Oui,
tout baigne. Sans doute conseillé par son staff de bras cassés qui meuble l’Elysée,
Pédalominator a trouvé la solution à son nos problèmes : Plaçons-nous
dans un autre espace-temps ; oublions toussa
; ces quatre années, on en parle plus, hein ? ; retournons à la case
départ ; et là, "on dirait qu’on est les bons et vous les méchants"
(comme
dans la cour de récré) Bref,
"faisons comme si" ;
comme si on était au lendemain de l’élection et qu’on avait cinq ans devant nous
moi. Sûr que ça va marcher !
Depuis
quinze jours au moins, il se comporte comme il sied un lendemain de victoire :
-
"La Fwance va (aller) mieux" (puisque je suis aux affaires et le changement c’est maintenant vient…)
-
Comme Tonton portait sa rose à Jaurès, je porte aujourd’hui la mienne sur la
tombe de Léon Blum.
-
Je participe aujourd’hui au colloque "La Gauche et le pouvoir" organisé
par la Fondation Jean Jaurès, Terra Nova et je-ne-sais-qui. Et tout le monde
voulait me serrer la louche. J’ai tartiné mon discours sur Léon et le Front
Popu et conclu ainsi ma péroraison : "La récompense ne sera pas dans l'Histoire, elle sera dans l'avenir."
Ça, Coco, c’est pour les livres d’Histoire…
-
J’ai honoré de ma présence les "Journées de refondation de l’Ecole de la
République" où, sous le regard énamouré de la divine Najat, j’ai pu enfoncer
des portes ouverts en répondant aux questions d’un certain Didier Pourquery, un
ex des staffs de direction de Métro, le Monde, Libé qui devrait prendre des cours pour étendre son vocabulaire
au-delà de 400 mots. Mais bon. On s’est bien congratulés…
-
J’ai annoncé de grandes avancées sociales au profit des instituteurs
maîtres des écoles, fonctionnaires, agriculteurs, "jeunes" (que j’ai porté à 25
ans ; pour la grossesse à 6 mois et la jeunesse à 40 ans, ce sera en 2022), intermittents du spectacle, etc. Et
vous allez voir ce que vous allez voir en matière de baisse d’impôts pour les "revenus
modestes" !
-
On rejoue le 10 mai 1981 où c’est qu’on a rallumé la lumière…
-
Bien sûr, je n’ai pas encore dit un mot sur "Nuit Debout", mais de minimis non curat praetor…
___
Je
sais que vous allez me dire que toussa
évoque moins un lendemain de victoire que l’activisme verbal d’une campagne
électorale où ce n’est pas encore gagné. Sans doute. Au demeurant, la manière
de ne rien aborder de ce qui fâche comme le choix dans les prises de paroles et
l’optimisme réjoui qu’il veut faire partager aux acurabas sont les comportements du nouvel élu un soir d’élection.
Comme s’il voulait revenir en arrière, en mai 2012, comme si c’était possible…
Tenez,
prenez la "loi travail". Myriam peut dire qu’elle est impatiente de la défendre au Parlement…
pour en finir. Il s’en désintéresse. Vite qu’on la vote avec ou sans 49.3. De toute
façon, elle est vide et ne changera rien. D’ailleurs, elle est une scorie du
mandat précédent. Oui, d’ailleurs il ne
veut pas savoir qui était alors Président, ce ne peut pas être lui, ou il
ne veut pas se souvenir que c’était lui… Lui débute son premier mandat… Et
comme ce n’est pas un ravi de la crèche, c’est qu’il est quelque part un psyquelquechose… Le sortant était un mec normal ; lui a mis quatre ans à
comprendre qu’il ne faut pas l’être pour faire le job. Et c’est pour ça qu’il pense
avoir déjà gagné…
D’ailleurs,
y-a-pas-d’raisons que les législatives ne confirment pas les résultats de la
dernière élection partielle : Aussi falote soit-elle, Karine l’a remportée
avec 55,4% des suffrages. Vous vous rendez compte !
la photo qui conclue votre article m'a fait rigoler
RépondreSupprimermais le sous titre de l'aberration est faux
en effet , si l'individu était normal , enfin au sens où l'aberration entend la normalité , il ne porterait pas un costard cravate mais un baggy casquette
et il ne lèverait pas les bras, mais il tendrait les majeurs ( en disant niktamère , quoique, on n'a pas la certitude qu'il ne le fasse pas )