"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

jeudi 15 mars 2012

Le "retard salvateur"…

Nous serons toujours sous le regard du Russe écrivait je ne sais plus qui…

"L'or est indépendant de toutes les magouilles d'un marché dont la valeur ne repose sur rien et s'écroulera prochainement. Vous autres Européens allez particulièrement souffrir. Vos dirigeants ont fait le choix de former des générations de nantis qui ont perdu tout contact avec la réalité, le concret. En Russie, les gens ont connu un défaut de paiement il y a 13 ans, et n'ont pas encore confiance dans le système financier. Ils auront moins de mal à prendre une bêche, un râteau et à aller cultiver le jardin de leur datcha…"

(Un négociant en or, propos de comptoir entendu dans un café moscovite…)

"Huxley a dit que l’Ouest allait vers la crise en Rolls-Royce, et les Russes en tramway. Et comme nous sommes en tramway, il nous reste quelques valeurs du XIXe siècle : l’amour pour le théâtre, pour les livres, on lit, on se dispute, on discute du sens de la vie. Il y a belle lurette qu’on ne parle plus de ces choses en Europe ! Au temps de Herzen ou de Dostoïevski on n’en parlait déjà plus! On ne parle que d’argent. Mais en Russie il reste un besoin pour les choses spirituelles, qui ne pénètre pas partout de façon homogène dans la société, mais reste très fort. Et c’est précisément parce que nous sommes en retard que nous sommes forts".

( Andreï Konchalovski, cinéaste russe )

4 commentaires:

  1. c'est un mythe que de croire que le retard rend fort.
    Au mieux on est plus habitué à souffrir mais est-ce que l'habitude de subir rend fort ? ça rend esclave surtout et dans ce domaine les Russes sont les esclaves de leur État et nous de la consommation.

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    1. C’est vrai que de n’être pas habitué à souffrir prépare nos acurabas à résister à ce qui les attends. Ne pas savoir ce que c’est que souffrir nous garantit d’être d’efficaces "survivalistes" du confort…

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  2. je m'aperçois de plus en plus que je suis né dans le mauvais pays. Je me console en me disant qu'au moins ini on a un climat plus tempéré qu'en Sibérie (on a les consolations qu'on peut!)

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