"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

mercredi 18 avril 2012

L’heure est venue de trancher...

Même si ça ne sert à rien. Quand y faut, y faut… In introibo, comme toujours, je me traînerai jusqu’à ces cabines d’essayage qu’on installe de temps en temps dans le réfectoire de l’école du quartier (si encore essayage il y avait !) Là, je mettrai dans l’enveloppe, geste que je présume obscène puisqu’il faut tirer le rideau. Marianne a parfois de ces pudibonderies… Ensuite, je m’avancerai vers le tabernacle laïc de "l’Une et Indivisible" (qui laetificat juventutem meam, enfin, y faudrait…) pour y déposer mon offrande… Ite missa est. Enfin, pas vraiment…


Bon, soyons sérieux. Va falloir y aller.


Quand j’étais jeune, il m’arrivait parfois de faire ça un peu par-dessous la jambe, par réaction affective, positive ou négative, mais ce n’est plus le cas. Voter est un acte (ne pas voter aussi, j’y reviendrai) et poser un acte c’est agir. Et toute action doit être réfléchie, non contradictoire, cohérente au regard de ce que je souhaite et crois bon, non seulement pour moi, non seulement pour les miens, mais pour tous ; non seulement pour ici et maintenant, mais pour là-bas et pour demain. Appelons ça vouloir le Bien commun, notion plus pertinente que l’Intérêt commun ou, pire, l’Intérêt général qui, comme son adjectif l’indique, est une auberge espagnole où chacun met ce qu’il veut…

Lorsqu’il m’arrivait d’animer des commissions, groupes de travail ou cellules de réflexion, que ce soit dans le professionnel, l’associatif ou le politique, je m’efforçais toujours d'imposer une méthodologie de travail stricte pour que ça ne parte pas dans tous les sens et qu’on ne se tire pas une balle dans le pied. Souvent sans grand résultat, il est vrai, tant les guignols les plus convaincus sur les grands principes sont rétifs à l’épuisante discipline intellectuelle nécessaire pour ne pas se faire couillonner par soi-même plus encore que par ceux d’en face…

Ça s’articulait en trois niveaux et c’est toujours valable pour tout dans l’action :

1° D’abord, il faut être au clair sur des principes généraux auxquels on ne dérogera pas dans le temps, indépendamment des évènements. Dès lors, chaque hypothèse pourra être systématiquement passée au crible des principes généraux : Est-ce que ça va dans le bon sens ou pas ?

2° Ceci fait, élaborer une politique pour l’action. Ce qui implique de se donner une échelle relative de valeurs et des priorités entre les différents éléments du "paquet complet" des principes généraux. Aucune hypothèse, à l’expérience, n’allant pleinement dans le bon sens, c’est indispensable pour éviter que, attrayant ou repoussant, l’arbre d’une hypothèse nous cache la forêt qui est derrière.

3° Enfin adopter une stratégie. C’est-à-dire, en cohérence avec la politique élaborée ci-dessus, définir l’objectif concret, réalisable, atteignable, compte tenu des moyens et des compétences disponibles. C’est-à-dire l’objectif qui va le mieux (ou le moins mal) dans le bon sens. Et, quand rien n’est satisfaisant, au moins l’objectif qui ferme le moins de portes, celui qui laisse encore un possible


Bon, qu’en est-il des élections ? Que nous disent nos principes généraux ? Que ce soit au regard de nos "fondamentaux" en matière de "questions de société" ou du désastre économique d’ores et déjà actuel avec ses conséquences sociales, que nos créanciers et concurrents ont la gentillesse de retenir suspendu au-dessus de nos têtes pour nous laisser souffler jusqu’au 7 mai ? On peut d’ores et déjà virer la plupart des compétiteurs (aucun ne fait vraiment l’affaire, d’ailleurs…)


Ce papier n’étant pas, cette fois-ci, rédigé pour les seuls lecteurs de ce blog, ces derniers m’excuseront de certains développements qui suivent et leur paraîtront superflus. Et aussi de revenir sur le cas de François Hollande.

