1°- Les Playmobils ont encore frappé…
On ne sait plus quoi faire pour meubler le livre d’images pout tout petits…
A Science-Po où c’est qu’on mitonne nos futures zélites, les journées de la
jupe puis du rouge à lèvre n’ont pas suffi. Il fallait donc passer à la journée en hijab afin que chacun puisse se mettre dans la peau des malheureuses
enfoulardées et prenne conscience de la stigmatisation
dont elles sont victimes. Stigmatisation, n’en doutons pas, qui est la seule
raison pouvant les pousser au final à toutes se cacher sous les sacs poubelles…
Pour répondre au mot d’ordre, nozélitesétudiantes
ont peut-être dû dévaliser le stock de panoplies de chez Joué Club. Mais, se mettre ainsi sous le voile, le temps de se tirer un selfie et de jouer à la
dinette, n’a guère à voir avec se mettre dans
la peau de la fantasmée victime H24… Je m’abstiens de vous faire un dessin…
Les Norvégiens veulent s’en rapprocher
un peu plus. Déjà, ceux de leurs enfants ayant échappés à Anders Behring Breivik sont envoyés par leurs parents jouer aux réfugiés (ici) mais c’est encore insuffisant !
La ministre norvégienne de l'Immigration, Sylvi Listhaug, a profité d'une visite officielle en Grèce pour se mettre dans la peau d'un réfugié en
train de se noyer en mer ; oui Madame, oui Monsieur.
Vêtue d'une combinaison thermique orange et entourée de navires garde-côtes,
la courageuse Viking a fait trempette un petit quart d’heure en mer calme avant
d'être secourue par les agents de la
patrouille maritime. P’tain ! Rendez-vous compte ! Il ne reste
plus à nos gamines de Science-Po qu’à aller passer la nuit sous le métro
Stalingrad ; enfin, dans son décor reconstitué désinfecté dans un amphi de
la rue St-Guillaume avec des figurants fournis par les studios Pixar…
2°- LE Playmobil a fait encore grimper la courbe du fromage…
C’est plus fastoche que d’inverser celle du chô’ et ça peut rapporter gros,
oui, oui… L’inversion de l’autre, là, il y a si longtemps qu’on en parle qu’on
n’y fait plus attention. Donc, cépagrave.
En revanche, celle du fromage, hein, y-a-plus que ça qui peut calmer les
petites fièvres et allergies épidermiques si contrariantes ; enfin, au
moins sur les pages coloriées des livres d’image cartonnés qu’adorent les
ministres et les bouffons de la télé.
Vous avez bien sûr tous entendu parler de Thierry Lepaon ; peut-être plus du fait de son appartement de
fonction et de son bureau qu’en raison de ses exploits comme secrétaire général
de la CGT, emploi dont il a récemment
été débarqué à un âge où l’on peut généralement bénéficier d’une préretraite.
Bref, par la grâce de François II Pédalonaute qui n’allait pas laisser cet
ancien ouvrier Moulinex faire la
queue à Pôle Emploi, Thierry Lepaon vient d’être nommé président de l’Agence nationale contre l’illettrisme.
Euh… non, je me trompe : Il prend la présidence de l’Agence de la langue française, nouvelle appellation du bidule
adoptée pour l’occasion avec quelques modifications des statuts de l’agence et
de l’étendue de ses missions… Ce qui, comme par hasard, permet que son
président soit dorénavant rémunéré…
Par contre, vous ne connaissez probablement pas Stéphane Lardy. Celui-là menait toutes les grandes négociations
nationales interprofessionnelles pour le compte de FO. Notre gars, quoiqu’encarté socialiste, non seulement n’est pas trotskyste
mais ne l’a jamais été. N’ayant de ce fait aucune chance d’accéder à la
direction du syndicat, il vient d’être nommé au tour extérieur dans le grand corps
des inspecteurs de l’IGAS (inspection générales affaires sociales) comme d’autres
avant lui (François
Chérèque en 2013, Dominique Voynet en 2014…) Vous me direz que là, on n’est plus dans un livre d’image. Ben si ! C’en
est un quand-même !
Mais celui-là n’est pas fait pour les enfants à qui on le lit le soir pour
les endormir. Non. Il est fait pour celui qui le leur lit. Pour le rassurer,
pour lui éviter de faire lui-même des cauchemars. En donnant des sinécures à
Thierry et à Stéphane, le conteur pédalonaute s’invente une histoire où il croit
se faire des amis à la sauce Fessbouc et que tout va s’arranger dans
la vraie vie…
3°- Playmobils des villes et nains de jardin des champs…
On savait déjà qu’il était interdit de faire monter un "jeune"
sur une échelle en situation de salarié.
C’est Blanche-Neige (sous son avatar "Alain Juppé"
je crois) qui avait ajouté ça dans un livre
d’image au titre vachement polisson ("Code du Travail" ou "Code rural"
je ne sais plus) en pompant, il est vrai largement dans
un autre (de la série
à succès "Martine et les directives européennes") Soucieuse du confort de ses nains de jardin,
Blanche-Neige avait aussi inventé que chacun d’eux disposerait d’une chambre de
9m² minimum avec au moins 7m² par tête avec un maximum de six guignols par
chambrée. Bon.
Vous connaissez tous comment se font les vendanges en Champagne :
exclusivement à la main. Ce sont donc chaque année des milliers de saisonniers
qui arrivent sur zone, des habitués et énormément d’étudiants plus ou moins
désargentés, tous prêts à mettre du cœur à l’ouvrage. Comme il est de
tradition, ils sont hébergés sur place et nourris par le viticulteur. Certains
d’entre vous ont sûrement gardé le souvenir de certaines joyeuses tablées et
bordées de fin de vendanges… Bien évidemment, toulemonde se foutait du livre d’image de Blanche-Neige. Pour la
durée des vendanges, le bon sens prévalant, les employeurs bénéficiaient d’une
dérogation autorisant de loger leurs salariés agricoles en CDD courts en
dortoirs à 50% de la norme (4,5m² par tête et maximum par chambrée porté à 12)
Eh bien, figurez-vous
que c’est fini ! Désormais, c’est 9 m2. Dans l’impossibilité
(notamment
financière)
de se mettre aux normes (pour
dix jours par an !),
il faudra faire appel à des gens qu’on ne logera pas, fournis par des agences d’intérim, ou des Roms entassés dans des caravanes (à 2m² par tête). Les vignerons devront
remplacer leurs habitués avec lesquels ils étaient en confiance par des bras
cassés – si tant est qu’ils en trouvent, la terre étant si basse et les allocs’
et autres RSA étant ce qu’ils sont. Il pourrait manquer 8.000 vendangeurs à l’automne
en pays champenois…
Mais peu importe :
Dans le livre d’image, c’est le confort cosy de la chambrette bleu pastel de Martine
qui retient l’œil. (C’est
dans l’album "Martine fait les vendanges" mais on ne le trouve plus)
Lorsque vous parlez de playmobil ,ça fait toujours penser à David pour le Judas ,qui ,avec sa perruque de chauve honteux et son visage mou ,en emprunte toutes les caractéristiques
RépondreSupprimer"pue le judas" pardon , correcteur 'rtografik' toussa
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