Au pont d’Arcole (province de Vérone), il faut franchir l’Alpone pour
repousser les Autrichiens et autres réacs…
Sous la mitraille, avec la dégaine du soldat, le regard
du rapace, le drapeau à la main et sabre au clair, Buonaparte s’élance sous les
boulets…
Au pont d’Arcole (métro Hôtel de Ville), il faut franchir la réforme pour
repousser le chômage et autres réacs…
Sous les sondages, avec la bedaine de l’ENA, les lunettes
du Chirac, l’anaphore à la main et la Gayet en bandoulière, Pelle-à-tarte se cramponne au parapet…
P’tain ! C’est pas possible ! Il faut encore
que j’en reparle ! Alors qu’il n’y a rien à en dire. Excusez-moi.
Pensez qu’à peine achevée sa prestation dans l’étrange
lucarne de Té-hef-un, dans la tranche 21h-Minuit, les commentaires et débats qui meublent le temps d’antenne des chaînes dites d’information ont consacré autant de temps
sinon plus à Nabila la divine qu’à lui ! Quand je vois ça, je me dis qu’il
devrait m’allouer une pension pour tous les efforts que je déploie pour faire
sa promotion comme on dit ! D’autant
que ce n’est pas cher vu que c’est l’Etat
qui paie…
Cette précision rassurante qu’il a apportée à
je-ne-sais-qui ne m’avais certes pas échappée. Mais, n’ayant pas suivi la chose
en live, j’avais eu du mal à croire
qu'une telle énormité avait pu être vraiment prononcée en ces termes exacts par
le chef de l’Etat soi-même, es qualité, non seulement devant près de huit
millions d’acurabas mais aussi le plus officiellement du monde, devant tous les journalistes et analystes étrangers, notamment
anglo-saxons… J’avais donc laissé ça sur l’étagère pour le creuser un peu et du
coup oublié d’en parler hier…
Parce que c’est vraiment the top de la soirée de jeudi. La seule annonce vraie. L’engagement
de ne plus augmenter les impôts n’est que parole verbale qui n’engage que le
couillon d’auditeur naïf. Le service civique et les jeux olympiques de 2024 ont
autant d’effet dans la durée sur la mare aux canards que les ronds dans l’eau faits
par le garçonnet impubère pris d’un besoin pressant… Et le reste et à l’avenant…
Mais ça ! Imaginez l’effet de cette petite phrase
anodine sur la Commission de Bruxelles, sur les gnomes de la BCE à Francfort,
sur cette chère Angela… Bref, sur tous ceux qui sont en train de se torturer l’esprit
pour trouver comment ils pourraient encore accorder un zeste de confiance aux promesses répétées
de la Fwance de faire des efforts en matière de déficit budgétaire !
Et, peut-être le pire du pire : Son effet sur la
finance internationale qui n’a pas de
visage et les analystes des agences de notation ! C’est à dire sur
ceux qui, d’un simple claquement de doigt, peuvent dégrader la note de notre
dette et, du jour au lendemain, nous mettre dix milliards de charges
supplémentaires annuelles dans la vue pour un demi-point de taux !
Avoir laissé passer dans son propos l’ajout de ce
complément accessoire : "…et
puis ce n’est pas cher vu que c’est l’Etat qui paie", on le pardonnerait
à un analphabète trisomique en ESAT. Là, il n’est plus question de l’incompétence
du type, chose dont il faut hélas parfois (souvent)
se contenter et faire avec. Il s’agit
de dangerosité. Non pas d’une
dangerosité potentielle, mais dangerosité réelle et immédiate, ici et
maintenant !
Si ! Encore plus !
Je crois que vous vous êtes alarmé trop vite au sujet de la Commission de Bruxelles parce que le même jour où Président prononçait sa petite phrase on avait appris que Jean-Claude Juncker, président de la-dite Commission de Bruxelles, était aussi le premier ministre du Luxembourg qui avait organisé l'évasion fiscale - pour ne pas dire la fraude fiscale - de 340 firmes internationales favorisant leur implantation au Luxembourg et du même coup spoliant les partenaires européens (et donc les citoyens européens) de milliards d'euros de rentrées fiscales.
RépondreSupprimerQue nenni ! Je ne suis pas plus alarmé que la veille. Je suis seulement scandalisé et je grimpe aux rideaux de voir qu’on s’en gausse sans en mesurer la gravité. Si cette casserole que traîne Junker n’avait pas été découverte, c’eut été pareil. Et que Junker soit déstabilisé ne change rien : Le machin UE reste le machin et l’histoire continue…
Supprimer"Ce n'est pas cher, c'est l'Etat qui paie".
RépondreSupprimerEt personne sur le plateau pour s'indigner et remettre les choses à leur place! Pourquoi? Certes pas parce que Flanby en impose, alors pourquoi? La bonne éducation est souvent une tare, je ne vois que ça.