C’est une anecdote de ce qui s’est passé en
marge de heurts, d’une échauffourée survenue accessoirement en marge du traditionnel cortège syndical du 1° mai.
Environ cent-cinquante personnes cagoulées [curieusement placées en
tête de cortège où des barres de fer ont été retrouvées cachées derrière les
banderoles…] se sont infiltrées parmi les manifestants et ont
jeté des projectiles et des cocktails
Molotov sur les forces de l’ordre.
Entaché par ces incidents, le cortège syndical a
été contraint d’arrêter sa marche à plusieurs reprises du fait de ces affrontements.
On signale six blessés dont deux graves
parmi les forces de l’ordre dont un en
situation d’urgence absolue.
Traduction : Gravement brûlé,
notamment au visage, ce fonctionnaire, s’il s’en sort, restera lourdement défiguré
à vie…
Le ministre de l’Intérieur dont le nom m’échappe
a bien évidemment condamné "avec
la plus grande fermeté les violences intolérables commises à l’encontre des
forces de l’ordre" et dénoncé la brûlure occasionnée
à un policier comme étant "un
acte criminel, barbare et délibéré."
Après sa déclaration, le sinistre en
question est rentré à la niche, sans doute pour aller pisser…
Pour pondre sa première phrase, il n’avait
pas besoin de se fouler. Il lui suffisait de copier-coller celle des communiqués
précédents qui sont les mêmes depuis des années et qui sert désormais de façon
quasi quotidienne.
On saluera en revanche le courage, voire
l’imprudence de sa 2° phrase : Certes, le quidam (qu’on ne retrouvera
jamais) qui a lancé la
bouteille d’essence consciencieusement allumée l’a fait, à l’évidence, avec la
volonté rationnelle et délibérée d’immoler
par le feu les types d’en face. Mais de là à oser affirmer qu’il s’agit d’un
acte criminel et barbare ! Il aurait au moins dû dire présumé criminel ! De quel droit se permet-il d’y attribuer
une qualification qui est de la seule compétence de la Justice ?
Mais il lui sera beaucoup pardonné car
il a assuré le service minimum qui évitera au Pédalonaute qui attend la quille
de se farcir une visite comme à Théo. Et, en
même temps, à Macron d’avoir à en parler…
D’ailleurs, un soldat est-il un criminel ?
Le lanceur du cocktail Molotov ne connaissait pas personnellement ceux d’en
face et ne voulait les détruire qu’en raison de ce qu’ils sont. Exactement le
comportement en temps de guerre du combattant lançant une grenade dans la
tranchée ennemi… Qui le lui reprocherait ?
Non. Ce n’est pas la guerre civile qui vient…
En "marge" d'un défilé du FN en 1995(commémoré comme il se doit par EM) on ne peut que condamner l'ignoble parti fasciste et l'accuser d'assassinat. Mais là çépapareil puisqu'il s'agit d'un cortège syndical, forcément innocent, et de policiers, forcément ...
RépondreSupprimerBref, en marge, ça dépend.
"...Non. Ce n’est pas la guerre civile qui vient…"
RépondreSupprimerParce qu'en fait elle est déjà là?
Popeye