Pour ce jour où, depuis quinze siècles,
On fête le rappel à Dieu de la mère par excellence ;
Pour ce jour où, depuis treize siècles,
On fête sa montée au Ciel sans perte de substance ;
Pour cette Pâques de l’été des ancêtres de par ici,
Qui fut Fête Nationale sous l’Ancien Régime ;
Et en ce jour, ne les oublions pas,
Pour lequel modernoeud a tant sacrifié
Sur l’autel des Errtétés et de Bison futé ;
Pour la fête de l’Assomption, donc,
Ils sont enfin tous là, venus de moult lieux,
Se retrouver en leur Jérusalem à eux :
Les derniers chariots du Clan sont arrivés,
Naseaux fumants de leurs chevaux vapeur,
Avec leurs chargements pas si hétéroclites.
Avec leurs lots de coffres et de jouets d’enfants,
Cages à oiseaux, vélos et cartons à chapeaux,
Hardes, victuailles et cahiers de vacances,
Femmes allaitantes au marmot sur la hanche,
Mères courage, marmaille d’enfants dans leurs jambes,
Et beaux mecs sportifs conduisant, protégeant,
Hommes, mûrs déjà (ça me rajeunit pas…)
Ils sont donc tous là autour du feu clanique.
Ce matin à la messe et puis au cimetière.
Les fûts sont mis en perce, on va banqueter ferme…
Les journées et les nuits vont être bien remplies.
Tout cela pour vous dire qu’en ces jours bénis
Le Plouc sera plus rare, blogueusement parlant.
Tout va bien !
Mes compliments, on s'y croirait!
RépondreSupprimerProfitez en bien, en tout cas, l'été et la famille ça marche bien ensemble. Surtout si c'est
bien arrosé et je ne parle pas de météo.
Amitiés.