Quelle est la seule raison pouvant justifier de lui confier le job ? La seule ? : C’est la volonté de virer Sarko…

Il n’y en a pas d’autre… Celui que j’appelle le Culbuto-pédalomobile-promu-remplaçant-à-l’ancienneté-et-monté-sur-le-ring-suite-à-un-regrettable-incident™ ne s’est jusqu’ici illustré que dans les subtiles arrangements de courants, motions et votes internes du PS, et encore n’y a-t-il pas sorti ses tripes. Sa gestion du département de la Corrèze est un désastre dont personne ne parle. En matière de "questions de société", il devance et va même au-delà des revendications des minorités et lobbys concernés. C’est l’homme du compromis à n’importe quel prix pour ne fâcher personne. Sachant, quoi qu’on en ait dit, les arrangements passés avec les Verts : beaucoup de notre nucléaire contre quelques sièges de députés, qu’en sera-t-il face aux exigences de Mélenchon ? J’attends (pas vraiment) de le voir cet été en face de Merkel, de Poutine ou de Hu Jintao. Je m’arrête…


Bon, que me reste-t-il ? Sarkozy ? Le Pen ? L’abstention ?


L’abstention ? Parlons-en. Elle est d’autant plus tentante que c’est la pente naturelle de la facilité face à la perplexité. Nozélites s’en disent chaque fois navrées mais ça les arrange. Gagnants ou perdants, ça gonfle leurs scores apparents et justifie leurs rentes de situation. Tout le monde se fout de leurs poids réels, ne serait-ce que par rapport aux inscrits. La revendication de décompter les votes blancs est un enfantillage ridicule qui servirait à quoi ? 70% d’abstention, ça changerait quoi ? Aucun pays n’a jamais été assez fou pour instituer un quorum aux élections politiques… En n’allant pas voter, je me dissous en ectoplasme hors des écrans radars. OK, ce peut être un choix délibéré. Mais cet acte se traduit par quoi ? Il y a toujours au final un choix entre deux options. Il n’y en a jamais une bonne (sinon je ne me poserais pas la question de m’abstenir…) Il y a toujours le pire et le moins pire… M’abstenir ne revient pas à défavoriser les deux. M’abstenir revient pratiquement à défavoriser le moins pire. Ça revient concrètement, mathématiquement, à voter pour le pire… Après moi le déluge et croyez que j’en suis navré, toussa… Ouais… Et demain je fais quoi ? Ne pas aller voter dimanche, c’est comme si je votais pour Hollande, pour Merluche, pour Eva ou Poutou… Comme si je votais délibérément pour l’Interruption Volontaire de Jeunesse, pour l’Euthanasie Préventive de Vieillissement, pour l’Hermaphrodisme d’Etat, pour la réduction du dictionnaire au format d’une brochure d’Hessel, pour la masturbation remboursée par la sécurité sociale et le trou de la sécu bouché par la virtualité onaniste d’une Europe qui n’existe que sur le papier… Je m’arrête. Ne pas voter, ce n’est pas voter pour un rêve, c’est voter pour qu’un cauchemar s’incarne concrètement dans le réel, ici, maintenant. C’est voter pour une réalité sordide qu’on nous vend sous le prétexte vêtu de rose candide du rêve métissé d’un éternel futur(*)

Exit, donc l’abstention.


Ça va devenir difficile…


Marine Le Pen ? J’ai passé l’âge des votes de témoignage (je n’ai d’ailleurs voté FN qu’une seule fois dans ma vie : Pour le père au 2° tour de 2002, histoire de faire chier le monde...) La seule raison légitime de voter pour elle aurait été de faire une très forte pression sur une future majorité de droite pour la contraindre à prendre à bras le corps les questions lancinantes d’une immigration non régulée et d’une définition sans consensus mou de ce qu’on met concrètement dans le vivre ensemble Sans trop y croire, cela aurait pu être envisageable quand on la voyait en 3° position à près de 20%... Mais ce n’est plus la peine d’y penser car elle s’est plantée dans son business-plan.

