Feuilleton
français, coproduction Martinez & Je-sais-pas-qui.
Saison
on-sait-plus-trop ; Episode n° 11 sur … ?
Résumé :
Cazevide
est revenu à de meilleurs sentiments : Nous en étions restés au 10°
épisode sur son caca nerveux ayant contraint les personnages de la série à
tourner en rond autour du canal St-Martin ; une sauterie débile de la
Bastille à la Bastille… Tournez manège ! Et encore… Même pas la possibilité pour nos
petits sauvageons d’attraper le Mickey au plafond d’un abribus !
Rendez-vous compte, on n’avait jamais fait ça ! De la Bastille à la
Bastille… Et la Nation, hein ? Elle était où la Nation ? Autant se
contenter d’aller boire une bière au Falstaff !
D’ailleurs, l’audience de l’épisode s’en
était ressentie…
Cazevide
est donc revenu à de meilleurs sentiments pour ne pas chagriner la prod. Nous avons donc droit aujourd’hui
à un 11° épisode revenu aux fondamentaux classiques.
Au moins on va d’ici à là et il y a des sanisettes sur le parcours. De la
Bastille à la place d’Italie. A peine trois kilomètres bien plats. Un
parcours bien étriqué, certes, mais qui va ravir le jeune premier de la
distribution – Martinez, vous le savez. Oui qui va le ravir. Il ne le dira pas
puisque ce n’est pas dans son texte mais, in
petto, je peux vous dire en exclusivité qu’il en est ravi. Bien sûr, vous ne
lirez pas ça dans la presse people (le Monde, Libé, etc.) mais sachez-le : Il est ravi de
ce format croupion car la masse des figurants dont il a besoin autour de lui pour
être commence à fatiguer. Parce-que,
hein, le gros de ses groupies est depuis un bail principalement constitué de retraités
d’emplois sédentaires de nos grandes institutions que le monde nous envie. Ils
s’étiolent et les sauvageons cagoulés n’en sont que plus visibles. C’est
contrariant car ça fait désordre et lasse les spectateurs assis dans leurs
fauteuils devant la télé. Et cela malgré tous les efforts déployés par les
cadreurs et les preneurs de son du plateau…
Bref ;
Cazevide a fait un effort particulier pour que l’épisode ne soit pas interdit
aux moins de dix ans : Six ou sept stations de métro sont fermées. Surtout,
les accessoiristes ont enlevé les bancs et les vitres des abribus pour que
personne ne se blesse. Montage et démontage au tarif horaire syndical, ce sera
tout bénef’ pour les employés municipaux de la ville de Paris qui pourront
manifester entre les deux pour ne pas laisser Martinez trop seul devant la
caméra.
Bon.
Après maintenant 2h30’ de diffusion, les acteurs répertoriés au générique sont arrivés au terme du déplacement
horizontal qui leur était assigné par le scénario de l’épisode. Je rends donc maintenant
l’antenne sans attendre les éventuels sinon probables bonus régulièrement offerts en
marge des épisodes de la série. Habituellement suivis par divers communiqués
condamnant avec fermeté des débordements qui ne seront plus tolérés, ces incidents en marge ont en effet un côté
répétitif qui étonne tant se prolonge quand-même la diffusion de ce feuilleton.
D’ailleurs,
ceux qui en suivent passionnément les épisodes ont quasiment oublié le fil rouge
initial de l’intrigue. Sans doute, comme dans bien d’autres fictions, attendent-ils qu’il y ait
enfin un mort et que ça relance l’intérêt de la série par une nouvelle saison
axée sur la recherche du meurtrier…
Cet
épisode n° 11 est sensée nous montrer la fougueuse résistance des héros contre la mafia sénatoriale qui vient de
remplir le coffre du trésor magique d’un tas de vilaines choses dangereuses. Et
on sait déjà que le 12° épisode sera consacré à la lutte des mêmes héros contre
la mafia du Palais Bourbon qui va faire l’opération inverse en vidant le coffre
de l’essentiel des méchancetés qu’on vient d’y remettre. Allez comprendre !
D’autant plus qu’on sait déjà que c’est cette dernière mafia qui aura le
dernier mot et rendra aux héros le coffre du Trésor qui leur revient, à peu
près dans l’état qui était le sien quand un méchant (Macron, je crois me
souvenir) le leur avait
volé.
Il
paraît que les scénaristes sont sûrs qu’ils tiendront la distance jusqu’à l’automne.
Et même cinq ans de plus…
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