Voilà
un ouiquende bien rempli désormais derrière
moi et la semaine s’annonce chargée. Bon.
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Du ouiquende je ne vous dirai rien
mais il m’a permis de réaliser un truc idiot qui-va-de-soi mais dont, en bon
plouc de base, je n’avais pas encore pris conscience nonobstant mon âge avancé.
Figurez-vous
que je me trouvais, fort tard samedi soir, à saucissonner dans une salle des
fêtes de commune rurale en compagnie d’un mien fils au milieu d’une saine
assemblée de sportifs. Ils venaient comme lui de se farcir par… monts et par
vaux, les 42 bornes d’un marathon de campagne où les bobos de celui de Paris, amateurs
de bitume horizontal se seraient esplartchés
à mi-parcours… Ça c’est pour le décor.
Le
truc idiot, donc : Sa moitié étant restée à garder les mômes au loin, le
fiston a eu l’aimable idée de lui faire partager l’ambiance locale par photos
interposées adressées sur le champ grâce à cet appareil qu’on fait maintenant
et qui sert encore parfois à se parler pour-de-vrai. Ce que faisant, il a tenu
à faire un(e ?) selfie à deux
têtes avec son papa ; ces photos à la fois "d’impulsion" et "posées"
que le narcissisme a mis à la mode mais auxquelles je n’avais jusqu’alors
jamais consenti à me prêter…
Bref.
Invité à regarder ensuite le résultat sur l’écran, j’ai tout de suite vue que ça n’était pas le reflet de la réalité !
Le décor de fond ? Surtout, un je-ne-sais-quoi dans les tronches et les
regards (pourtant,
on est "symétriques" dans la famille !)… Il a fallu que j’attende avant-hier
pour réaliser que ces portraits à-la-con ne sont pas des photographies du réel
mais des inversions téléphonées !
Depuis,
j’ai une pensée compatissantes pour tous les guignols qui collectionnent les selfies d’eux-mêmes en compagnie du
Pédalonaute, voire des Sarko ou des Marine. Sur les "souvenirs" qu’ils
en gardent, les cerveaux gauches sont à droite et les droits sont à gauche…
Après ça, on s’étonne du bordel ambiant…
Mais
je ne mourrai pas idiot.
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La semaine, disais-je. Elle s’annonce suffisamment chargée pour l’avoir débutée
ce matin par une roborative grasse matinée. Bien déplissé après dissipation des brumes matinales, venue l’heure de l’apéro,
j’ai visionné quelques extraits vidéo, histoire de revenir dans l’actualité du
vaste monde. Ce qui m’a conduit à méditer sur les méthodes en vigueur chez nos
amis Russes. Il est vrai que le fatalisme slave et le bon sens terrien de ce
peuple qui ignore l’hystérojudiciarisation
se conjuguent harmonieusement avec le souci d’efficacité, celui de productivité
et le principe de précaution :
Dans
l’oblast de Samara cher aux bateliers
de la Volga, lorsque les Spetznaz
mettent la main dans quelque mosquée sur un stock d’armes et de munitions trop
volumineux ou dangereux à déplacer, ils préfèrent ne pas le bouger et torcher
le problème sur site. Quand je pense au temps perdu chez nous à peser,
répertorier, étiqueter toussa, aux
risques et au coût de gardiennage des "pièces à conviction" pieusement
conservées en vue d’un procès à prévoir dans… (deux ans ?) C’est ICI.
Après
ça, étonnez-vous que certains chez nous les envient…
Ce
sera tout pour aujourd’hui.
Un peu qu on les envies. Bizarre j ai pas vu ça à la télé. On nous cacherait des choses? ? J-J S
RépondreSupprimerChez eux, au moins, le "padamalgamus islamophilus" n'a pas encore frappé
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