"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

dimanche 8 février 2015

Des Richelieu aux têtards à binocles…



Repris in extenso par LesCrises, Frédéric Lordon a publié avant-hier sur son blog hébergé par Le Monde Diplomatique un long billet inspiré par la situation grecque.
J'ai plaisir à en reproduire ci-dessous les trois premières phrases puis le début d’un de ses paragraphes :

« On savait que l’expérience Syriza serait une leçon de choses en politique, la mise à nu, toutes technicités juridico-financières envolées, des ressorts fondamentaux de la puissance et de la souveraineté. De ses confiscations dans des institutions aussi. Nous y sommes. »
(…)
« En tout cas pour la première fois depuis très longtemps, il y a à la tête d’un pays européen des gens qui savent ce que c’est vraiment que la politique – une histoire de force, de désirs et de passions –, soit l’exact contraire des comptables-eunuques qui gouvernent partout ailleurs, à l’image du têtard à binocles dont la couverture de L’Obs, qu’on créditerait ici volontiers d’un second degré inhabituellement fielleux, révèle qu’il est l’une des têtes pensantes de François Hollande. »
 

 « Incidemment, pour savoir à quoi ressemblent de vrais hommes politiques, c’est-à-dire des gens qui ont touché l’essence de la politique, une essence violente et forte, il faut regarder la tête des anciens directeurs du Shin Beth, le service secret israélien, interviewés dans le formidable documentaire Gate keepers, et qui, quoi qu’on pense par ailleurs de leur action (…), ont eu à agir en l’un des lieux de la planète où l’essence tragique du politique se donne à voir sous sa forme la plus haute.

Et puis après admirer une photo de Michel Sapin. Ou le sourire d’Emmanuel Macron… »

2 commentaires:

  1. Je souhaite au jeune gommeux -le décrire comme un têtard à binocles n'est pas très bio-friendly- qui illustre votre billet de faire long feu.

    RépondreSupprimer
  2. p..tain quelle tete a claque La tete d'intello boutonneux que l'on avait déja envie de giffler, insulter, arroser a l'école primaire (et je dis ça alors que j'ai été personnellement victime de harcelement scolaire, passons)

    RépondreSupprimer