Bon. On en a fini avec l’Euro2016.
Dommage que ça se soit fini comme ça pour cette équipe manifestement moins "racailleuse"
que les précédentes (qu’elles aient eu du succès ou se soient
illustrées en Afrique du Sud…)
Mais bon.
Pour beaucoup, et au
grand regret du Pédalonaute, il faut maintenant revenir sur terre.
Comment marquer ce
basculement brutal de l’espérance footballistique au réel-qui-est-têtu en une
seule image incarnant les deux ?
Celle-ci suffira :
Elle est d’autant plus
symbolique qu’elle illustre à elle seule bien plus que l’apothéose de "l’évènementiel"
qui a opportunément meublé le mois
écoulé.
On y voit tout à la fois
le décor et l’envers du décor.
- Au premier plan, le
peuple de la nouvelle Rome (qui attend son Romulus Augustule) est venu au cirque pour voir ses
gladiateurs évoluer sur une scène de pixels qui a dû coûter la peau des fesses
mais n’est jamais qu’un décor de théâtre en carton peint qu’on démonte déjà ce
matin.
- Et puis, derrière la
machinerie de scène de ce spectacle de fiction (les gladiateurs ne se
tuent pas et touchent tous leur chèque à la fin), la grâce des machines volantes nous fait voir les
coulisses… Ses quatre pieds bien ancrés dans la terre de nos ancêtres, la Tour
Eiffel, brave fille, couve ses chers petits occupés à leur baston as usual…
Les jeux du cirque
saturent les écrans alors qu’ils n’ont guère d’autre fonction que de susciter
des rêveries fugaces et sont sans effet sur la marche du monde.
Ce qui se passe en
coulisses, en revanche, a la permanence concrète et contrariante du réel.
Aucune raison, donc, de vouloir en faire un plat.
Tiens pour te montrer que je ne suis pas rancunier puisque tu m a piqué mon idée de prochain billet, cadeau de cette photo qui n est pas mal non plus :)
RépondreSupprimerhttps://pbs.twimg.com/media/CnEFi8dUIAAYktz.jpg
C'est assez souvent que "nos grands esprits se rencontrent"^^ Mais ma flemme et les retards à l'allumage d'une certaine procrastination (l'âge que veux-tu) m'amènent à renoncer après t'avoir lu... Une fois n'est pas coutume !
SupprimerJe garde la photo qui, hélas, pourrait un jour utilement illustrer un autre billet...
ce doit être cela, la "France apaisée" chère à Culbuto Ier. On s'y croirait presque ...
SupprimerPour le coût, me semble-t-il : 12 millions d'euros, dont 7 à la charge des parisiens, le reste financé par les sponsors. Sans compter le coût des très nombreuses forces de police réquisitionnées pour l'occasion.
RépondreSupprimerMerci pour les chiffres
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