En délaissant la posture tribunicienne et provocatrice de Papa pour s’afficher fréquentable, elle a perdu le gros de son électorat : la masse des petites gens désespérés, ceux des interminables banlieues pavillonnaires aux terminus des RER et ceux de la France profonde, souvent rurale, où prospère la vraie pauvreté ; braves petits français méprisés et abandonnés par les élites qui n’ont d’yeux doux que pour les "quartiers" saturés d’équipements collectifs et inondés de subventions… C’était ça la clientèle du FN, pas des fachos. Autrefois ils étaient communistes. Dorénavant, se sentant négligés par la Madelon d’Hénin-Beaumont, ils rentrent à la maison, chez Mélenchon. Et les médias en rajoutent parce que c’est excitant…

D’ailleurs, c’est peut-être délibéré de sa part, anticipant la défaite annoncée de Sarko. Car s’il repasse, le FN retombera dans le groupusculaire d’esstrêmdroïïte, le gros de ses troupes ayant rejoint l’extrême gauche apte, elle, à peser sur le Culbuto-etc. En revanche, si Hollande passe, l’UMP implosera. Ses dépouilles, encore fort consistantes, se répartiront alors entre le centre mou et un nouveau FN qui pourra alors intégrer enfin le système, tant décrié mais si tentant…

Exit, donc le vote Le Pen…


Reste Sarkozy ? Certes, on ne peut pas dire que le cœur y est… Cet homme est sans aucune culture, ça me dérange. Et alors ? N’est-il pas à l’image de la France aujourd’hui ? Monsieur fête sa victoire au Fouquet’s ! Vous allez au Mac’do, vous, pour fêter une super promotion ou un grand évènement dans votre vie ? Le plongeur et le voiturier du Fouquet’s, il faut bien qu’ils vivent ! C’est vrai que le culbuto Hollande est plus discret ; pour un repas d’affaire normal, il se contente d’aller chez Laurent. C’est plus feutré et la salade est à 140€ l'assiette en entrée, ça trie un peu le voisinage à table. Mais bon… Sarko, il marche à coups d’annonces, il a tout dit et le contraire de tout et ce n’est pas fini. Il n’a fait qu’un petit tiers de ce qu’il avait annoncé. Exact, mais ça fait quand-même dans les 30%... Et ce n’était pas rien dans bien des domaines sensibles. Même s’il n’est jamais allé aussi loin qu’il aurait fallu, il a engagé et mené à bien avec Fillon une palanquée de réformes qu’on se garde bien de nous lister. Ah bien sûr, il n’a pas déversé sur le pays l’énorme paquet-cadeau de réformes de société qui ne coûtent pas un rond (sur le moment) et ne mettent personne dans la rue comme d’autres nous le promettent pour cet été. Mais "dans le dur", il n’est jamais resté sans rien faire. Qui d’autre l’aurait fait ? Le Béarnais ? La seule fois où celui-là a été aux manettes d’un très grand ministère, il s’est couché au bout d’un mois en laissant aux syndicats les dernières clefs de la boutique qu’ils n’avaient pas encore…

Ce n’est guère brillant mais en période de crise majeure (bien plus majeure qu’on ne nous le dit) il n’y a vraiment pas grand-chose d’autre en magasin… Rappelez-vous : l’option qui laisse encore un possible


Bref, je crois bien que je vais faire avec ça. Et puis on verra…

18 commentaires:

  1. Rétrospective:

    http://hoplite.hautetfort.com/archive/2011/05/15/dskgate.html#comments

    Je ne vois pas en quoi l'option Sarkozy laisse encore un possible. Surtout au-delà des 5 prochaines années - optique dans laquelle il me semble nettement plus judicieux de voter soit MLP, soit le candidat le plus catastrophique possible (disons M. par exemple).

    Autrement formulé : Oui, nous sommes bien en période de crise majeure, auquel cas le "moins pire maintenant" m'apparaît être le pire des choix pour le "long" terme.

