"Una
notizia che ci riempie di orgoglio tutto Italiano."
Oui. Une
nouvelles qui remplit de fierté tout Italien… C’est le tweet désabusé d’un
rital apprenant que la Marine nationale italienne avait secouru 2247 clandestins dans la seule journée de mardi dernier.
C’est la marine elle-même qui l’a fièrement annoncé dans un communiqué
officiel. Maipourkoidonc a-t-elle
pris la peine cette fois-ci de compiler la récolte
du jour de ses différents navires ? Sans doute pour justifier le budget et
les trois euros six sous que daigne lui verser l’U.E. au titre de l’opération humanitaire Mare Nostrum.
D’habitude, il
faut se contenter des infos partielles recueillis à quai par les correspondants de presse locaux dans les ports de débarquement. Pour ce jour-là, on
retrouve le compte de 2247 (cf. la carte). Bien sûr,
il ne s’agit que des secourus,
c’est-à-dire de naufragés ou,
surtout, principalement des naufragés
potentiels secourus à titre préventif et passés par la case Marine
nationale avec prise en charge en pleine mer…
L’avant-veille,
dimanche dernier donc, ce sont 887 autres clandestins qui avaient été débarqués
à Trapani après avoir été secourus au sud de l’île oh combien fameuse de
Lampedusa. Regardez la carte. En écrivant Le
Camp des Saints, Raspail n’avait pas percuté qu’on irait les chercher… au sud
de Lampedusa. Jusqu’où au sud ?
Finalement, le
statut de secouru efface celui de clandestin et offre bien des avantages. il
suffit dorénavant d’embarquer sur une coquille de noix assez costaude pour
tenir la mer qu’on espère calme et avec assez de carburant pour faire une
trentaine de miles marins, soit 10% du voyage. Puis, éventuellement à peine
sorti des eaux territoriales tunisiennes ou libyennes, lancer un appel de
détresse à la Marie italienne. La suite est gratos, transport, bouffe, soins,
couverture et brosse à dents…
Évidemment,
ce n’est pas sans risques. En dépit des efforts du programme européen Mare Nostrum, il arrive des drames
humains. Faut respecter la chaîne alimentaire. On ne dérange pas la murène ou
le mérou quand il digère un reste de Somalien. On n’a rien sans rien…
D’ailleurs, si
ça tourne mal, le contribuable rital s’occupe de tout ; le cercueil est
gratos ; et même la rose dessus.
Antonio de
Guevara avait raison lorsqu’il écrivait :
"- La galère
offre à ceux qui y meurent le privilège de se passer d’extrême-onction et de
n’avoir à payer ni sacristain pour sonner le glas, ni croque-morts pour lever
le corps, ni curé pour procéder à l’enterrement, ni maçons pour bâtir la
sépulture, ni moines pour dire la messe, ni pauvres pour porter les cierges, ni
hommes de peine pour ouvrir la fosse, ni confrère pour avertir la confrérie, ni
commère pour coudre le linceul…"
Antonio de Guevara - L’art de Naviguer, publié à Valladolid le 25 juin 1539…
Au secours! Hilfe! Aiuto! Help!
RépondreSupprimerÇa ne va pas ? Faut que j’appelle le 15 ?
SupprimerSi l'Europe finance les secours, j'en voudrais bien ma part.
Supprimermais ils vont vider tout le continent sudiste à ce train là ! et remplir le notre par la même occasion
RépondreSupprimerJ'aime bien la photo du bas
RépondreSupprimerAvec les cercueils
Le seul truc qui manque dessus, c'est.... une croix.....
Ça m'a fait penser à une conversation que j'ai eue avec une de mes employées dont le mari a une entreprise ( petite) de pompes funèbres
Ce brave homme milite pour tirer ses prix vers le bas au motif que "la naissance et la santé sont remboursées secu j'vois pas pourquoive la mort non"
Certes
C'est bien fini l'époque des hommes torpilles de la marine italiennes des capitaines de concordia humanitaires sabordons les !
RépondreSupprimerC'étaient les hommes de la décima mas du prince Borghèse
SupprimerAu poignet, ils arboraient des officines Panerai
Et montaient des "cochons" ,des maiiles, comme ils disaient