Il fut un temps où, acculé, en désespoir de cause, Napoléon [je cause du premier, le fils de
Charles et de Letitia née Ramonlino. Pas de Pelle-à-tarte au pont d’Arcole
(Paris IV°)…] faisait donner la vielle-garde-qui-ne-se-rend-pas.
Aujourd’hui, Nabot-normal étant prudemment aux abonnés absents,
empastrouillé qu’il est dans ses erreurs tactiques comme un Grouchy embourbé
dans l’argile des mornes plaines, c’est faute de troupes fraîche, acculé, en
désespoir de cause, que le maréchal Manu-la-Mâchoire fait appel à la nurserie
de Solferino !
Hier premier avril, depuis Orléans que-c’est-mieux-que-Waterloo, il a donc
annoncé que les ministres Myriam El Khomri, Najat Vallaud-Belkacem et Patrick
Kanner (pas plus
mais c’est déjà ça) allaient
recevoir "dans les prochains jours" les organisations de
jeunesse en vue d’un nouveau rendez-vous prévu à Matignon "avant la
mi-avril"… Car "certaines
organisations, même si elles sont opposées au projet de loi, ont formulé des
propositions, je pense en particulier au syndicat étudiant l'UNEF, sur le sujet
essentiel de l'accès aux jeunes au marché du travail", a-t-il annoncé.
"Nous sommes prêts, décidés, à les
regarder…"
Ah ! L’UNEF ! Arrêtons-nous un moment pour rappeler (au hasard^^) quelques exemples des emplois retraites
proposées aux étudiants bien classés à la sortie de cette prépa :
- Jean-Christophe Cambadelis : président de l'UNEF de 1978 à 1984 (27 à 33 ans) A
peine quitte-il la présidence qu’il passe des Trotskistes au Ps et se retrouve député de Paris dès 88. Vous connaissez la
suite…
- Christophe Borgel : président de l'UNEF de 1988 à 1991(25 à 28 ans)
A peine quitte-il la présidence qu’il se retrouve conseiller technique des
ministres Claude Allègre puis Jack Lang et, dans la foulée, nommé par décret inspecteur
de l'Académie de Paris au grand scandale de la Cour des comptes…
- Pouria Amirshahi : président de l'UNEF de 1994 à
1998 (22 à 26 ans)
et de la MNEF de 1999 à 2000. A peine quitte-il ces présidences (à 28 ans), qu’il démarre sa carrière comme
cadre de la Fédération des Mutuelles de France avec… un siège au Haut conseil
de la coopération internationale…
- Bruno Julliard : président de l'UNEF de 2005 à 2007(24 à 26 ans) A peine quitte-il la présidence qu’il
entre au Conseil de Paris sur les listes PS, adjoint à la mairie de Paris (à 27 ans) puis en 2014 Premier adjoint au
maire de Paris, chargé de la culture (à 33 ans)...
- Jean-Baptiste Prevost lui succède jusqu’en 2010 (23 à 26 ans) A peine quitte-il la présidence
qu’il se retrouve siégeant au Conseil économique etc. (CESE) ; fonction
qu’il quitte en 2013 pour entrer au cabinet de Geneviève Fioraso…
- William Martinet. Ah William ! Titulaire d’une licence obtenue l’an
dernier au terme de neuf années d’études supérieures, cet étudiant de 28 ans est
inscrit cette année au CNAM pour préparer un
master en "économie sociale et solidaire" Elu comme plusieurs de ses prédécesseurs immédiats au
terme d’un scrutin nord-coréen à candidature unique, c’est lui qui préside
depuis décembre 2013 aux destinées de l’UNEF…
Et voilà que l’UNEF sort des clous ! Non seulement on cultivait ces
jeunes pousses dans le coton pour la relève, mais c’étaient des supplétifs bien
pratiques à envoyer au feu quand on le
leur demande ! Qu’est-ce qui leur a pris de mobiliser leurs troupes de
couillons manipulés pour les faire intervenir à contre-emploi ?
