Ce matin sur Fwance-Cul’
c’était la fête ! Pensez-donc ! En ce quinze mai béni des dieux, Vronze-Cul’
comme dit l’autre faisait "Cause
commune" avec le quotidien Libération.
Putain le scoop !
J’ai appris à
cette occase (c’est
fou ce qu’on s’instructionne au petit-déj’…) que Fwance-Cul’ consacrait comme ça de temps en temps
une journée à faire cause commune
avec un organe de la presse écrite (J’ai dû rater la fois où que c’était avec Valeurs Actuelles mais bon. Celle avec Présent, je comprends ; faut pas
déconner quand même…)
Bref, ça veut dire que la rédac’ de F-C (pas Famille
Chrétienne) s’est
déplacée avec tout son tintouin dans les locaux de Libé (au
2° étage, vous saurez tout)
pour causer dans le poste. En tendant le micro avec déférence toutes les ouettes secondes à Sa Surface Nicolas Demorand. Avec du Nicolas par ci et que je te tutoie
par là ; on ne se refait pas…
Bref, les
chroniques du matin étaient comme d’hab’ et le commentaire des infos faisait
évidemment la part belle aux incidents
d’hier au Trocadéro. Incidents navrants
comme disait la spiquerine hier soir,
la même qui causait de débordements
inquiétants le 24 mars. Les grincheux réacs ont tort quand ils se plaignent
du globisch à la télé : Les
femmes-troncs du petit écran ont un vocabulaire très riche qui leur permet de
varier et de nuancer les qualificatifs avec beaucoup de pertinence…
Pour nous
éclairer sur ces regrettables incidents "qui ont gâché la fête", il
fallait bien sûr donner la parole à un expert.
Et ils n’ont rien trouvé de mieux que Pierre
Rosanvallon. Avec sa chaire d'histoire moderne et contemporaine du
politique au Collège de France et sa direction d'études à l'EHESS, faut bien qu’il
fasse quelques piges pour ses fins de mois.
Donc,
Rosanvallon nous a bien expliqué le film, des fois qu’on serait bas de plafond.
Je résume : Il y a eu au Trocadéro la rencontre de deux sous-ensembles de
la Fwance d’aujourd’hui. D’une part, des groupuscules de nervis d’extrème-dwoîte
et (à
part égale ?), d’autre
part, des groupes "d’oubliés,
relégués, assez violents, qui symbolisent les morceaux épars d’une France
à la dérive"… Mais "il ne
faut pas en faire un révélateur général"…
Puis on est
passé à autre chose. En l’occurrence, aux critiques des professionnels de la psychiatrisation contre le plan autisme défendu par la
ministricule quoique marseillaise Carlotti...
A la bourre, j’ai fermé le poste…
Re-bref, s’agissant
du Trocadéro, pas de quoi fouetter un chat. Le bus de touristes dévalisé sous
les yeux des flics (là), c’étaient sûrement un coup de l’extrême-droite
ou des Ultras que le Qatar a fait virer pour faire de la place à ses petits
protégés si gentils injustement oubliés,
relégués…
Les Ultras sont bien pratiques ; le FN devenant de moins en moins diabolisable, ils peuvent pour l’occasion
le remplacer avantageusement dans l’ordre de l’obscène… La palme de la
désinformation préméditée revient ce soir au Monde qui ne trouve rien d’autre pour traiter le sujet à sa une que d’écrire
"La vengeance des Ultras"… (et surtout pas de scènes de pillage en 1° page !)
(Très) accessoirement,
les 47 guignols présentés aujourd’hui aux juges, tous de Paris, du 9-3 ou de "grande
banlieue" ont tout un point commun : Aucun n’est répertorié comme
supporter Ultra du PSG…
Mais la palme
du boboïsme-people cul-tremblant revient quand même à cette pédale de salon de
coiffure de beaux quartiers qui tient lieu de maire à la ville de Paris. En
plein milieu des pillages, Delanoë a déclaré : "C'est dommage qu'il y ait eu une poignée de perturbateurs, les
débordements ont été contenus, la fête n'a pas été gâchée… Quand les joueurs
ont pu montrer le trophée, tout s'est bien passé… Les joueurs iront comme prévu
dîner sur un bateau sur la Seine, on va veiller à ce qu'il n'y ait pas
d'incident sur les ponts, que personne ne tombe dans la Seine..."