    Bah... Vraisemblablement ca sera Sarko maintenant, et DSK ou un clone dans 5 ans.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Votre option est tout à fait respectable et raisonnable (au sens qui peut se raisonner) Je vous l’accorde d’autant plus volontiers qu’elle "se tient", même si j’ai fini pour ma part par me décider à "trancher" (je crois que la formule-valise à dire dans ces cas-là c’est "en désespoir de cause"…)
      Je ne me fais aucune illusion et c’est reculer pour mieux sauter, je sais. Mais je n’ai plus l’âge… Surtout, sur un plan "sociétal", on ne revient jamais sur certains genres d’"acquis", il y a là des points de non-retour et c’est sur ce critère qu’il y a peut-être encore un petit peu, un tout petit peu, "un possible…"

      Supprimer
    2. Oui, même si pour ma part je ne crois plus du tout au "possible", il ne s'agit bien sûr que d'une estimation, et je respecte donc aussi votre raisonnement !

      Et c'est d'ailleurs bien ce que je trouve d'horrible dans cette élection : voir se tenir les pseudo-discussions des pseudo-partis du "Comité Central du Spectacle" pendant que des pans entiers du pays se détachent, les uns après les autres.

      Supprimer
  2. Ah ben zut alors. Vous voudriez pas attendre le second tour pour voter Sarko ? Il sera encore temps, vous savez.

    RépondreSupprimer
  3. Dorénavant, se sentant négligés par la Madelon d’Hénin-Beaumont, ils rentrent à la maison, chez Mélenchon.

    On verra bien après le premier tour, mais pour le moment ce n'est pas ce qu'indiquent les sondages. Le gonflement de la grenouille Mélenchon viendrait plutôt des électeurs de Hollande, un peu de Bayrou, et des abstentionnistes.

    RépondreSupprimer
  4. Plouc, vous qui êtes attaché au respect de la vie, voici ce qui me fait pencher (mais pas seulement) pour le vote MLP (elle est la seule à proposer des débuts de solution pour réduire le nombre de meurtres des tous petits), trouvé sur le site du salon beige :


    Famille chrétienne et les points non négociables (Marine Le Pen)
    Après Nicolas Sarkozy et François Hollande, Famille chrétienne donne aujourd'hui la parole à Marine Le Pen :
    ("........ ")(...) Il y a un tel tabou sur ce sujet que certains en viennent presque à défendre le fait que 200 000 avortements soient pratiqués chaque année dans notre pays. C’est probablement l’échec le plus spectaculaire en matière d’évolution. On aurait pu espérer que, au fur et à mesure, les chiffres de l’avortement se réduisent, alors que nous observons une stabilité inquiétante.
    J’ai voulu faire sauter ce tabou. Mes propos peuvent être entendus car je suis une femme. Et les femmes savent que je ne suis pas là pour les juger. Souvent on me demande si je suis « contre » l’avortement. Cette question m’étonne. Vous connaissez des gens qui sont « pour » l’avortement ?
    Mon rôle de responsable politique, c’est de prendre les décisions pour limiter au maximum ce qui reste un drame… L’adoption prénatale, les aides financières aux femmes qui souhaitent conserver leur enfant, la priorité d’accès au logement social pour les familles nombreuses, la revalorisation des allocations familiales… Il faut mettre en place un contexte qui permette aux femmes de faire un choix.
    Aujourd’hui, la situation est telle que les femmes n’ont pas souvent le choix de faire autrement… Il faudra un jour parler aussi de la responsabilité des hommes. Beaucoup de femmes se retrouvent seules… à gérer les conséquences."

    Comme cela était prévisible en raison de la polémique sur les avortements dit de "confort", la question de l'avortement a été abordé avec Marine Le Pen. Il faut donc malheureusement souligner la grande malhonnête intellectuelle de l'hebdomadaire qui n'a pas osé poser de telles questions à Nicolas Sarkozy. Est-ce la peur d'entendre le candidat-président défendre ce crime abominable qu'il ne remettra pas en cause ou la peur de lui faire perdre de voix catholiques, qui a motivé FC ? Famille chrétienne aurait voulu ne pas effrayer un certain électorat catholique tenté par le candidat-président qu'elle ne s'y serait pas prise autrement...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J’avais lu ça dans le canard en question. La remarque du Salon Beige (contre qui j’ai une dent pour d’autres raisons, cf. http://leplouc-emissaire.blogspot.fr/2010/09/avoir-le-gaz-tous-les-etages.html) est tout à fait fondée.
      Pour l’anecdote, l’an dernier une catho de ma génération formatée genre chaisière du CCFD tombe chez moi sur un n° de FC. Un peu avec des pincettes, elle le parcoure, l’aire soupçonneux, puis s’exclame : - Oh, je ne pensais pas trouver un article de cette qualité dans "ça" !… Je ne sais plus de quoi ça traitait…