Sont cons ou quoi ? Auraient-ils oublié qui décide de leur rang de sortie de la prépa et son importance pour leur
garantie de débouchés de carrière sinécure ?
Ben non. La petite équipe de graines de maffieux qui monopolise ce corps
mort ne représentant que lui-même sait que vous êtes en position de faiblesse ;
et que vous aurez de moins en moins de sinécures à distribuer… Alors, tant pis
pour l’avenir des couillons qui manifestent, l’UNEF ne vous cédera rien !
Et l’a-gouvernement cédera tout !
C’est ça le deal :
- On videra la loi du peu qui reste de son contenu, on pourra même en faire
une avancée…
- En contrepartie, elle pourra enfin être votée et le gouvernement n’aura pas cédé à la rue…
Tout bénef’ pour tous !
Vous oubliez Isabelle Thomas(plutôt canon à l'époque) qu avait tapé dans l'oeil de Mimitte,qui est passé au conseil éco et social,et fini sa carrière comme députée européenne
RépondreSupprimerExact! Très emblématique du processus de recyclage. Être à la bonne place au bon moment... Elle doit tout au psychodrame Devaquet, grimpée sur le cadavre de Malik Oussékine...
SupprimerAyant consulté la liste des Pdt de l'UNEF, je l'ai ratée car elle n'en a été que Vice-présidente...
Hep ! et Harlem Désir... faut pas l oublier celui-là !
RépondreSupprimerhep, hep, et Julien Dray, hein, Julien Dray...
RépondreSupprimerExact; ils ont tous les deux fait la même "prépa"... Et Désir a été salarié de la MNEF en 1° job. Mais on se souvient surtout de Dray et Harley M'davnir pour leurs rôles dans les "prépas" troskos et le lancement de SOSouacisme (j'allais pas faire un répertoire exhaustif^^)
SupprimerIls sont repus, digèrent. Avant et après eux, ils s'en foutent.
RépondreSupprimerêtre là pour les autres...
RépondreSupprimerLa manière dont ils ont été ou se sont laissés récupérer par le système existe, pour eux également. Mais je vous laisse les généralités que vous en tirez avec mépris ainsi que ce vocabulaire humiliant "trotsko, SOSoucisme".
RépondreSupprimerVocabulaire humiliant ? Méprisant ? Vous avez l’épiderme bien délicat… Les "trotskos" se nommaient eux-mêmes ainsi, restent fiers de l’avoir été et pas gênés de s’être recyclés apparatchiks prébendiers du système… Ah oui ! J’oubliais : Certains ne supportent pas d’être simplement effleurés par les mots du langage parlé le plus ordinaire. Ils sont cruellement agressés par les paroles les plus anodines par lesquelles un locuteur veut exprimer une idée, une notion… Alors il ne faut plus rien exprimer. C’était déjà le cas pour les "détails" ; et maintenant idem pour les "généralités"…
SupprimerQuand on ne peut plus s’exprimer par le langage, on est déjà socialement mort.
Bonjour chez vous.
je ne sais pas ce que vous leur supposez ni à quels propos revendicatifs vous faites référence mais je persiste, quant à moi; ces deux mots ont de quoi agresser et donc, m'agressent aussi. Ouacisme, particulièrement me pose un gros problème. Et je ne fais pas que corriger l'oubli du a, là!
Supprimerle plouc em' sait bien que jamais je ne dirais "trotsko"
Supprimerj'utilise exclusivement le néologisme "trostkard"
qui rime avec "viandard" et "friquart"
D'autre part, vous ne faites pas ce que vous voulez d'un oubli si vous vous abstenez d'en demander la cause.
RépondreSupprimerBon. "Je suis désolé" comme on dit de vous avoir agressé. Vous vous en remettrez, j'en suis sûr. Merci d'être passée.
Supprimerpas moi.
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