Finalement,
heureusement qu’il y a la télé. Les acurabas qui sont scotchés devant voient
les images…
Et, à la
longue, on peut craindre que la déconnection totale des discours d’avec le réel
soit telle que la seule solution au redressement
productif se résume en une phrase :
" - Tous au croc du boucher !
"
Je n'avais pas encore vu la vidéo du bus. C'est...instructif! Je suis un candide naïf trop imprégné par son éducation judéo-chrétienne donc inhibitrice, mais jamais je n'aurais eu l'idée d'ouvrir les coffres d'un bus qui vient juste de s'arrêter. Je note toutefois que la scène a commencé sous les yeux de policiers en civil qui ont quand même réagi : on en voit un faire des grands moulinets de matraque téléscopique juste avant l'éclatement des grenades lacrymo. J'espère d'ailleurs que la clim du bus était branchée sur "recyclage de l'air ambiant", sinon les touristes pillés auront eu en plus la joie des effluves de lacrymo.
RépondreSupprimerPopeye
Par Dieu, changeons les règles de ce sport imbécile et adoptons celles d'un petit club africain les "s'en fout les scores" .
RépondreSupprimerpas de haine car dès qu'un joueur marque un but il change de place avec son homologuée de l'équipe adverse, et la partie reprend .
ils jouent pour jouer , leurs journalistes ferment leur bouche et évitent de les dire" humiliés" et "ecrasés" ou d'autres termes qui évoquent plus la guerre que le sport .
et cessons de les payer de les acheter de les vendre comme des marchandises .Que le mot professionnel ne soit plus lié au sport , les amateurs finissent bien souvent par faire la troisième mi temps avec les joueurs de l'autre équipe .
le rugby est en train de perdre ce coté sympa depuis qu'il est professionnel , l'argent pourrit tout . Le Pharaon Ramses 2 le nommait" la grande tordue ", et il avait raison .
amitiés
Le "divertissement" proposé lors des "grands messes" célébrée au titre du culte "le pain et les jeux" est révélateur de l’écroulement d’une (relative) cohésion sociale au profit d’une juxtaposition d’intérêts particuliers s’accommodant mieux d’une jungle barbare dépourvue de règle du jeu commune…
SupprimerPour ce qui est du "foute" proprement dit dont l’évolution vous navre, puisque vous semblez ne lire mes bêtises que depuis peu, je me permets de vous renvoyer à ma conclusion d’un billet écrit après le désastre des "bleus" en 2010 en Afrique du sud :
"Le foot professionnel n’est pas du sport. C’est une entreprise de spectacle. Idem pour le cyclisme pro, etc. Comme le « Dakar » et les autres cirques du même type (Tour de France, Rolland-Garros, 24h du Mans, Holiday on Ice, …)
Il n’est pas choquant que les individus ayant atteint un haut niveau de performances et d’expertises dans certaines disciplines « spectaculaires » (ce ne sera jamais le cas des nageurs) cherchent à valoriser financièrement leurs talents dès lors qu’il y a une demande. En revanche, ce qui pollue tout, c’est que la commercialisation de ces activités relève de fédérations sportives et d’un département ministériel dédié "à la jeunesse et au sport" en bénéficiant d’aides publiques. Ça relève du commerce et des services !" (http://leplouc-emissaire.blogspot.fr/2010/06/ou-sont-passes-les-coqs-gaulois.html)
Et pour ce que je pense du "foute" : http://leplouc-emissaire.blogspot.fr/2011/11/grand-messe-universelle.html
Vronze cul', je sais d'où ça vient, ça..
RépondreSupprimerDont acte...
SupprimerLa vidéo du bus détroussé par les malandrins et les mandrills ( un peu plus dangereux que des macaques) est très réjouissante
RépondreSupprimerEncore plus que les dénégations du martial Manuel sur le mode''c'est l'estremdrouat''
Jamais vu un mec d'aussi mauvaise foi, et pourtant....