale, un
périodique qu’on imagine hors système…
La "flotte du Gange" chemine alors vers l’Europe, constituant le sujet juteux qui permet aux médiacrates, "experts" et "autorités morales" de déverser
chaque jour leur logorrhée de sottises humanitaro-bisounoursiennes… Machefer,
lui, au fil des semaines, ne publie pas un mot sur le sujet. Son canard se
contente d’afficher en tête de chaque numéro une carte avec ce titre : « Plus que x kilomètres avant la vérité »
Aujourd’hui,
le compte à rebours en question a
arrêté son tic-tac et le molette du compteur est bloquée sur zéro sans pour
autant que la Vérité soit encore apparue au plus grand nombre dans sa grâce et
sa majesté. Mais ce n’est pas mon sujet du jour.
Brexit il y aura donc. No panic ! Sinon
dans les beaux quartiers de Londres et chez mes amis Ecossais.
En
revanche, une chose est sûre depuis ce matin comme elle ne l’avait jamais
été : l’heure de vérité arrivera
prochainement pour ce qui n’est pas l’Europe mais pour ce qu’on appelle l’Union
Européenne. C’est désormais certain comme il fait jour à midi, le compte à rebours est commencé…
Ce
qui sauvera à moyen terme les fins de mois des gnomes de Bruxelles et d’ailleurs,
ce qui maintiendra aussi quelques temps encore l’édredon mêlé de stress et de
fatalisme faisant vivoter l’acuraba moyen, c’est que la durée résiduelle du
compte à rebours ne peut être affiché. Les dispositions de l’article 50 du
traité permet aux prébendiers de la chose d’afficher sereinement que nous avons
en perspective au moins deux ans de négos durant lesquelles tout sera demain comme aujourd’hui… On a
le temps de voir…
Et
ensuite, une fois les Rosbifs mis de côté, nous autres les 27 on sera entre
nous et on pourra continuer comme avant…
Ouais,
quand j’entends comme aujourd’hui dans le poste tout le beau monde qualifier de
"sottises" [sottise :
absence d’esprit et de jugement]
les arguments des supporteurs du Brexit et s’indigner qu’un dirigeant
responsable ait pu avoir l’idée farfelue de consulter le peuple, je me dis que
ça va tanguer. Et que si la date de péremption
du Machin ne peut être encore connue à quelques années près, elle
surviendra désormais forcément sans attendre le mitan du siècle.
Si
aucun nombre ne peut encore s’afficher, le compte à rebours a démarré ce matin.
en revenant du boulot ce soir , j'écoutais vronze kul dans la ouature
RépondreSupprimerho là là !
ça couinait !
un vrai bonheur!
on aurait dit qu'un sadique s'était laissé aller dans une soue!
toutes les truies grouinaient à l'unisson!
sur le thème du "cé pô juste "
ha non, ma jolie , c'est juste pas , c'est juste plus !
du caviar
comme on dit , les angliches "made my day"
bonne soirée
les retors ne sont pas encore battus ils sont capables de tout .
RépondreSupprimer"et on pourra continuer comme avant…" : rien ne sera plus comme avant !
RépondreSupprimerLes Rosbifs ont enclenché un mécanisme, j'en suis convaincu, salvateur pour la civilisation occidentale. En tous les cas, je veux y croire et le compte-à-rebours ne durera pas si longtemps.
Le seul truc emmerdant dans l'affaire, c'est que ce soient ces british qui aient eu l'idée d'affirmer leur souveraineté en premier !
Ce sont les gnomes de Bruxelles qui vont vouloir tout faire pour pouvoir "continuer comme avant" Nous leur souhaitons bien du plaisir...
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