"Si la capacité des cons à s'auto-éliminer ne doit pas être négligée, la volonté effarante du monde moderne et de l'Etat-providence à les sauver rend vain tout espoir de sélection naturelle"

"Il y a deux aristocraties : celle du haut et celle du bas. Entre les deux, il y a nous, qui faisons la force de la France.

vendredi 15 juillet 2016

Et voilà.



On l’attendait ici, on l’attendait là. "Vous ne saurez ni le jour ni l’heure" où ça viendra. Ni le lieu…
C’est arrivé à Nice, sur la "Côte d’Usure" qu’on appelait il y a bien longtemps "la Riviera", avant la reine Victoria et les princes Russes, les congés payés et les maçons Piémontais, les Pieds noirs et les retraités, avant les maffias ritals et slaves… Et avant les clandestins jouant à cache-cache avec la PAF du côté de Menton et pas seulement… Ça pouvait arriver ailleurs et ça arrivera. Probablement plus vite dans mon douar de cantonnement que dans mon douar d’élection, encore que qui sait ? Mais c’est arrivé à Nice ; donc dans mon douar d’origine où j’ai quand même vécu les vingt-quatre premières années de ma vie…
J’éprouve donc une émotion légitime et ressent de l’empathie pour les victimes, les morts comme les survivants, surtout ceux qui resteront à l’état de légumes ou simplement estropiés à vie. Et tous leurs proches… Et parmi eux, il y en a peut-être à qui je suis au moins génétiquement lié sans que je les connaisse…
Mais bon…

On l’attendait, disais-je. Et on peut continuer à l’attendre comme le veilleur attend l’aurore. Car aussi sûr que le jour se lève après la nuit, demain sera comme aujourd’hui !

La preuve ? Elle nous a été donnée par notre-chef-de-l’exécutif-en-dernier-ressort lui-même en l’espace de 12 heures chrono :
- Tout d’abord, tout allant pour le mieux et n’ayant rien à se reprocher, il nous annonce, réjoui, que l’Etat d’urgence sera levé dans 10 jours comme prévu et que l’opération Sentinelle sera allégée de 3.000 hommes.
- Puis, après avoir pris le temps de recevoir à L’Elysée cent lauréats du brevet des collège de… Marseille (c’est pas cher, c’est l’Etat qui paie), il saute dans un avion pour aller au festival d’Avignon où l’attend le milieu cultureux que nous imaginons…
- Catastrophe ! Il fait demi-tour et rentre dare-dare annoncer que l’Etat d’urgence est prolongé de trois mois, que Sentinelle est maintenu en l’état et qu’il fait appel aux réservistes !

En soi, il ne pouvait pas faire autrement… en attendant de voir… Mais la conjonction des deux évènements – le discours du 14 et la nuit suivante – représente à la perfection l’apothéose de son mandat. Et ça n’a rien à voir avec la faute-à-pas-de-chance.

Depuis dix-huit mois, avec crayons en carton, Je-suis-Truc, bougies et effets de manche, on nous répète que nous sommes en guerre contre un ennemi qui n’a pas de nom.
Quand on est en guerre, on assume et on fait feu de tout bois. Il n’y a pas de vrai état d’urgence sans mesures exorbitantes du droit commun : Celui qui exerce le monopole de la violence légitime doit avoir le courage de s’arroger le droit de tirer le premier ! Et d’envoyer foutre le cas échéant les Schengen et autres CEDH quand cela bride au point de la rendre vaine la capacité d’action nécessaire pour défendre la population.

Le Pédalonaute a osé dire : « L'idée qui m'anime, c'est agir pour que notre pays puisse être maître de son destin et pour la cohésion sociale, nationale et culturelle. » Au-delà de "l’idée d’agir" (qui n’est pas encore agir), cette espèce de balance de Normand entre les deux "pour" est constante chez cet individu. A un moment donné, il faut toujours hiérarchiser les priorités car il n’est plus temps de courir deux lièvres à la fois. Entre maîtriser le destin d’une Nation et maintenir la cohésion sociale et culturelle sur un territoire, il faut savoir choisir. Entre les deux, le choix fait par ce type et sa bande est vite vu…  La pérennité d’une Nation, son peuple, sa langue et sa culture, passera toujours en dernier ressort après le maintien de la "cohésion" obligatoire d’un vivrensemble fantasmé afin que demain soit comme aujourd’hui. Après on verra…

Virez-les tous. 


1 commentaire:

  1. "Les heures les plus sombres de notre Histoire, c'est maintenant !" Osera-t'il se représenter à la prochaine élection présidentielle ? Oui, car le travail de démolition et d'abaissement de la France, de la destruction de son identité, de l'élimination de sa culture n'est pas encore achevé.

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