Je sais, on fait avec
ce qu’on a…
Ce "débat"
calamiteux a été un parfait résumé de ce qu’est devenu le débat politique dans ce
territoire qu’est désormais une France cuisinée au coin du feu depuis des
décennies par les producteurs de divertissements sous le parrainage du profit
et de l’indulgence frétillante des larves qui nous gouvernent.
Sur le ring, la dame de peu qui pourrait être notre
voisine de palier affrontait le fort en thème dont on nous persuade que le
monde nous l’envie. Elle aurait pu parler avec le cœur, avec les tripes, du
pays charnel et de son quotidien au ras du bitume. Non. Pas assez bordée sur les
questions monétaires jusqu’à s’emmêler les pinceaux, n’arrivant pas à s’imposer
sur les thèmes où elle aurait légitimement dû écraser son adversaire, elle n’a
jamais pu s’affirmer face au donneur de leçon habitué à couper la parole aux
subalternes, à la fois arrogant et sachant manier la condescendance amusée d’un
maître d’école sûr de son fait. Très vite, c’était plié de chez plié. Bref, le
système reste le système et l’histoire suit son cours…
Il n’en demeure pas moins que, pour préserver l’avenir,
il ne nous reste qu’à voter pour la dame afin de rabaisser autant que faire se
peut le caquet du cyborg et de ses commensaux, et les contraindre à se limiter
dans leur capacité de nuisance. Je dis ça, je dis rien…
Pour conclure, ce qui ressort du spectacle affligeant
d’hier est bien résumé par Maxime
Tendonnet dans son billet de ce matin dont je vous copie la fin ci-après :
« Cette émission de télé-spectacle était
le résultat de longues années de conditionnement médiatique. Il n’est pas
question à mes yeux de "complot" ourdi sciemment par les hauts
responsables médiatiques qui se réuniraient secrètement pour accomplir un
projet. Mais le résultat est le même. Un esprit de conformisme, de
mimétisme et d’impératif moral qui souffle sur la France d’en haut et
pousse le pays, à travers une propagande insidieuse, une pression subliminale,
dans une direction unique. Il consiste à imposer à la France, à travers une
surreprésentation médiatique, un parti "maudit" du fait de son
histoire, de son identité, de son essence même, qui sert ainsi à diaboliser
toute idée, toute position dissidente, sur l’Europe, sur l’autorité, sur
l’Etat, sur les frontières en absorbant comme un trou noir toute esquisse
de rébellion pour la noircir en la "lepénisant". Et en parallèle,
cette même France d’en haut pousse avec une puissance et une efficacité vertigineuse
un candidat sorti de presque rien, inexpérimenté, jamais élu, parfaitement
transparent et télégénique, incarnation même de la pensée médiatique dominante
dans tous les domaines, économie, Europe, migration, frontières…
L’affrontement caricatural d’hier soir n’était rien d’autre
que le résultat de ces années, décennies de propagande du parti des médias.
Il exprime un infini mépris de la France dite d’en haut envers la
France dite d’en bas, et l’effondrement démocratique dès lors que ce scrutin,
trafiqué de bout en bout, ne laisse strictement aucun doute quant à son
résultat. Il est annonciateur du grand chaos qui approche à grand pas. »
Au train où vont les choses, "lepéniser" sera devenu un verbe du 1er groupe avant que les derniers membres de cette famille ne disparaissent...
RépondreSupprimerAinsi se fabrique l'Histoire.
Le grand travail des médias dans les années qui viennent sera la délepénisation des esprits (qui ne fonctionne pas très fort, il faut quand même le reconnaître). Pour résumer ils vont tous se comporter délepénisationnellement ! Mais en 2022, attention à Marion, sauf si la guerre civile et la révolution ont déjà eu lieu.
RépondreSupprimerSauf guerre et révolution préalables, soyez sûr qu'en 2022, à l'instar de Juppé du fond de son EHPAD, Macron, jeune quadra plus très fringuant, appellera à soutenir et voter MLP "pour faire barrage" à Marion jugée pire...
Supprimerpourquoi débat calamiteux?
RépondreSupprimeril n'a de miteux que l'appréciation des journaleux qui l'ont jugé
c'est à dire des rédacteurs stipendiés au service des puissants qui nous gouvernent
faites le tri mon bon ami
Non seulement l'essentiel (immigration, Europe, école) est passé à la trappe ou traité par dessus la jambe mais MLP s'est complètement plantée dans ses angles d'attaque et n'était pas au niveau pour contrer le cyborg.
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