"Le gouvernement romain devenait tous les jours plus odieux à ses sujets accablés, et moins redoutable à ses ennemis. Les taxes se multipliaient avec les malheurs publics ; l’économie était plus négligée à mesure qu’elle devenait plus nécessaire ; l’injustice des riches faisait retomber sur le peuple tout le poids d’un fardeau inégalement partagé, et détournait à leur profit tout l’avantage des décharges qui auraient pu quelquefois soulager sa misère. L’inquisition sévère qui confisquait leurs biens et exposait souvent leurs personnes aux tortures décidait les sujets de Valentinien à préférer la tyrannie moins compliquée des Barbares, à se réfugier dans les bois et dans les montagnes, ou à embrasser l’état avilissant de la domesticité mercenaire. Ils rejetaient avec horreur le nom de citoyen romain, autrefois l’objet de l’ambition générale."
Edward Gibbon - Histoire du déclin et de la chute de l’empire romain d’Occident (Seuil, p.212)
"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"
"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.
Comme quoi, les leçons de l'histoire servent
RépondreSupprimerjuste à faire bien dans les salons. Et encore.
Maintenant, si vous parlez histoire de Rome
à nos jeunes concitoyens, dans le meilleur des
cas ils vous répondront performances de la Lazio.
Il serait temps, sans doute, d'aller jeter un coup d'oeil voir comment les choses se sont passées du côté du Sorghoï et du Monomotapa.
Amitiés.
Ca me rappelle un pays que je connais bien...
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