Au
cours de cette énième "journée d’action" de la "convergence des
luttes", 78 fonctionnaires de police et gendarmes ont été blessés, dont au
moins trois grièvement, dont un qui finira peut-être en fauteuil roulant. Ayant
reçu la mission d’assurer la sécurité des
manifestants en faisant preuve de toute la retenue souhaitable, ils
ont stoïquement fait le job avec les résultats que l’on sait. Curieusement, les
minorités irresponsables étaient
présentes partout, que ce soit à Paris, à Nantes ou ailleurs, en tête comme en
queue de cortège. Où sont passés les gros bras de la CGT d’antan ? Poser la question est y répondre… Bref, ils
ont tous été touchés dans leur chair par des jets de bouteilles, de lourds
morceaux de parpaings et de plaques de macadam dont des hectomètres carrés
seront à refaire à vos frais… Des armes létales par destination…
Bien
sûr, cette journée s’est conclue as usual
par une déclaration du ministre de l’intérieur laissant entendre quecépabien, par une crispation de mâchoire
de Manu-chose (de
plus en plus chose) et –
comme d’hab’ quand ça gêne – par un silence assourdissant du côté de ce qui
sert de chef de l’Etat.
Comme
il fallait s’y attendre et par la force des choses, on recense aussi quelques
blessés parmi les "manifestants". Compte tenu de la violence
observée, leur nombre limité peut d’ailleurs être porté au crédit du
professionnalisme (et
du stoïcisme) des forces
de l’ordre.
Bien
sûr, l’annonce qu’un policier grièvement blessé à la tête se trouvait en situation
"d’urgence absolue" ayant ému l’acuraba de base, il fallait pouvoir
changer la Une. On a donc vite trouvé à Nantes un étudiant de 20 ans ayant
perdu un œil dans l’affaire. Pour s’être trouvé sur la trajectoire d’un tir de
flash-ball dans le contexte d’une situation de violence au contact où la Police
en vient à utiliser ce type d’arme, le brave garçon devait être dans les
premiers rangs et aurait dû savoir que tout peut y arriver à ses risques et
périls. Mais c’est vrai qu’il faisait partie était entouré par des irresponsables... Certes, ce genre d’arme
et de munition offre une puissance d’arrêt à courte distance équivalente à
celle d’un cal. 38 spécial. Mais ces balles de 28 gr. de caoutchouc faites pour
s’écraser à l’impact n’ont jusqu’alors occasionné en dix ans qu’un seul mort (en Belgique, impact au
thorax sur un manifestant souffrant probablement déjà d’insuffisance cardiaque) et une dizaine de blessés (dont un œil perdu) Faute-à-pas-de-chance, donc. Mais,
bien entendu, le Ministère a illico annoncé qu’une enquête était diligentée par
l’IGPN…
On
en reparlera sûrement.
"Mon
œil", c’est aussi le mien qui regarde les photos proposées par les médias
aux acurabas divers et variés. Si ont assez largement circulées sur les réseaux
sociaux les vidéos nous montrant (avec le son…) l’hystérie de tous ces "jeunes" excités dépavant
les chaussées au burin, préparant des stocks de projectiles et les lançant, en
revanche, les médias ont largement privilégié les photos classiques de cortèges
avançant vaillamment sous la pluie et les lacrymos, comme celle-ci par exemple :
Mais
je n’en retiens qu’une qui a été publiée par Le Monde.fr. C’est celle-ci :
Elle
est parfaite ; oui, parfaite. Le cadrage est équilibré. Un vrai tableau du
Caravage qui ne néglige ni la profondeur du décor ni la fumée ni le macadam au
premier plan. A droite, des "cognes" ; ils ne sont pas à la fête
mais eux sont armés et protégés par leurs armures de scarabées bleus. A gauche,
deux manifestants dont un équipé genre black block, un habitué, et un autre,
tête nu qui donne à la fois la touche intergénérationnelle et offre la tronche
du monsieur tout-le-monde guichetier de la Sécu ou prof de SVT à qui on donnerait
le Bon Dieu sans confession. Il a l’air de supplier le gendarme qu’on en oublie
qu’il veut lui arracher sa matraque…
Au
centre dans l’axe du tableau, la pose christique du grand barbu. Lui ne fait
rien ; mais son regard est un jugement… Le sage flanqué de ses disciples :
d’un côté le rouquin qui fait un doigt d’honneur et l’index vengeur de l’encapuchonné
en mouvement ; de l’autre la véhémence des supposés syndicalistes de la
CGT (la
bière à la main),
histoire de montrer qu’ils-sont-venus-ils-sont-tous-là…
Et
encore, et toujours, les appareils photos des journalistes, lanceurs d’alerte à
l’affut des bavures policières...
Chapeau !
Tout y est. Sauf l’essentiel…
"Tout y est. Sauf l’essentiel… "
RépondreSupprimerIl manque encore quelques éléments habituels, mais rien que je peux qualifier d'essentiel. Je dirais : la pancarte au slogan bref qui donne la légende à l'image ?
Amike
effectivement , la photo apparaît quasiment posée ....
RépondreSupprimerelle a une valeur apologétique ( j'ignore ce que ça peut bien signifier et peu me chau , mais le mot fait riche, donc....) avec , 'ffectiv'ment le futur crucifié au centre ( quoique la barbe soit trop courte et la cuisse trop lourde.....zoziété de konsommation de mairde!) et les deux larrons à coté ....
celui qui retient l'attention, c'est le porteur de badge "cgt" ( crétin , goret , torve ?) , genoux demi fléchis , l'oeil exorbité et la moustache de rat d'hotel...une vraie tête de crétin médiéval .....le mec a vu le démon et lui crache au visage "vade retro ,satanas!"
les centurions républicains sont bien croqués , ne leur manque que la lance et la position décontractée du tueur sachant la situation bien en main....
plus qu'une crucifixion , ça m'évoque le "dos de mayo"....une loupiote posée au sol et une volée de plomb ne gâterait pas l'ensemble
« Crispation de mâchoire de ManuLaChose»..début du tétanos !
RépondreSupprimerUnLorrainDu55
crise hémorroïdaire aigüe?
Supprimerou bien, tout simplement , se trouve-t-il beau comme ça , les mordasses bien serrées , l'oeil charbonneux, les sourcil sourcilleux?
on le rassure, il est bien le seul