      Supprimer
  5. Voilà un cheminement logique qui vous fait honneur.
    Ayant fait le même travail, je parviens évidemment à la même conclusion que vous.
    J'ajouterai que l'inculture de Sarko, sa nuit du
    Fouquet's et ses amitiés Bolloréennes, je m'en fous
    complètement. En revanche il m'a tapé deux ou trois coups dans le portefeuille que je ne lui pardonnerai jamais, de même que ça façon de gérer le pays à l'impulsion subite.
    Cela dit, on ne peut tout de même pas laisser
    oindre le Pédalomobile, enfin comme vous dites, avec, en plus, notre bénédiction.
    Nous sombrerons pavillon haut!

    RépondreSupprimer
  6. "la conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé par la présentation de propositions différentes de ce contenu ou opposées à lui"
    Enfin je dis ça, je ne dis rien

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si, vous l'avez dit. On peut toujours répéter des formules. Les potes du prophète (ṣalloullāhou `alayhi wa sallam) font ça très bien, évitons de les imiter. J’irai bien chercher qu’que chose dans Saint Paul ou ailleurs pour nuancer votre hadith, mais je ne fais aucun effort pour les anonymes ^^

      Supprimer
  7. On peut avoir observé ces dernières semaines plusieurs "déclarations de vote sarkozyste" dans la soi-disante réacosphère, se basant par exemple sur des sondages, et voulant voter utile.

    Pour ma part je m'intéresse plutôt au bilan passé du Sieur Sarkozy, qu'une illustration (peu récente) de la Police Du Monde Parodique me semble bien résumer : Realpolitik.

    Vous (ainsi que d'autres) choisissez le vote Sarkozy. Fort bien ! Sachez cependant que des générations moins âgées risquent, peut-être, allez savoir pourquoi, de comprendre ceci : Allez vous faire foutre !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, j'étais déjà au courant. Faites-moi signe quand vous aurez l'option "concrète, réalisable, atteignable, avec les moyens" Je suis preneur (si je ne suis pas parti, "dans la dignité" ou non...)

      Supprimer
    2. Voter Marine au premier tour ?

      Supprimer
  8. Je ne lis plus « famille chrétienne » depuis longtemps, j’ai résilié mon abonnement parce que 120€ par an c’est toujours trop sur un petit budget et qu’il est difficile de manger 1 jour sur 2 ( ça va venir remarquez…et là ça risque d’être 1 jour sur………. ? ), mais pas seulement.

    « Oh, je ne pensais pas trouver un article de cette qualité dans "ça" !… »

    Il y avait de bons articles dans cette revue, mais elle s’est trop fait le chantre du renouveau charismatique qui se prenait pour le renouveau de l’Eglise ; vu les dérives sectaires de ces groupes ( et les dégâts sur les personnes fragiles) et les délits commis par certains responsables qu’on retrouvait presque chaque semaine à nous catéchiser…

    Je sais la perfection n’est pas de ce monde.

    « C’était ça la clientèle du FN, pas des fachos. Autrefois ils étaient communistes. »

    Je n’ai jamais voté à gauche ni au centre ( non je ne suis pas « catho Cyrillus ») mais M. Sarkozy n’a pas eu mon soutien en 2007 au second tour à cause de sa politique de complaisance menée sous Chirac. On a bien vu la suite.

    Depuis ce déferlement de haine médiatico-populo-politique dans l’entre deux tours de 2002 je me dit que ces gens là ne représentent plus « l’option qui laisse encore un possible… »

    Moi non plus je ne me fais pas d’illusion en votant MLP, je le fais aussi en désespoir de cause.

    Dans les jours ( je suis très pessimiste) qui viennent ça va être un beau bordel !!!

    RépondreSupprimer